EN DIRECT – “Impeachment” : Mike Pompeo a été témoin de l’appel suspect entre Trump et Zelensky – LCI – LCI
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POLÉMIQUE – Visé par une procédure de destitution amorcée par les démocrates, Donald Trump a dû publier mercredi le contenu d’une conversation téléphonique dans laquelle il demande à son homologue ukrainien d’enquêter sur Joe Biden, son possible rival des prochaines élections présidentielles. Une divulgation qui fait l’effet d’une bombe aux Etats-Unis. Suivez les dernières informations en direct.
– La rédaction de LCI
POMPEO
D’après le Wall Street Journal, Mike Pompeo aurait participé à la conversation téléphonique entre Donald Trump et le président ukrainien, le 25 juillet dernier, pendant laquelle le premier aurait demandé au second d’enquêter sur Joe Biden. L’implication du secrétaire d’Etat n’avait jusqu’ici pas été évoquée. Après cette révélation, un responsable du département d’Etat a confirmé que le chef de la diplomatie américaine faisait partie des personnes ayant écouté l’appel.
AUSTRALIE
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POMPEO
D’après le Wall Street Journal, Mike Pompeo aurait participé à la conversation téléphonique entre Donald Trump et le président ukrainien, le 25 juillet dernier, pendant laquelle le premier aurait demandé au second d’enquêter sur Joe Biden. L’implication du secrétaire d’Etat n’avait jusqu’ici pas été évoquée. Après cette révélation, un responsable du département d’Etat a confirmé que le chef de la diplomatie américaine faisait partie des personnes ayant écouté l’appel.
NOUVELLE ASSIGNATION, NOUVEAU DÉMENTI
Les élus démocrates du Congrès ont exigé de l’avocat personnel de Donald Trump, Rudy Giuliani, qu’il livre des documents liés à l’enquête ukrainienne. Rudy Giulani “a admis à la télévision qu’il avait demandé, en tant qu’avocat personnel du président, au gouvernement ukrainien de cibler l’ancien vice-président Joe Biden”, affirment les chefs, à la chambre basse, des commissions des Affaires étrangères, du Renseignement et de supervision de l’exécutif. “En plus de ce grave aveu, vous avez déclaré plus récemment être en possession de preuves –sous la forme de sms, registres d’appels téléphoniques, et d’autres communications– indiquant que vous n’agissiez pas seul et que d’autres responsables du gouvernement Trump ont pu être impliqués dans ce complot”, poursuivent-ils.
Donald Trump de son côté continue d’assurer que son échange téléphonique estival avec Volodymyr Zelensky n’avait rien de répréhensible. “Cet appel était parfait”, a-t-il martelé dans le Bureau ovale, accusant une nouvelle fois le lanceur d’alerte à l’origine de cette affaire d’avoir rapporté des éléments inexacts.
ASSIGNATION
Majoritaire à la Chambre des représentants, le camp démocrate vient d’assigner le secrétaire d’Etat Mike Pompeo à produire des documents sur le dossier ukrainien, dans le cadre de l’enquête ukrainienne. “Votre refus de respecter cette injonction constituera la preuve d’une entrave à l’enquête de la Chambre”, ont d’ores et déjà écrit les chefs des commissions des Affaires étrangères, du Renseignement et de supervision de l’exécutif.
CNN, qui révèle l’information, rapporte que ces derniers avaient déjà demandé, le 9 septembre, à Mike Pompeo, de produire six catégories de documents “reliés aux efforts rapportés du président Trump et de ses proches de mettre la pression sur le gouvernement ukrainien pour être assisté dans son objectif d’être réélu”. Une demande en forme d’ultimatum au 16 septembre, non respecté, et qui est donc reformulée, cette fois au 4 octobre. Toute absence de réponse “ne laissera d’autre choix à nos comités que de poursuivre leur procédure”.
ACCÉLÉRATION
Dans le camp démocrate, on entend aller vite pour lancer la procédure de destitution contre Donald Trump. D’ordinaire réservée sur cette question, la patronne de la Chambre des représentants Nancy Pelosi a indiqué que ‘les documents fournis par la Maison Blanche avaient de fait accéléré” la cadence en vue du développement de la procédure. “Le président a trahi son serment, mis en péril la sécurité nationale et l’intégrité des élections”, a-t-elle tancé, sans toutefois préciser un calendrier à venir sur la procédure.
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TRUMP RIPOSTE
Donald Trump a proféré des menaces à peine voilées à l’égard du lanceur d’alerte et de ses informateurs lors d’une rencontre privée dont un enregistrement a été diffusé jeudi par le quotidien américain Los Angeles Times. “Qui est la personne qui a donné au lanceur d’alerte l’information? Parce qu’elle s’assimile à un espion”, entend-on le président américain déclarer dans la bande sonore. “Vous savez ce qu’on faisait au bon vieux temps quand nous étions malins ? (…) Les espions et la trahison, on traitait ça un peu différemment qu’aujourd’hui.”
DEMOCRATES
“C’est une manoeuvre pour étouffer” l’affaire”. La chef des démocrates au Congrès américain Nancy Pelosi a accusé jeudi la Maison Blanche qui a enregistré, selon un lanceur d’alerte, le compte-rendu de l’appel téléphonique entre Donald Trump et le président ukrainien Volodymyr Zelensky sur un serveur réservé aux contenus classés ou sensibles.
LANCEUR D’ALERTE
La Maison Blanche dénonce “l’hystérie” des démocrates et des médias.
INGÉRENCE
Selon la plainte du lanceur d’alerte qui a permis de lancer la procédure de destitution, Donald Trump a bel et bien sollicité l'”ingérence” d’un pays étranger dans l’élection de 2020.
Après cette conversation, le lanceur d’alerte affirme que que la Maison Blanche a tenté de restreindre l’accès aux notes sur l’appel entre Donald Trump et le président ukrainien Volodymyr Zelensky du 25 juillet.
“Dans le cadre de mes fonctions officielles, j’ai été informé par plusieurs responsables du gouvernement américain que le président des Etats-Unis utilisait les capacités de sa fonction pour solliciter l’ingérence d’un pays étranger dans l’élection de 2020 aux Etats-Unis”, explique-t-il dans ce document daté du 12 août. “Au cours des jours suivant l’appel, j’ai appris de plusieurs responsables américains que de hauts responsables de la Maison Blanche étaient intervenus pour ‘verrouiller’ toutes les archives liées à l’appel téléphonique”.
PREMIÈRE ÉTAPE
Selon l
es informations recueillies par le journal américain le “Washington Post”, jeudi, 218 membres de la Chambre des représentants, la chambre basse, ont voté pour l’ouverture d’une enquête de destitution visant à déterminer si le président avait commis des “crimes et délits graves”. Parmi ceux-ci, 25 sont allés plus loin et ont déclaré qu’ils soutenaient la destitution du président.Composé de 218 élus démocrates, et d’un élu indépendant, ils forment désormais une majorité simple au sein de la Chambre des représentants.
Cette première étape durant laquelle la Chambre des représentants enquête et vote, à une majorité simple (218 voix sur 435), des articles de mise en accusation détaillant les faits reprochés au président, s’appelle “impeachment” en anglais.
En cas de mise en accusation, le Sénat, chambre haute du Congrès, procède au procès du président. Au terme des débats, les 100 sénateurs votent sur chaque article. Il faut une majorité de deux tiers pour condamner, auquel cas la destitution est automatique et sans appel. Autrement, le président est acquitté.
Toutes les précisions sur le déroulement de la procédure dans cet article :
Donald Trump : la procédure de destitution peut-elle aboutir ?
DESTITUTION
Les démocrates ont lancé mardi la première étape de la mise en accusation solennelle du président, une procédure rare et explosive qui a peu de chances d’aboutir à sa destitution, mais jette une ombre sur sa campagne de réélection.
Procédure de destitution contre Trump : l'”impeachment”, une solution déjà utilisée mais jamais concrétisée
UKRAINE
Interrogé sur l’affaire ce mercredi, le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a assuré que “personne” n’avait fait pression sur lui, évoquant un échange téléphonique “normal” avec Donald Trump. “Ce fut un bon échange téléphonique, normal”, a-t-il affirmé lors d’une rencontre avec le président américain à New York. “Personne n’a fait pression sur moi”, a-t-il ajouté, insistant sur le fait qu’il ne voulait “pas être impliqué dans les élections aux Etats-Unis”.
ÉCHANGE POLÉMIQUE
Face aux critiques, Donald Trump a dû publier mercredi le contenu d’une conversation téléphonique dans laquelle il demande à son homologue ukrainien, Volodymyr Zelensky, d’enquêter sur son rival Joe Biden. Pour en savoir plus, l’article ci-dessous est fait pour vous.
Affaire avec l’Ukraine : Donald Trump a bien demandé à son homologue d’enquêter sur Joe Biden
BIENVENUE
Bonsoir à toutes et à tous, bienvenue dans ce direct pour suivre les derniers développements autour de “l’affaire ukrainienne” à laquelle fait face Donald Trump depuis quelques jours. Affaire qui a poussé l’opposition démocrate à lancer mardi la première étape de la mise en accusation solennelle du président américain, qui, bien qu’elle ait peu de chances d’aboutir, pourrait conduire à sa destitution.
Un échange “accablant” pour les démocrates, mais jugé “normal” par les deux dirigeants concernés. Menacé par une procédure de destitution explosive, Donald Trump a dû publier mercredi 25 septembre le contenu d’une conversation téléphonique dans laquelle il demande à son homologue ukrainien, Volodymyr Zelensy, d’enquêter sur son possible rival aux élections présidentielles de 2020, Joe Biden.
Dans la foulée de cette publication, le locataire de la Maison Blanche a assuré que cette conversation était parfaitement “anodine” et qu’il n’avait exercé “aucune pression”. Très en colère, il a dénoncé une affaire “montée de toutes pièces”, se disant victime de “la plus grande chasse aux sorcières de l’histoire américaine”. Son de cloche similaire du côté de Volodymyr Zelensy, pour qui “ce fut un bon échange téléphonique, normal”, affirmant que “personne” n’avait fait pression sur lui.
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Reste qu’à 400 jours du scrutin, et malgré ces dénégations, les démocrates ont jugé que la transcription reflétait “sans ambiguïté un abus choquant et accablant de la fonction présidentielle pour un gain politique personnel”. Et c’est dès mardi qu’a été lancée la première étape de la mise en accusation solennelle du président, une procédure rare qui, bien qu’elle jette une ombre sur sa campagne de réélection, a toutefois peu de chances d’aboutir à sa destitution.
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