EN DIRECT – Municipales à Paris : suivez en direct le premier débat entre les sept principaux candidats – Le Figaro

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Danielle Simonnet se dit «contre une police municipale», plutôt favorable à des «des locaux associatifs pour permettre aux jeunes de faire du théâtre, du sport. Faisons l’ensemble de ce maillage», fait-elle valoir. 

La candidate soutenue par LFI se dit contre la politique du chiffre des policiers. «Les commissariats sont mieux notés s’ils font du harcèlement à l’amende», déplore-t-elle. 

La candidate LR est favorable à une police municipale armée qui ferait un travail semblable à la police nationale, notamment pour empêcher la recrudescence des camps de migrants. Elle souhaite ainsi mettre en place «une antenne municipale dans chaque arrondissement avec une ligne directe pour chaque foyer». «Contrairement à Mme Hidalgo, je ne me résous pas, à quatre ans des JO, de ne pas avoir de police municipale armée. Ils peuvent agir en flagrance, interpeller. Une femme victime de violence conjugale, ils peuvent intervenir et retenir le mari violent jusqu’à l’arrivée de la police nationale», a-t-elle plaidé. 

Elle s’en est également prise à Agnès Buzyn, qui a accusé Nicolas Sarkozy d’avoir baissé les effectifs des policiers. «Si vous parlez de baisse d’effectifs, faut savoir de quoi on parle. Faut savoir comment ça fonctionne».

Il faut «surtout de l’équilibre» affirme le candidat, qui assure se situer«au milieu», entre Agnès Buzyn et Anne Hidalgo.

Favorable à une police municipale, il ne souhaite toutefois pas que tous les agents soient armés : «Nous avons besoin de cette police, elle aura plusieurs objectifs: empêcher le petit trafic, surveiller que ça ne castagne pas sur la route… Celle-là n’a pas besoin d’être armée». En revanche, les agents qui auront des «missions d’intervention» pourront être armés.

Contrairement à sa rivale Anne Hidalgo, Agnès Buzyn est, elle, favorable à une police municipale armée : «Je n’imagine pas, si j’avais un enfant policier, le voir se balader avec le bandeau police sans armement. Cette police municipale, elle doit être armée» 

L’ex-ministre de la Santé assure que l’on est en train d’augmenter le nombre de policiers de la police nationale, rejetant la baisse des effectifs de police municipale sur le quinquennat Sarkozy. «La police fait un travail difficile entre le terrorisme, les grands trafics. La police doit répondre aux incivilités du quotidien. On ne peut pas laisser des gens se promener à deux heures du matin sans aucune arme pour se défendre. Il faut armer les policiers, les former aussi bien que la police nationale. Ce sont des gens qui sont au service des citoyens», martèle-t-elle. 

La maire sortante est favorable à une police municipale mais elle ne doit pas être armée, selon elle. «L’insécurité a augmenté de façon extrêmement importante à Paris», a-t-elle constaté. «J’ai décidé de mettre en place une police municipale pour tranquilliser nos rues, pour permettre à nos aînés de se balader sans craindre de se faire agresser», a-t-elle plaidé. 

Pourquoi ne doit-elle pas être armée ? «Parce que la police municipale ne va pas remplacer la police nationale». «Je le dis à Mme Buzyn, son gouvernement a une responsabilité majeure dans cette situation. J’ai 3400 agents, ils seront 5000 si je suis élue, qui seront dans les rues, qui patrouilleront», a-t-elle ajouté. 

Le débat démarre avec la sécurité, sujet placé très haut dans les préoccupations des Français. David Pujadas interroge les candidats: faut-il une police municipale dans Paris ? 

David Belliard est le premier à réagir: «L’insécurité est un sujet très important. Il y a un problème d’incivilité. La mise en place d’une brigade est une réponse concrète». Il critique la mise en place de vidéo surveillance: «On a mis 200 millions d’euros pendant 15 ans sur la vidéo surveillance». «Il faut remettre des humains dans les rues», lance le candidat.

Enfin, au tour de Danielle Simonnet de s’exprimer. La candidate soutenue par LFI fait valoir un «droit universel aux vacances». «Il n’y a plus qu’un jeune sur 50 qui part en colonie de vacances. Il faut permettre à tous les jeunes de partir en colonie de vacances. C’est une expérience éducative, de mixité. On souhaite garantir ce droit universel pour tous les enfants», soutient-elle. 

La candidate prône pèle-mêle la gratuité des transports en commun, et veut aussi offrir un vélo à chaque jeune à ses 16 ans, une proposition qui coûterait, selon elle, cinq millions d’euros. «Si vous comparez avec la privatisation des parkings municipaux, c’est 40 millions d’euros pour Indigo ex-Vinci park», relativise-t-elle. 

Favorable à la baisse des loyers, à la culture du vélo, Danielle Simonnet pointe la galère des banlieusards des deux heures, en opposition à la proposition d’Anne Hidalgo de «ville du quart d’heure». 

Venue en transport en commun, la candidate a choisi comme photo une auberge citoyenne dans le 20e arrondissement, où des femmes au chômage ont décidé de monter un restaurant-traiteur. «Cela montre ce 20e populaire avec ces femmes qui s’engagent. Ces quartiers populaires, il faut les soutenir», défend-elle. 

Le candidat affilié Rassemblement national est l’avant-dernier à prendre la parole. Il demande des rondes de citoyens pour enrayer la criminalité à Paris. Il entend ainsi «revenir aux traditions de gardes civiques pour qu’on puisse mieux identifier les foyers de délinquance». Selon lui, les Parisiens «savent où sont les problèmes, il faut les associer pour qu’il y ait un dialogue avec la police nationale. Ce n’est pas une milice fascisante».

Ensuite, Serge Federbusch a vivement critiqué le bilan d’Anne Hidalgo en matière d’accueil de réfugiés, regrettant le «principe de l’accueil inconditionnel». Cette politique a, selon lui, «suscité un afflux» de migrants à Paris, notamment à Porte de la Chapelle ou Stalingrad. «Des dizaines de milliers de gens sont arrivés à Paris. Mme Hidalgo a ensuite pleurniché à la préfecture pour qu’ils les enlèvent. Elle a beau être de gauche, elle n’en veut pas», a-t-il fustigé. S’il était élu, il interromprait «immédiatement toutes les aides aux associations qui incitent les gens à venir».

Sur son mode de transport, il indique circuler quasi exclusivement en scooter thermique, accusant Anne Hidalgo d’avoir créé le «chaos»

Rachida Dati (LR) prend la parole à son tour. L’ancienne ministre de la justice de Nicolas Sarkozy est d’abord interrogée sur les grands travaux. «Quand on est maire d’une ville comme Paris, ça s’organise y compris les travaux», lâche la maire du VIIe arrondissement. Celle qui milite pour moins de travaux, affirme qu’il y a «urgence à agir à Paris», critiquant le bilan d’Anne Hidalgo. «C’est l’anarchie partout dans la circulation, dans l’espace public y compris dans le logement. Cela traduit bien le mandat d’Anne Hidalgo». Et d’ajouter: «les chantiers ça s’organise, on informe les parisiens d’abord», proposant également de «remettre des arbres» dans les espaces qui existent déjà avant d’en créer de nouveaux.

Rachida Dati a ensuite évoqué les logements sociaux. La candidate LR souhaite «revoir la pondération des critères pour attribuer des logements en priorité à ceux qui rendent des services aux parisiens: personnels soignants, militaires, policiers…». «Je suis une enfant du logement social, et quand ça marche bien c’est qu’il y a de la mixité», affirme-t-elle.

La maire du VIIe arrondissement est venue en voiture hybride. Elle a choisi une photo de la colline du crack dans le nord de Paris. «C’est la dégradation de Paris, à chaque fois qu’il y a ce genre d’endroit c’est le lieu de tous les trafics. Je ne me résous pas à ce que Paris se dégrade à cette vitesse», dénonce la candidate, en conclusion. 

David Belliard confirme qu’il se mettra à nu s’il est élu maire de Paris. 

Le candidat EELV se dit favorable à faire resurgir la Bièvre. «Il faut changer Paris. On est face à une urgence climatique. On sait que les périodes de canicule vont continuer, devenir plus fréquentes. On a besoin d’avoir de la fraîcheur à Paris. Cette rivière a été enfouie sous le béton. Ces travaux ont déjà commencé à Arcueil. Ce beau projet doit redonner une rivière aux Parisiens, dans les 13e et 5e arrondissements», défend-il. 

David Belliard veut aussi «recréer un troisième bois à Paris, le bois de Bercy». Favorable à redistribuer 50 millions d’euros des grandes aux petites entreprises «pour leur permettre de changer de véhicule quand elles en ont besoin», le candidat veut toutefois ne «pas augmenter les impôts pour les particuliers»

Désireux de bloquer les loyers pendant cinq ans, le candidat affirme que «personne ne peut trouver un logement décent à moins de 1100, 1200 euros dans le 11e arrondissement». «Il faut mieux réguler le marché privé pour empêcher le prix des loyers d’augmenter», martèle-t-il. 

David Belliard dit avoir pris la ligne 9 du métro pour venir à l’émission. «Je prends d’habitude mon vélo. Lorsque je ne peux pas prendre mon vélo je prends mon métro et parfois le taxi», assure-t-il. Comme photo, le candidat a choisi la gare de l’Est, premier lieu qu’il a vu lors de son arrivée dans la capitale depuis Vesoul, sa ville d’origine. 

C’est désormais au tour de l’ancienne ministre de la Santé de répondre aux questions de David Pujadas. Agnès Buzyn indique d’abord que cela fait «longtemps» qu’elle pense à ce mandat de maire de Paris. «C’est la rencontre entre une envie, un projet, qui n’est pas exactement le même que celui de Benjamin Griveaux, et une ambition pour ma ville», a-t-elle ajouté.

Malgré un projet socle qui avait été enterriné par les équipes de Benjamin Griveaux, l’ancienne ministre indique que son programme est «complet» et qu’il «répond aux problèmes des Parisiens». Elle en a profité pour attaquer la maire sortante de Paris. «J’ai l’impression qu’avec Anne Hidalgo on ne vit pas dans la même ville. Elle parle d’une ville apaisée mais je n’ai pas l’impression que la vie soit apaisée à Paris», a-t-elle indiqué.

Interrogé sur son moyen de locomation pour venir sur le plateau, elle affirme qu’elle est «venue en taxi» mais qu’elle prend également le métro et le bus à l’occasion. Enfin, la photo sélectionnée est celle de la terrasse du café Le Nesle, dans le 6e arrondissement, où elle prenait son café «tous les matins avant de prendre mon service au service réanimation»

C’est au tour de la maire socialiste sortante de prendre la parole. Anne Hidalgo commence par revendiquer son bilan, sur lequel elle «s’appuie» pour faire campagne. «Nous avons réduit depuis 2001 le trafic automobile de 44% à Paris, nous avons réduit de 30% la pollution atmosphérique, qui est un poison», déclare-t-elle

Interrogée sur une mesure de son programme – trouver des moyens de locomotion moins polluants pour les professionnels, afin qu’ils passent du camion au vélo- Anne Hidalgo a du mal à répondre. «Je ne comprends pas bien votre question», lance-t-elle au journaliste David Pujadas. «C’est dans votre programme», rétorque-t-il. «Nous sommes en train de travailler avec la chambre de commerce et d’industrie» indique-t-elle. Une aide est déjà disponible pour les professionnels afin qu’ils puissent avoir un moyen de transport moins polluant. 

La maire détaille également la ville «du quart d’heure», assurant qu’une agora serait mise en place dans chaque quartier. «Cette ville du quart d’heure sera sans doute quelque chose qui permettra gagner en qualité de vie car gagnera en proximité». 

Anne Hidalgo affirme être venue en métro en prenant la ligne 1 puis «la ligne 9 ou 3», ajoute-t-elle vec hésitation. Elle a d’ailleurs choisi une photo des berges de la Seine devenue piétonnes. «C’est cette ville là qu’on souhaite porter», où l’on «profite des beautés de Paris», conclut-elle.

Le candidat dissident LREM veut que les nouvelles technologies s’appliquent «dans tous les domaines : la propreté, les décideurs, la circulation». «Je veux un Paris où on n’entendra plus les Parisiens dire qu’ils souffrent d’un Paris pas propre, insécure. Si je me suis affranchi des appareils politiques, c’est pour apporter des réponses», martèle le candidat, désireux de mettre en place un Paris «dans lequel la technologie sera au service des humains»

Cédric Villani se dit favorable à créer un conseil des citoyens, une agora. Ces personnes, tirées au sort, seront issues «de Paris et sa couronne». Il s’agira «d’experts, des représentants des syndicats». «Cette agora aura un pouvoir de proposition pour inscrire des sujets à l’ordre du jour, des référendums, des consultations. Nous en aurons besoin pour introduire les grands sujets de demain», fait-il valoir.

Critiquant la mairie actuelle, qui «se prétend écologiste», «on voit qu’il y a un monde entre ce qu’il s’est passé et ce qu’il se propose», regrette Villani. 

Répondant à une question de David Pujadas, le candidat admet qu’il est venu à l’émission en voiture, conduit par sa cheffe de cabinet. Il a par ailleurs choisi la photo d’une école, dans la Goutte d’Or, où l’on apprend la citoyenneté. «Le physicien Georges Charpak a agi au quotidien pour apporter à ces jeunes de l’ouverture. C’est dans ces écoles que se forge le Paris de demain», défend Villani.

Il est 20h49, le premier débat télévisé pour les municipales à Paris commence. Cédric Villani est le premier à prendre la parole pour une introduction de 5 minutes.

L’enjeu est de taille pour les trois candidates qui font la course en tête dans les sondages: selon une enquête de Harris Interactive-Epoka diffusé mardi, Rachida Dati continue de progresser (25%), devançant Anne Hidalgo (24%) et la LREM Agnès Buzyn (17%). Viennent ensuite l’écologiste David Belliard (11%) et le député congédié de LREM Cédric Villani (8%) – tous deux à la peine après avoir flirté avec les 15% -. Enfin, en bas du tableau, l’Insoumise Danielle Simonnet (5%) et le candidat soutenu par le Rassemblement national Serge Federbusch (4%).

Pour la première fois, le Rassemblement national (RN) ne présente pas de chef de file dans la capitale. Les lepénistes parisiens ont préféré se ranger derrière la candidature «Aimer Paris» de Serge Federbusch , 59 ans. Candidat dans le 19e arrondissement, ce magistrat issu de la droite libérale propose de créer une police municipale armée et s’oppose au versement de subventions aux associations promigrants «irresponsables».» LIRE AUSSI – Le RN renonce à briguer Paris et se range derrière le libéral Serge Federbusch
Au nom de La France insoumise (LFI), Danielle Simonnet, 48 ans, entend incarner la gauche anti-Hidalgo. Candidate dans le 20e arrondissement, l’unique élue Insoumise au Conseil de Paris a pris la tête de l’initiative «Décidons Paris». Avec la promesse d’organiser un référendum d’initiative citoyenne (RIC) «pour toutes les grandes décisions» et de réquisitionner les logements vides afin de les transformer en logements sociaux. Elle mène campagne en binôme avec l’ex-footballeur Vikash Dhorasoo, ancien international français.» LIRE AUSSI – Danielle Simonnet: «Nous pouvons prendre des arrondissements»

Candidat «libre», Cédric Villani a fait le choix de la dissidence, en se maintenant face au chef de file investi par LREM. Le député-mathématicien de l’Essonne, candidat dans le 14e arrondissement de la capitale, ambitionne de devenir à 46 ans «le premier maire écologiste»de Paris. En lançant un plan d’investissement de 5 milliards d’euros consacré à la transition verte ou encore en multipliant par dix les rénovations énergétiques des immeubles. Caillou dans la chaussure de LREM durant plusieurs semaines, le médaillé Fields n’en finit pas de s’effondrer dans les sondages : il est désormais donné sous la barre symbolique des 10%.

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L’écologiste David Belliard, 41 ans, s’évertue à se différencier des autres candidats, tous déclarés «écolos». En tête desquels se trouve la socialiste Anne Hidalgo, avec laquelle le parti Europe Écologie-Les Verts (EELV) s’était allié en 2014. Candidat dans le 11e arrondissement, il promet la mise en circulation d’un tramway entre les principales gares ferroviaires, afin de réduire la saturation du métro. Il souhaite aussi atteindre 30% de logements sociaux en 2030, sans «bétonisation». Faute d’avoir réussi à développer la «coalition climat» qu’il a proposée à ses adversaires, il s’est installé en quatrième position dans les sondages.

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Entrée en campagne à un mois du scrutin, l’ex-ministre de la Santé Agnès Buzyn a remplacé Benjamin Griveaux au pied levé. Le candidat investi par La République en marche (LREM) a renoncé le 14 février, victime de la diffusion sur le web d’images privées intimes. Candidate à son premier scrutin dans le 17e arrondissement, Agnès Buzyn, 58 ans, souhaite créer une police municipale armée et déployer des «managers de rue» chargés de la propreté. Alors que son prédécesseur n’en finissait pas de dégringoler dans les sondages, cette médecin de profession espère que sa candidature redonnera du souffle à LREM.

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Tenue éloignée du pouvoir parisien depuis près de vingt ans, la droite a désigné l’ex-ministre Rachida Dati, 54 ans, pour porter ses couleurs. La maire Les Républicains (LR) du 7e arrondissement, tête de liste dans ce secteur, a axé sa campagne sur deux thèmes: la propreté et la sécurité, en promettant de créer une police municipale armée de 3.400 agents et de tripler le nombre de caméras de vidéosurveillance. Longtemps donnée troisième dans les enquêtes d’opinion, elle a effectué un bond en avant.» LIRE AUSSI – Rachida Dati: «Je suis convaincue que l’on va gagner»

La maire socialiste sortante, Anne Hidalgo, s’est lancée en janvier dans une courte campagne, avec l’ambition de briguer un second mandat. Elle place l’écologie au centre de son programme. Engagement d’une ville «100% vélo», promesse de supprimer jusqu’à 50% de places de parking, ou encore de planter 170.000 arbres… À 60 ans, elle entend incarner une alliance écolo-socialiste, avec les communistes et le parti «Génération.s». Elle se présente dans le 12e arrondissement, en deuxième position. Après avoir fait la course en tête dans les sondages, elle a récemment été rattrapée par son adversaire LR.

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Pour préparer le débat, Anne Hidalgo, a passé du temps avec deux proches, la communicante Nathalie Rastoin et Jean-François Rial, patron de Voyageurs du Monde.«De toute façon mon programme je le connais par cœur, c’est moi qui l’ai écrit à la main. Ça me permet de tout mémoriser. Je rédigeais mes réquisitoires de la même manière», déclare pour sa part Rachida Dati, niant tout sparring partner pour répéter le débat.

Après deux semaines seulement de campagne, la candidate LREM Agnès Buzyn, propulsée au dernier moment dans la course, cherchera au cours de l’émission «à se montrer telle qu’elle est en vrai», indique son directeur de campagne, Paul Midy. «Agnès mettra en lumière ses compétences, sa capacité à gérer des crises.» De son côté, Cédric Villani, ex-LREM, aura à cœur de soigner son introduction et sa conclusion. «On y va pour tout défoncer dès les cinq premières minutes», assure l’un de ses soutiens.

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Pour ce premier débat télévisé, millimétré, deux tirages au sort ont départagé les candidats sur la prise de parole et le placement. Cédric Villani a hérité du dossard numéro 1 et Anne Hidalgo s’exprimera dans la foulée. Chacun exposera à tour de rôle, dans un dialogue avec David Pujadas, sa vision de Paris, le sens de son projet, les grandes idées qui structureront son mandat.

S’ensuivront un grand débat, l’intervention de sept jeunes Parisiens, choisis par le journal 20 Minutes, pour interroger les concurrents, avant l’édito d’un journaliste de RTL. Enfin, chaque prétendant au fauteuil de maire de Paris pourra conclure en une minute.

Les thèmes choisis ont été regroupés en trois ensembles: propreté-aménagement-sécurité, écologie-mobilité-santé, économie-logement-budget-solidarité-social.Les thèmes choisis ont été regroupés en trois ensembles : propreté-aménagement-sécurité, écologie-mobilité-santé et économie-logement-budget-solidarité-social.» LIRE AUSSI – Municipales à Paris : comment les candidats ont préparé le premier débat télévisé

«Il n’est absolument pas à l’ordre du jour de repousser les élections municipales» en raison de la crise du coronavirus, a affirmé ce mercredi la porte-parole du gouvernement. «Nous ne considérons pas que la situation sanitaire justifierait à ce stade» de reporter le scrutin des 15 et 22 mars, a précisé Sibeth Ndiaye à l’issue du Conseil des ministres, en bonne partie consacré à la crise sanitaire.

Bonsoir. Bienvenue sur ce live consacré au premier débat des élections municipales à Paris, retransmis en direct sur LCI, avec 20 Minutes et RTL, à partir de 20h45.

Les invités de ce débat sont : Anne Hidalgo (maire socialiste sortante), Rachida Dati (LR), Agnès Buzyn (LREM), David Belliard (EELV), Cédric Villani (ex-LREM), Danielle Simonnet (LFI), Serge Federbusch (Aimer Paris, soutenu par le RN).

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