EN DIRECT – La sortie de Macron au théâtre perturbée par des manifestants anti-réforme des retraites | LCI – LCI
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Les grèves contre la réforme des retraites d’Emmanuel Macron
JOUR 44 – Après une nouvelle journée de manifestations, moins massive que les précédentes, la grève se poursuit dans différents secteurs et continue d’impacter l’ensemble de la société. Suivez avec nous les dernières informations.
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Comme le montrent plusieurs vidéos ayant circulé de la manifestation, ils étaient quelques dizaines à chanter : “On est là ! On est là ! Même si Macron le veut pas, nous on est là !”
Un rassemblement qui a incité la préfecture à dépêcher plusieurs dizaines de CRS afin de protéger le départ du président, une fois la pièce terminée. La scène a suscité quelques tensions entre les opposants au président et les policiers, et s’est terminé par une arrestation, celle du journaliste militant Taha Bouhafs, qui était présent dans le théâtre, quelques rangs derrière le président. Selon plusieurs de ses confrères, il a été arrêté pour “appel à un rassemblement non-déclaré”.
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Plusieurs dizaines de manifestants se sont réunis devant le théâtre des Bouffes du Nord à Paris. Dans ce théâtre, se jouait une pièce à laquelle assistait le couple Macron et au cours de laquelle, des contestataires ont tenté de s’introduire dans le théâtre, sans y parvenir, selon une source policière à LCI.
Une témoin raconte ceci à LCI : “Quelqu’un de la sécurité est descendu dans les escaliers de la corbeille en direction du parterre. Là, une quinzaine de personnes se sont levées et on a vu qu’il y avait Emmanuel et Brigitte Macron. Ils sont partis en courant. Au bout de dix minutes, Emmanuel Macron est revenu dans les Bouffes du Nord, seul. Et il est resté jusqu’à la fin du spectacle. Ensuite, il y a eu des ‘petites perturbations’ devant le théâtre.”
Comment les lancers de robes et les ballets de contestation ont renouvelé l’exercice de la grève
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La CFDT indique à LCI qu’une plainte sera déposée dès lundi matin.
“Je condamne avec la plus grande fermeté ce qu’il s’est passé cet après-midi”, a déclaré Emmanuel Macron à LCI. “Ces violences sont une honte pour notre démocratie et sont inacceptables”, poursuit le Président de la République. “Je veux dire toute ma solidarité avec cette confédération syndicale (…) La justice passera, je l’espère, le plus vite possible”, souhaite Emmanuel Macron.
A la suite de l’intrusion de plusieurs individus au siège de la CFDT cet après-midi, la CGT a tenu à faire savoir qu’elle ne “cautionnait pas ce type d’action”. Dans un communiqué, elle explique que “quels que soient les désaccords possibles entre organisations syndicales, la CGT ne cautionne pas ce type d’action.
Chaque organisation syndicale est libre de son mode de fonctionnement, de son orientation et de ses revendications”. La CGT réaffirme “que son combat est celui contre la réforme des retraites par points et le gouvernement qui l’a décidée, rédigée et qui s’entête à vouloir la faire passer malgré les mobilisations et l’opposition majoritaire dans ce pays.”
Le trafic TGV sera “quasi normal”. Sur les TER, 9 trains sur 10 circuleront. Du côté des Transilien, il vous faudra compter sur 8 trains sur 10, samedi et dimanche. Sur les RER, en moyenne, 8 trains sur 10 vont circuler.
➡️ Transilien : 8 trains sur 10
➡️ TER : 9 circulations sur 10
➡️ TGV : trafic normal
➡️ Ouigo : trafic normal
➡️ Eurostar : trafic normal
➡️ Thalys : trafic normal
➡️ Autres liaisons internationales : très peu perturbé
➡️ Intercités : 3 trains sur 5
Que s’est-il passé dans les locaux de la CFDT, ce vendredi ? Laurent Berger, patron de la centrale syndicale par d’une intrusion “violente”. Sud Rail dément tout acte de violence.
“Action surprise” ou “agression”, que s’est-il passé ce vendredi au siège de la CFDT ?
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Invité de l’émission Le Club Le Châtelier, Anasse Kazib, cheminot et délégué Sud Rail était présent au siège de la CFDT. Il donne sa version de l’intrusion “violente” évoquée par Laurent Berger, au siège de la CFDT.
“Laurent Berger peut raconter toutes les cracks qu’il veut, il n’y a pas eu d’intrusion ‘violente’ à la CFDT. Toutes les portes étaient ouvertes. C’est un siège dans lequel les gens ont le droit de venir. On est venus avec l’envie de dire ce qu’on avait à dire. C’est une coordination d’une trentaine de secteurs de la RATP et SNCF”, dit-il.
“On a un collègue qui s’est fait déchirer sa veste par un dirigeant de la CFDT. On n’ira pas porter plainte. On est venus, on a pris la parole cinq minutes. L’âge pivot n’est pas le cœur de notre bataille. La grève aux grévistes. Les assemblées nationales sont souveraines. Ce n’est pas à Laurent Berger de décider pour les grévistes”, a expliqué le syndicaliste.
“Ces actes de violence n’apporte rien au débat ni à la réforme menée en ce moment, c’est un déni de démocratie”, a déclaré Agnès Pannier-Runacher, secrétaire d’Etat au commerce, sur LCI. “Je suis choquée, c’est de l’intimidation et c’est inacceptable”, a-t-elle ajouté.
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A 12h55, une centaine de militants CGT s’est réunie devant siège CFDT situé au 4 boulevard de la Villette à Paris. Une vingtaine d’entre eux se sont introduits à l’intérieur, selon la police. A 14h30, toutes ces personnes qui participaient à cette action surprise de la coordination Ratp/Sncf étaient sorties du bâtiment. La CFDT réfléchit à porter plainte, nous indique une source policière.
“Nous vivons quotidiennement le fait que des salariés qui souhaitent ne pas faire grève se fassent insulter, se fassent menacer. Nous le condamnons à longueur de journée”, réagit Didier Aubert, le secrétaire fédéral de la CFDT Cheminots.
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Le taux de participation à la grève nationale mesuré ce matin par le groupe s’établit à 4,6%. D’après le décompte des présents/absents devant travailler sur ce vendredi 17 janvier, “19% des conducteurs, 12,9% des contrôleurs et 9,9% des aiguilleurs sont en grève”, a déclaré la SNCF dans un communiqué.
Benjamin Griveaux, candidat LaREM à la mairie de Paris, est l’invité de la matinale de LCI.
La grève contre la réforme des retraites aura-t-elle un impact sur les résultats des candidats LaREM aux élections municipales ? “Je ne le sais pas. Mais quand je leur ferai les propositions qui seront les miennes, début février, ils pourront se dire ‘on n’est peut-être pas d’accord avec tout ce qu’il propose, mais il le fera’.”
Benjamin Griveaux fait un parallèle avec Emmanuel Macron, qui avait promis la réforme des retraites, et qui malgré la protestation, est décidé à aller jusqu’au bout.
Grèves : les syndicats espèrent grossir leurs rangs avec les éboueurs
Selon le décompte syndical, la dynamique est également à la baisse, mais le chiffre national s’établit à au moins 556.000, d’après une compilation de données faite par l’AFP.
Si le patron de la CGT Philippe Martinez reconnaissait “des taux de grévistes qui fluctuent dans les entreprises en grève depuis le 5 décembre”, il notait toutefois “une ébullition comme jamais on en a connu dans ce pays” et encourageait à “poursuivre jusqu’au retrait du projet de loi”.
Selon un décompte de l’AFP, qui a additionné les relevés préfectoraux des différentes manifestations sur tout le territoire, plus de 82.000 personnes ont défilé contre les retraites dans la rue, en dehors de la capitale, jeudi 16 janvier.
Un sondage Odoxa pour France Info et Le Figaro indique que 66% des personnes interrogées continuent de trouver le mouvement de grève justifié, quand bien même ils souhaiteraient majoritairement (57%) le voir s’arrêter, en particulier chez les Franciliens (66%). Par ailleurs, ils sont 55% à juger que le retrait de l’âge-pivot est une bonne nouvelle, mais que ce geste de demi-mesure du gouvernement arrive trop tard (67%).
A Toulouse, les voeux de Jean-Luc Moudenc, maire LR qui brigue un nouveau mandat avec le soutien de LaRem, a vu ses voeux perturbés par des manifestants opposés à la réforme des retraites. Equipés d’une banderole “Emmanuel Moudenc maire des riches”, ils ont fait irruption au Palais des sports, où se déroulait la cérémonie, chantant : “On est là, on est là, même si Macron ne veut pas nous on est là”.
En réaction, le maire a pris la parole, déclarant avoir “proposé aux manifestants, en échange d’une sortie dans le calme, de prendre la parole quelques minutes”. Tout en condamnant “la violence inacceptable de l’action menée”, accusant les manifestants d’avoir “blessé” un agent et “endommagé” des portes du palais des Congrès.
Grève à la SNCF : Jean-Pierre Farandou annonce un plan d’économies en février prochain
Selon le ministère de l’Intérieur, 187.000 personnes ont manifesté ce jeudi sur l’ensemble du territoire, dont 23.000 à Paris.
La mobilisation faiblit, mais les modes d’action changent. Comment cela se traduit-il ? Nos explications.
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Grève du vendredi 17 janvier : nette amélioration à la SNCF, plus légère à la RATP
Selon la préfecture de police de Paris, 11 interpellations ont eu lieu, ce jeudi 16 janvier, en marge de la manifestation contre la réforme des retraites.
Les voeux du maire de Toulouse, Jean-Luc Moudenc ont été perturbés par des manifestants, ce jeudi 16 janvier. Brandissant notamment un panneau “Emmanuel Moudenc maire des riches”, les manifestants, dont certains portant un gilet jaune, sont montés à la tribune du Palais des sports où se tenait le maire. Ils s’y sont exprimés avant d’entonner “On est là, on est là, même si Macron ne veut pas”, un des chants des “gilets jaunes”, puis de quitter la salle.
A 17h, on dénombre, selon la préfecture de police, six interpellations, dont trois pour avoir tenté d’incendier un poteau électrique sur le trajet de la manifestation.
Dans la journée, Jean-Pierre Farandou a annoncé que la grève avait coûté, près d’un milliard d’euros à l’entreprise, ajoutant qu’il allait mettre en place un plan d’économies, dès février. Il a assuré qu’il ne supprimerait pas d’emplois “sur le terrain”, dans le cadre de ce plan.
A 16h30 ce jeudi, la police avait procédé à trois interpellations dans la capitale.
La SNCF indique que le trafic TGV sera “quasi normal”, ce vendredi. Comptez également 8 TER sur 10 et 3 Transilien sur 4.
Dans le cortège parisien, nos journalistes ont constaté la présence d’étudiants, des lycéens, des cheminots, des enseignants. “Des représentants du public et du privé”, qui affirment que leur participation est importante pour faire “front commun” contre la réforme.
Nos journalistes sont dans le cortège parisien. La manifestation se déroule dans le calme et le cortège est très étiré.
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Pour autant, vendredi 17 janvier, les transports resteront encore perturbés, en dépit d’une amélioration tendancielle et manifeste dans les transports. Le prochain rendez-vous est de toute façon fixé au 24 janvier, jour où l’intersyndicale a appelé à une mobilisation “massive” de l’ensemble des professions. Journée qui coïncidera avec l’examen du projet de loi en conseil des ministres. D’ici là, les actions vont se poursuivre, dans différentes villes et différentes professions.