EN DIRECT – Guerre en Ukraine: pour Macron, l’ambition russe est de “prendre le contrôle de toute l’Ukraine” – BFMTV

De nouveaux pourparlers entre la Russie et l’Ukraine ont démarré à la frontière bélarusso-polonaise ce jeudi, selon le conseiller de la présidence ukrainienne Mikhaïlo Podoliak.

“Nous commençons à discuter avec les représentants russes. Les points clés à l’agenda sont un cessez-le-feu immédiat, un armistice et des couloirs humanitaires pour l’évacuation des civils des villes et villages détruits ou constamment bombardés”, a-t-il dit sur Twitter, publiant une photo des membres des deux délégations à la table des négociations.

La Géorgie a officiellement déposé sa candidature pour intégrer l’Union européenne.

Emmanuel Macron a fait part de sa préoccupation après son appel avec Vladimir Poutine ce jeudi. Après cette conversation, l’Élysée indique que le président est “pessimiste” et qu’il pense que “le pire est à venir”. Pour lui, le but de Vladimir Poutine est de “prendre le contrôle de toute l’Ukraine”.

Selon l’Élysée, “rien dans ce que Poutine a dit aujourd’hui n’est de nature à rassurer, il a montré une très grande détermination” et “a développé un narratif sur la denazification, ce qui laisse entendre que son objectif est le contrôle de l’Ukraine dans son entier”.

Le ministre britannique de la Défense Ben Wallace a appelé jeudi à Tallinn le président russe Vladimir Poutine, dont les troupes ont envahi l’Ukraine, à “arrêter ce qu’il fait”, estimant qu’il “n’est pas trop tard”.

“Le message au président Poutine est : Arrêtez. Il n’est pas trop tard pour arrêter ce que vous faites. Ce que vous avez fait jusqu’à présent est illégal et vous risquez d’être isolé pour les décennies à venir”, a dit M. Wallace, lors d’une conférence de presse donnée avec son homologue estonien Kalle Laanet.

L’Allemagne s’attend à ce que les sanctions prises par les Occidentaux contre la Russie, en représailles de l’invasion de l’Ukraine, aient d”importantes répercussions” sur sa propre économie, a indiqué jeudi le ministre de l’Economie Robert Habeck.

“L’impact des sanctions et de la guerre est tel que l’on peut craindre que même de petites perturbations aient d’importantes répercussions”, a-t-il dit, qualifiant ces effets de “prévisibles et déjà partiellement perceptibles”.

Moscou pourrait accroître ses exigences vis-à-vis de Kiev. C’est ce qu’a déclaré le président Vladimir Poutine à Emmanuel Macron lors de leur échange téléphonique jeudi matin, selon le Kremlin.

Vladimir Poutine a exprimé jeudi son intention de poursuivre “sans compromis” son offensive contre les “nationalistes” en Ukraine, lors d’un entretien téléphonique avec le président français Emmanuel Macron, selon le Kremlin.

Lors de cet entretien, Vladimir Poutine a également exprimé son “désaccord” avec un discours la veille d’Emmanuel Macron consacré à l’Ukraine, et menacé d’ajouter des “exigences supplémentaires” à sa liste déjà longue de demandes envers Kiev en vue de pourparlers, a ajouté la même source.

La Russie veut soumettre la ville ukrainienne de Marioupol à un “blocus”, selon le maire de cette commune portuaire et industrielle du sud du pays.

“L’Europe et la France vont continuer” à accueillir des réfugiés venus d’Ukraine, a fait savoir Jean Castex sur le plateau de TF1 ce midi. “C’est un problème européen auquel la France va évidemment prendre sa part, c’est sa tradition”, a-t-il déclaré.

Jean Castex a aussi fait savoir que Gérald Darmanin présiderait en début d’après-midi un Conseil des ministres de l’Intérieur à ce sujet “pour voir comment cette solidarité va se manifester”.

“Nous allons sûrement ouvrir un mécanisme qui va proposer, offrir à tous ces réfugiés ukrainiens. On en attend potentiellement 8 millions, 1 million d’entre eux a déjà quitté l’Ukraine. “Une protection équivalente au statut de réfugié” est prévu pour ces personnes, a encore fait valoir Jean Castex. “On prépare ces arrivées”.

La délégation ukrainienne souhaite “au minimum” obtenir des “couloirs humanitaires” lors des négociations prévues jeudi avec la Russie, qui a déclenché il y a une semaine une invasion de l’Ukraine, a déclaré l’un des négociateurs ukrainiens.

“D’ici deux heures, nous commencerons (les négociations). Le programme au minimum: des couloirs humanitaires. Le reste sera selon les circonstances”, a indiqué David Arakhamia sur Facebook.

Le chef du gouvernement a jugé “indispensable” de maintenir un lien diplomatique avec la Russie, quelques heures après l’échange téléphonique entre Emmanuel Macron et Vladimir Poutine, une discussion d’1h30 ce matin.

Selon Jean Castex, le président français et le président russe “ont évoqué les questions humanitaires”, mais “Poutine reste sur ses positions de démilitarisation de l’Ukraine et cela n’est pas acceptable”.

“Notre logique, nous , ce n’est pas une logique de guerre mais une logique de désescalade. Mais c’est incontestablement très difficile”, a poursuivi le Premier ministre au JT de TF1.

Le conseil des gouverneurs de l’AIEA, gendarme onusien du nucléaire, a adopté jeudi une résolution appelant la Russie à “cesser immédiatement les actions contre les sites nucléaires ukrainiens”, mis en danger par la guerre qui fait rage.

Le texte “déplore” l’invasion russe, estimant qu’elle “pose des menaces graves et directes à la sécurité” de ces lieux et de leur personnel, avec “le risque d’un accident ou incident nucléaire qui mettrait en danger la population de l’Ukraine, des Etats voisins et de la communauté internationale”.

La Haute-Commissaire de l’ONU aux droits de l’homme a mis en garde jeudi la communauté internationale contre la menace nucléaire qui pèse sur “l’ensemble de l’humanité” suite à l’invasion russe en Ukraine.

“L’élévation du niveau d’alerte des armes nucléaires souligne la gravité des risques qui pèsent pour l’ensemble de l’humanité”, a déclaré Michelle Bachelet, devant le Conseil des droits de l’homme.

L’ONU a dénoncé jeudi l'”énorme impact” de l’invasion russe sur des millions de personnes en Ukraine, au moment où le Conseil des droits de l’homme est saisi d’une demande d’enquête internationale.

“L’attaque qui a débuté le 24 février est en train d’avoir un énorme impact sur les droits de l’homme de millions de personnes à travers l’Ukraine”, a déclaré la Haute-Commissaire aux droits de l’homme Michelle Bachelet, à l’ouverture des débats au Conseil.

L’Unicef a lancé jeudi un appel aux dons pour venir en aide à la population ukrainienne, notamment les enfants, et chiffre à 400 millions d’euros les besoins les plus “immédiats” face à la crise humanitaire déclenchée par l’invasion russe.

“L’heure est grave, nous avons besoin de mobiliser des équipes alors que les Ukrainiens ont de plus en plus de difficultés pour avoir accès à une aide”, a déclaré le directeur régional adjoint de l’Unicef en Europe, Philippe Cori, lors d’une conférence de presse.

Il a estimé que “plus de la moitié” du million d’Ukrainiens échappant à la guerre déclenchée par le président russe Vladimir Poutine étaient des enfants, et que le nombre de réfugiés risquait de s’élever à quatre millions de personnes “si les combats ne s’arrêtent pas”.

L’Ukraine a appelé jeudi à la suspension de la participation de la Russie à l’Organisation mondiale du commerce, une semaine après l’invasion russe.

A l’OMC comme dans d’autres organisations internationales à Genève et ailleurs, les autorités ukrainiennes multiplient les actions pour isoler la Russie.

Dans un tweet, la Représentation de l’Ukraine auprès des organisations internationales à Genève a annoncé jeudi avoir “informé les Membres de l’OMC de sa décision d’imposer un embargo économique complet et de ne plus appliquer les Accords de l’OMC dans ses relations avec la Russie”.

Le tweet appelle les autres pays membres de l’OMC “à se ranger du côté de l’Ukraine en prenant des mesures similaires de restriction des échanges” commerciaux avec la Russie.

Lees forces armées ukrainiennes ont partagé ce jeudi sur les réseaux sociaux des photos d’immeuble d’habitation endommagés par des frappes, accusant l’armée russe de frapper des civils.

Les photos ont été prises à Tchernihiv, au nord-est de Kiev, précisent les forces ukrainiennes.

Emmanuel Macron a de nouveau parlé jeudi avec son homologue russe Vladimir Poutine, puis a appelé le président ukrainien Volodymyr Zelensky, a annoncé l’Elysée.

L’échange avec le président russe, qui a duré 1h30 selon la présidence, est le troisième entre les deux hommes depuis le début de l’invasion de l’Ukraine par l’armée russe le 24 février.

Le géant suédois de l’ameublement Ikea a annoncé jeudi la suspension de ses activités en Russie et au Bélarus, affectant près de 15.000 employés, 17 magasins et trois sites de production.

“La guerre a un énorme impact humain et se traduit aussi par des perturbations graves de la chaîne de production et de commerce, raisons pour lesquelles les sociétés du groupe ont décidé de suspendre temporairement les activités d’Ikea en Russie”, indique le groupe dans un communiqué adressé à l’AFP, mentionnant aussi une suspension au Bélarus.

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Le bourdon de la cathédrale Notre-Dame de Paris a retenti ce jeudi à midi, comme les cloches d’autres cathédrales en Europe, “pour appeler à la paix en Europe.

Paris répond ainsi à un appel de l’association européenne des architectes et oeuvres des cathédrales basée à Cologne (Allemagne).

“Nous, responsables des grandes cathédrales et églises d’Europe, ne souhaitons pas rester silencieux face à la guerre en Ukraine”, indique cet appel. Les cloches vont sonner 7 minutes, “chaque minutes pour un jour de cette guerre absurde”, précise-t-il.

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Les ministres européens de l’Intérieur, réunis jeudi à Bruxelles, espèrent être en mesure d’adopter d’ici “quelques jours” un statut offrant une protection temporaire aux Ukrainiens fuyant la guerre mais sont divisés sur l’accueil des réfugiés d’une autre nationalité.

Les Vingt-Sept avaient soutenu dimanche à une “grande majorité” le projet d’octroyer une protection temporaire aux réfugiés fuyant l’Ukraine après l’invasion russe, au-delà des 90 jours pendant lesquels les détenteurs d’un passeport ukrainien peuvent rester sans visa dans l’Union européenne.

“Nous espérons acter aujourd’hui l’accord pour que dans les tout prochains jours, nous puissions adopter définitivement cette protection temporaire, qui sera d’application directe”, a indiqué à son arrivée le ministre français de l’Intérieur Gérald Darmanin.

“Pour l’amour de Dieu, protégez les civils” en Ukraine et “laissez nous faire notre travail”, a lancé jeudi le responsable de l’aide humanitaire de l’ONU aux belligérants ukrainiens et surtout russes, dans un entretien à l’AFP.

“Maintenant que nous avons les ressources pour faire le travail, nous avons besoin que les parties au conflit nous permettent de le faire et remplissent leurs responsabilités au regard du droit international humanitaire”, a insisté Martin Griffiths à Genève, soulignant que grâce à la générosité des donateurs l’ONU avait récolté en deux jours 1,5 milliard de dollars sur les 1,7 milliard d’aide d’urgence demandés.

• Paris recommande aux Français dont la présence n’est pas essentielle en Russie de partir. Le Quai d’Orsay a mis à jour ses conseils aux voyageurs et recommande “fortement” aux ressortissants français dont la présence n’est pas essentielle en Russie de s’organiser pour partir.

• Moscou accuse l’Occident de penser “à la guerre nucléaire”. Le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov a estimé jeudi que les dirigeants occidentaux pensait à une guerre nucléaire dans leur conflit avec la Russie. “Tout le monde sait qu’une troisième guerre mondiale ne peut être que nucléaire, mais j’attire votre attention sur le fait que c’est dans l’esprit des politiques occidentaux, pas dans celui des Russes”, a-t-il dit lors d’une conférence de presse en ligne, avant d’estimer que des plans “d’une guerre réelle” contre Moscou sont en train d’être élaborés.

• Volodymyr Zelensky promet de tout reconstruire et que la Russie paiera. “Nous allons reconstruire chaque immeuble, chaque rue, chaque ville et nous disons à la Russie: apprenez le mot ‘réparations'”, a déclaré le président ukrainien dans une adresse vidéo. “Vous allez nous rembourser pleinement tout ce que vous avait fait contre notre État, contre chaque Ukrainien”, a-t-il poursuivi.

• Pour Jean-Yves Le Drian, “il est possible que le pire soit devant nous”. “Il est possible que le pire soit devant nous”, a estimé ce jeudi matin le ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian. “On peut craindre une logique de siège. Le désastre continue et l’agression ignoble de la Russie se poursuit. (…) Nous sommes aussi déterminés que Vladimir Poutine, peut-être même bien plus”, a-t-il ajouté sur France 2.

La Russie va payer pour tous les dommages infligés à l’Ukraine, a affirmé ce jeudi le président ukrainien Volodymyr Zelensky, tout en promettant de “reconstruire chaque immeuble” détruit par les frappes russes.

“Nous allons reconstruire chaque immeuble, chaque rue, chaque ville et nous disons à la Russie: apprenez le mot ‘réparations'”, a-t-il déclaré dans une adresse vidéo.

“Vous allez nous rembourser pleinement tout ce que vous avait fait contre notre Etat, contre chaque Ukrainien”, a-t-il poursuivi.

Le gouvernement français a annoncé jeudi avoir saisi un yacht, propriété d’une société liée à Igor Setchine, patron du groupe pétrolier russe Rosneft, dans un chantier naval de La Ciotat, dans le sud de la France.

“La douane française a procédé à la saisie du yacht Amore Vero à La Ciotat, dans le cadre de la mise en oeuvre des sanctions de l’Union européenne à l’encontre de la Russie”, indique le ministère français de l’Économie et des Finances dans un communiqué.

Ce yacht est “détenu par une société dont Igor Setchine, dirigeant de la société Rosneft, a été identifié comme le principal actionnaire”, ajoute le ministère.

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Sergueï Lavrov, chef de la diplomatie russe, s’en est pris à Emmanuel Macron, l’accusant de museler une journaliste française, qui travaille dans le Donbass.

“Le président Macron s’est exprimé et il a dit qu’il ne fallait pas accuser Zelensky mais une journaliste française lui a répondu. Elle qui s’est rendue au Donbass a publié ses observations des pilonnages des écoles, de meutres de deux femmes qui travaillaient dans ces écoles et a appelé les Occidentaux à regarder la vérité en face. Elle n’a pas eu le droit de faire sa publication”, a-t-il estimé, en référence alors que Anne-Laure Bonnel, journaliste française est intervenue dans une émission de télévision pour dénoncer des frappes ukrainiennes sur la population civile dans cette péninsule.

Si les victimes civiles dans ce conflit sont réelles, d’autres journalistes ayant couvert ce conflit dénonce une vision pro-séparatiste, reprise ce jeudi par Moscou tandis que les troupes russes envahissent l’Ukraine.

Le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov a estimé jeudi que les dirigeants occidentaux pensait à une guerre nucléaire dans leur conflit avec la Russie.

“Tout le monde sait qu’une troisième guerre mondiale ne peut être que nucléaire, mais j’attire votre attention sur le fait que c’est dans l’esprit des politiques occidentaux, pas dans celui des Russes”, a-t-il dit lors d’une conférence de presse en ligne, avant d’estimer que des plans “d’une guerre réelle” contre Moscou sont en train d’être élaborés.

Yelena Osipova, une activiste âgée qui a survécu au siège de Leningrad, a été arrêtée mercredi soir à Saint-Pétersbourg alors qu’elle participait à un rassemblement en soutien avec l’Ukraine, rapportent de nombreux médias, dont le Guardian.

Sur des vidéos publiées sur les réseaux sociaux, cette femme âgée, applaudie par la foule, est prise fermement par les bras par deux policiers, avant d’être emmenée.

L’armée ukrainienne affirme avoir tué environ 9000 soldats russes depuis le début de l’invasion russe dans le pays, selon un bilan ce jeudi publié par les forces armées ukrainiennes.

Les forces armées ukrainiennes affirment également avoir détruit 217 chars, 900 véhicules de combat blindés, 31 hélicoptères, 30 avions.

Le ministre français de l’Intérieur Gérald Darmanin a annoncé jeudi que son homologue britannique allait “installer une sorte de consulat” à Calais où “plusieurs dizaines” de réfugiés ukrainiens, selon lui, se sont présentés depuis mercredi.

Fuyant l’invasion de leur pays par la Russie, “plusieurs dizaines d’Ukrainiens se sont présentés déjà depuis hier à Calais, et devant le tunnel (sous la Manche) ou devant le port” pour rejoindre leur familles en Grande-Bretagne, a déclaré Gérald Darmanin sur France Inter.

Le ministre de l’Intérieur a affirmé avoir obtenu l’accord de son homologue Priti Patel d’installer “une sorte de consulat à Calais”, avec l’envoi d’un agent consulaire britannique sur place, pour faciliter la délivrance des visas.

Paris avait demandé mardi à Londres d’assouplir ses conditions d’octroi de visas aux réfugiés ukrainiens, craignant un blocage des familles dans le Nord de la France sans solution.

Le ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian se rend ce jeudi en Moldavie, pour superviser l’arrivéed d’un “premier don de près de 40 tonnes de matériel humanitaire d’urgence”.

Dans un communiqué, le ministère précise “la France va plus largement renforcer son action pour contribuer au développement économique de (la Moldavie), ainsi qu’à sa sécurité énergétique”.

Le ministre s’entretiendra lors de son déplacement avec Maia Sandu, présidente de la République de Moldavie, et avec Nicu Popescu, vice-premier ministre et ministre des Affaires étrangères et de l’Intégration européenne.

“Ce que nous faisons, c’est renchérir au maximum le coût de la guerre pour la Russie, pour que Vladimir Poutine soit obligé de revoir ses plans et ses calculs”, a déclaré Gabriel Attal sur franceinfo, revenant sur les nombreuses sanctions économiques prises contre la Russie.

“Probablement que pour Vladimir Poutine, les choses ne se passent pas comme prévu. Il ne s’attendait probablement pas à une telle mobilisation aussi rapide et aussi forte, au niveau européen et international”, a ajouté le porte-parole du gouvernement.

“Nous avons dit (aux Français de Kiev) qu’ils pouvaient quitter la ville. Il y a une route sud qui a été ouverte pour leur permettre de quitter la ville”, a déclaré Gabriel Attal ce jeudi.

“On a des personnels diplomatiques qui sont restés sur place, contrairement à d’autres pays, pour porter assistance à nos ressortissants”, a-t-il précisé.

“On avait au début du conflit autour de 1000 ressortissants français sur place, il y en a d’autres qui se sont signalés”, a-t-il expliqué, précisant que “entre 500 et 600 Français qui ont pu quitter la ville de Kiev”. “Nous suivons de très près ceux qui sont encore présents”, a-t-il assuré.

Invité de jeudi matin de franceinfo, le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal s’est exprimé sur la guerre en Ukraine. “La priorité pour la France, pour l’Europe et nos alliés”, c’est d’enrayer “l’escalade et essayer de négocier un cessez-le-feu”, “pour qu’il puisse avoir une négocaition sur la sortie de cette crise”, a-t-il déclaré.

Car “on ne négocie pas sur un pistolet sur la tempe, je parle des Ukrianiens assiégés par les Russes”, a-t-il ajouté. Un duxième round de pourpalers est prévu ce jeudi entre les délégations russes et ukrainiennes.

Gabriel Attal a également prévenu,qu'”au regard de l’offensive russe qui s’accroît, on doit s’attendre, malheureusement, à des scènes de détresse pour les Ukrainiens”. “On en voit déjà, des familles qui sont séparées, des pèree qui doivent rester combattre, des mères avec les enfants qui doivent fuir. On peut s’attendre aussi à des situations de sièges, de combats de rue”.

Le gouvernement britannique a annoncé jeudi qu’il allait bannir l’accès des entreprises russes des secteurs de l’aviation et de l’aérospatiale aux services britanniques d’assurance et de réassurance, renforçant encore son train de sanctions après l’invasion de l’Ukraine.

“Les compagnies russes des secteurs de l’aviation ou de l’aérospatiale seront empêchées de faire un usage direct ou indirect des services d’assurance ou de réassurance basés au Royaume-Uni”, a indiqué le Trésor dans un communiqué. Londres étant un des leaders mondiaux dans ce secteur, “cette mesure limitera fortement (leur) accès au marché mondial de l’assurance et de la réassurance”, a-t-il ajouté.

La radio indépendante russe Ekho Moskvy (Echo de Moscou), figure historique du paysage médiatique russe, a annoncé jeudi son auto-dissolution, après son interdiction d’antenne par les autorités du fait de sa couverture de l’invasion de l’Ukraine.

“La majorité du conseil d’administration d’Ekho Moskvy a pris la décision de dissoudre la radio et le site internet d’Ekho Moskvy”, a écrit sur son compte Telegram son rédacteur en chef, Alexeï Venediktov.

Le réseau social Twitter a à son tour bloqué les comptes des médias russes RT et Sputnik dans l’Union européenne, conséquence d’une interdiction décidée par les États membres et entrée en vigueur mercredi.

Ces deux médias sont accusés d’être des instruments de “désinformation” de Moscou dans sa guerre contre l’Ukraine, selon la décision des Etats membres de l’UE.

Il est désormais impossible de consulter les différents comptes Twitter de RT et Sputnik. Quand on essaie, la mention “Compte à accès restreint” s’affiche.

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Les sportifs russes et bélarusses seront finalement exclus des Jeux paralympiques d’hiver de Pékin, a annoncé jeudi le Comité international paralympique (CIP), à la veille de l’ouverture de la compétition.

Saisi à la suite de l’invasion russe en Ukraine à laquelle collabore le Belarus, le CIP avait annoncé mercredi que ces sportifs pourraient participer aux Jeux sous bannière neutre, une décision qui avait été contestée dans plusieurs pays.

Le Quai d’Orsay a mis à jour ses conseils aux voyageurs et recommande “fortement” aux ressortissants français dont la présence n’est pas essentielle en Russie de s’organiser pour partir.

“Il est fortement recommandé aux ressortissants français, dont la présence et celle de leur famille n’est pas essentielle en Russie, de prendre leurs dispositions pour quitter le pays par les liaisons encore existantes”, écrit ainsi le ministère des Affaires étrangères.

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L’Allemagne a décidé d’accroître ses livraisons d’armes à l’Ukraine en guerre en lui dépêchant 2700 missiles antiaériens supplémentaires, a indiqué ce jeudi à l’AFP une source gouvernementale.

Le gouvernement “a approuvé un soutien supplémentaire à l’Ukraine”, a souligné cette source, en parlant de missiles de type STRELA, de fabrication soviétique et qui proviennent des stocks de l’armée de l’ancienne Allemagne de l’Est communiste, intégrés dans l’armée nationale suite à la réunification allemande en 1990.

Invité sur France Inter ce jeudi matin, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin annonce que 800 Ukrainiens sont arrivés en France depuis le début de l’offensive russe, alors qu’un million ont déjà quitté le pays selon l’ONU.

“Aujourd’hui, nous avons eu 800 Ukrainiens qui sont arrivés sur le sol français depuis le 25-26 février, parfois pour être en transit vers l’Espagne ou l’Angleterre”, détaille-t-il, rappelant que “la France prendra toute sa part”, comme l’a dit Emmanuel Macron mercredi soir.

“Il faut s’attendre à beaucoup beaucoup d’Ukrainiens qui quittent leur pays en guerre. Peut-être jusqu’à sept à dix millions de personnes seront déplacées, c’est en tout cas les prévisions les plus pessimistes auxquelles ils font s’attendre dans les prochaines semaines”, fait valoir Gérald Darmanin.

Invité de France 2 ce jeudi matin, le ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian lance un avertissement sur la guerre en Ukraine. “Il est possible que le pire soit devant nous”, estime le ministre.

“On peut craindre une logique de siège. Le désastre continue et l’agression ignoble de la Russie se poursuit. (…) Nous sommes aussi déterminés que Vladimir Poutine, peut-être même bien plus”, ajoute Jean-Yves Le Drian.

“A peu près un millier de Français et binationaux sont encore en Ukraine”, précise encore le ministre. “Nous leur conseillons toujours de sortir par la voie sud. Nous les suivons tous individuellement. Ces Français sont en relation directe avec notre ambassade“.

· Plusieurs explosions dans la nuit à Kiev. Une semaine après le début de l’offensive russe en Ukraine, plusieurs explosions ont été entendues à Kiev, dans la soirée de mercredi, ainsi que dans la nuit, rapporte ce jeudi matin notre envoyé spécial sur place. Une première explosion a été entendue vers 21 heures mercredi aux abords de la gare centrale. Cette explosion a été causée par une roquette russe, interceptée par le système de protection ukrainien.

· L’armée ukrainienne confirme la prise de la ville de Kherson par les Russes. Au sud du pays, la Russie poursuit son avancée. Des responsables ukrainiens ont confirmé dans la nuit de mercredi à jeudi la présence de l’armée russe à Kherson, grande ville du sud du pays que Moscou a annoncé avoir capturée après des combats acharnés. Il s’agit de la plus grande ville prise par les forces russes depuis le début de l’invasion il y a sept jours.

· De nouveaux pourparlers attendus ce jeudi. Après une semaine d’offensive, des pourparlers autour d’un cessez-le-feu doivent à nouveau se tenir ce jeudi matin entre les délégations russe et ukrainienne, au Bélarus. De premières discussions lundi, également au Bélarus, n’avaient donné aucun résultat tangible, Kiev ayant réclamé l’arrêt immédiat de l’invasion, tandis que Moscou avait semblé attendre une reddition.

· Un million de réfugiés en une semaine. Un million de réfugiés ont fui l’Ukraine à destination des pays voisins depuis le début de l’invasion russe jeudi dernier, a affirmé le haut-commissaire des Nations unies aux réfugiés, Filippo Grandi.

L’hebdomadaire américain Time rend hommage à l’Ukraine sur sa Une ce jeudi, une semaine après le début de l’offensive russe dans le pays.

Sur fond de drapeau ukrainien, le magazine affiche, en ukrainien, une citation du président Volodymyr Zelensky; “La vie l’emportera sur la mort, et la lumière l’emportera sur l’obscurité”.

Outre l’explosion aux abords de la gare centrale mercredi soir, les sirènes ont retenti à Kiev dans la nuit de mercredi à jeudi, explique ce jeudi matin notre envoyé spécial dans la capitale ukrainienne, Jérémie Paire, alors que cette sirène d’alarme pour prévenir des bombardements sonne à nouveau en direct pendant son duplex.

“C’est la cinquième (sirène). Cette nuit, il y en a eu une, à 1h22 pour être très précis, suivie 23 minutes plus tard par une très forte explosion aux alentours d’1h45. La dernière sirène était à 4h27”, explique Jérémie Paire, avant d’aller se mettre à l’abris.

L’avancée militaire de la Russie dans le sud du pays, à Kherson, intervient à quelques heures seulement de nouveaux pourparlers autour d’un cessez-le-feu auxquels elle a consenti.

Ces négociations commenceront jeudi matin dans un lieu au Bélarus situé “non loin de la frontière avec la Pologne”, a précisé le négociateur russe Vladimir Medinski.

De premières discussions lundi, également au Bélarus, n’avaient donné aucun résultat tangible, Kiev ayant réclamé l’arrêt immédiat de l’invasion, tandis que Moscou avait semblé attendre une reddition.

Une très forte explosion a été entendue à Kiev aux abords de la gare centrale et d’un hôtel Ibis mercredi soir, aux alentours de 21 heures locales, selon notre envoyé spécial sur place Jérémie Paire.

Peu auparavant, les sirènes d’alerte avaient retenti dans la ville. Les autorités avaient prévenu les habitants de se cacher dans des abris juste avant l’explosion.

Selon l’agence de presse ukrainienne Interfax-Ukraine, l’explosion entendue près de la gare centrale de Kiev ce soir a été causée par un missile russe détourné par les Ukrainiens, par un système qui permet de détruire les roquettes en vol.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky s’est félicité dans la nuit de mercredi à jeudi d’avoir contrecarré les plans “sournois” de la Russie qui a envahi son pays, se disant fier de la résistance “héroïque” des Ukrainiens.

“Nous sommes une nation qui a cassé les plans de l’ennemi en une semaine. Des plans écrits depuis des années: sournois, pleins de haine pour notre pays, notre peuple”, a déclaré Volodymyr Zelensly dans une vidéo publiée sur Telegram.

Le procureur de la Cour pénale internationale a annoncé mercredi soir “l’ouverture immédiate” d’une enquête sur la situation en Ukraine, où seraient perpétrés des crimes de guerre, après avoir reçu le feu vert de 39 Etats parties de la CPI.

“Je viens d’aviser la présidence de la CPI de ma décision d’ouvrir immédiatement une enquête sur la situation” en Ukraine, a indiqué le procureur général, le Britannique Karim Khan, dans un communiqué. “Notre travail de recueil de preuves a commencé”.

Parmi les pays ayant donné leur feu vert: tous les membres de l’Union européenne, mais aussi l’Australie, le Canada, la Nouvelle-Zélande ou encore la Suisse. Des pays d’Amérique latine comme la Colombie et le Costa Rica ont également donné leur aval.

Des responsables ukrainiens ont confirmé dans la nuit de mercredi à jeudi la présence de l’armée russe à Kherson, grande ville du sud du pays que Moscou avait annoncé avoir capturée dans la matinée après des combats acharnés.

Le chef de l’administration régionale, Guennadi Lakhouta, a indiqué sur Telegram que “les occupants (russes) sont dans tous les quartiers de la ville et sont très dangereux”. Le maire de cette ville de 290.000 habitants, Igor Kolykhaïev, a lui annoncé avoir discuté avec des “invités armés”, sous-entendant, sans les nommer, des troupes russes.

Un million de réfugiés ont fui l’Ukraine à destination des pays voisins depuis le début de l’invasion russe il y a une semaine, a affirmé ce jeudi le haut-commissaire des Nations unies aux réfugiés, Filippo Grandi.

“En seulement sept jours, nous avons assisté à l’exode d’un million de réfugiés depuis l’Ukraine vers les pays voisins”, a tweeté Filippo Grandi. “Pour des millions d’autres, à l’intérieur de l’Ukraine, il est temps que les armes se taisent pour que l’assistance humanitaire puisse arriver et sauver des vies”, a-t-il imploré.

Bienvenue dans ce direct consacré au huitième jour de l’offensive russe en Ukraine.