EN DIRECT – Guerre en Ukraine: la Russie accuse Johnson de mentir en disant que Poutine l’a menacé avec des missiles – BFMTV

La Finlande espère intégrer l’Otan en même temps que la Suède malgré la position de la Turquie

La Finlande espère adhérer à l’Otan en même temps que la Suède, a affirmé lundi le ministre des Affaires étrangères Pekka Haavisto lors d’une conférence de presse. “Notre grand espoir a été et est toujours d’adhérer avec la Suède”, a-t-il assuré, assurant que la position finlandaise était “inchangée” malgré la position de la Turquie.

Dimanche, le président turc Recep Tayyip Erdogan a laissé entendre pour la première fois qu’il pourrait approuver la candidature de la Finlande à l’Otan, sans faire de même pour la Suède.

La Turquie avait donné un coup d’arrêt mardi à l’adhésion de la Suède et de la Finlande à l’Otan, en reportant sine die une rencontre tripartite initialement prévue début février et destinée à lever les objections d’Ankara à leur candidature.

Le président turc avait prévenu lundi que la Suède, déjà accusée par la Turquie d’héberger des “terroristes” kurdes, ne pouvait plus compter sur le “soutien” d’Ankara, après qu’un militant d’extrême droite a brûlé un exemplaire du Coran à Stockholm.

L’Ukraine souhaite rejoindre l’UE d’ici 2025, trop ambitieux pour Bruxelles

Le Premier ministre ukrainien, Denys Shmyhal, espère rejoindre l’Union européenne (UE) d’ici deux ans, déclare-t-il à Politico ce lundi.

“Nous avons un plan très ambitieux pour rejoindre l’Union européenne dans les deux prochaines années. Nous nous attendons donc à ce que cette année 2023, nous puissions déjà entrer dans cette phase de négociations préalable à l’entrée”, explique-t-il.

Emmanuel Macron avait lui estimé que l’adhésion de l’Ukraine pourrait s’écouler sur des “décennies”. Même les dirigeants de l’UE, qui ont soutenu l’octroi du statut de candidat à l’Ukraine lors de leur sommet de juin dernier, admettent en privé que la perspective d’une adhésion effective durera plusieurs années, précise le site d’information.

Lire aussi > Candidature de l’Ukraine à l’UE: pourquoi le chemin sera long

D’autres mobilisations partielles lancées en Russie?

Le ministère de la défense britannique explique, ce lundi dans son rapport sur la situation en Ukraine, que les dirigeants russes gardent “probablement ouverte l’option d’une autre série d’appels dans le cadre de la mobilisation partielle”.

“Ils continuent très probablement de chercher des moyens de répondre au nombre élevé de personnel requis pour financer toute future offensive majeure en Ukraine, tout en minimisant la dissidence nationale”.

“Un missile, ça prendrait une minute”: la Russie accuse Boris Johnson de mensonge

Le Kremlin a accusé Boris Johnson de mentir en disant que Vladimir Poutine l’a menacé, lui et la Grande-Bretagne, avec des missiles.

“Ce qu’a dit monsieur Johnson, c’est un mensonge. C’est soit un mensonge délibéré, mais alors dans quel but? Soit c’est un mensonge involontaire, dans la mesure ou il n’a pas compris ce que lui disait le président Poutine”, a déclaré à la presse le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, assurant qu’il n’y avait eu “aucune menace au moyen de missiles”.

Dans une interview à la BBC Two, dont le premier épisode sera diffusé ce lundi soir, l’ex Premier ministre britannique raconte que le président russe l’a “en quelque sorte menacé” avant l’invasion de l’Ukraine en février 2022.

“Il a dit: ‘Boris, vous dites que l’Ukraine ne va pas rejoindre l’Otan de sitôt. (…) Qu’est-ce que vous entendez par ‘pas de sitôt’ ?'”, dit Boris Johnson. “Eh bien, elle ne va pas rejoindre l’Otan dans un avenir proche, vous le savez parfaitement”, poursuit l’ex-dirigeant britannique, soutien de la première heure des Ukrainiens.

“À un moment donné, il m’a en quelque sorte menacé et a dit: ‘Boris, je ne veux pas vous faire de mal, mais avec un missile, ça prendrait une minute’ ou quelque chose comme ça”, poursuit Boris Johnson.

Une société russe promet des primes pour la destruction ou la capture de chars lourds occidentaux

L’entreprise russe Fores, spécialisée dans le soutènement et basée dans l’Oural, a promis des paiements en espèces aux militaires russes qui “captureraient ou détruiraient” des chars lourds de fabrications allemande ou américaine, rapporte l’agence de presse Reuters ce lundi.

La société promet 5 millions de roubles (près de 66.000 euros) mais aussi 500.000 roubles pour toutes attaques ultérieures. L’entreprise promet aussi 15 millions de roubles (198.000 euros) à tout Russe ayant abattu un avion de chasse de fabrication occidentale, si ces derniers devaient être livrés à l’Ukraine.

L’Ukraine transforme des drones commerciaux en engins kamikazes

Aidé par des experts en renseignement et s’appuyant sur des contenus disponibles en source ouverte, le média spécialisé Numerama a pu analyser une pratique ingénieuse de l’armée ukrainienne: transformer des drones commerciaux de la marque chinoise DJI en appareils kamikazes.

Des grenades anti-blindés sont accrochées à de simples drônes commerciaux. Après une mission de reconnaissance, les drones sont lâchés sur la cible, ici un hangar, provoquant plusieurs explosions. D’autres publications montrent ces usages détournés comme sur Twitter.

Lire notre article ici.

L’armée russe affirme progresser près de la ville de Vougledar

Les troupes russes progressent près de la ville de Vougledar, nouveau point chaud du front dans l’Est de l’Ukraine où Moscou a intensifié son offensive.

“Nos unités continuent d’avancer (…) Des unités se sont établies dans l’Est de Vougledar et le travail se poursuit dans les environs”, a assuré lundi le chef des séparatistes prorusses de Donetsk, Denis Pouchiline, cité par les agences de presse russes.

Selon lui, l’armée ukrainienne “a eu le temps de se retrancher” dans ce secteur qui compte “un grand nombre de sites industriels et de bâtiments en hauteur”, ce qui facilite les opérations défensives. “Donc nous partons du principe que l’ennemi va résister”, a-t-il poursuivi.

La ville minière qui comptait 15.000 habitants avant l’offensive russe, est située 150 kilomètres au sud de Bakhmout, autre point chaud du front oriental que l’armée russe cherche à prendre depuis plus de six mois au prix de lourdes pertes.

L’Ukraine accuse le CIO d’être un “promotteur de la guerre”

Les athlètes russes participeront-ils aux Jeux Olympiques de Paris? Volodymyr Zelensky a demandé le 24 janvier à Emmanuel Macron de ne pas accepter les athlètes russes lors de la compétition qui débutera le 26 juillet 2024.

Dans la foulée, le CIO a communiqué sur une feuille de route pour l’intégration, sous bannière neutre, des athlètes russes aux épreuves.

“Le CIO est un promoteur de la guerre, du meurtre et de la destruction. Le CIO regarde avec plaisir la Russie détruire l’Ukraine et offre ensuite à la Russie une plateforme pour promouvoir le génocide” des Ukrainiens, a lancé sur Twitter le conseiller de la présidence Mykhaïlo Podoliak, visant personnellement Thomas Bach, le patron allemand du Comité.

Depuis le début de la guerre, aucun événement sportif international n’est organisé ou soutenu en Russie ou en Biélorussie et aucun symbole national de ces deux pays n’est affiché pendant un événement sportif.

Toutefois, les sanctions n’interdisent pas aux sportifs russes de prendre part aux compétitions, même s’ils ont été bannis de certains événements sportifs, comme la Coupe du monde de football, la Ligue des champions ou Wimbledon.

L’Allemagne ferme la porte à la livraison d’avions de chasse

Maintenant que l’Ukraine a obtenu des garanties sur les chars lourds, elle espère recevoir des avions de combat, afin de renforcer son armée de l’air très inférieure à son opposant russe.

Kiev réclame depuis le début du conflit des Mig-29 de fabrication russe à l’Otan. Une option écartée par les alliés car “potentiellement dangereuse” car l’armée ukrainienne pourrait se servir de ces équipements pour frapper le territoire russe.

Si l’export de Mirage 2000 a bien été au menu de discussions entre la France et l’Ukraine, Paris se montre pour le moment opposé à l’idée d’accéder à la requête ukrainienne.

Dimanche soir, le chancelier allemand Olaf Scholz a lui martelé que son pays n’enverra pas d’avions à l’Ukraine pour éviter une “guerre entre la Russie et l’Otan”.

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L’Ukraine presse ses alliés car “en août ou en septembre, il sera trop tard”

Invité de BFMTV vendredi soir, l’ambassadeur d’Ukraine en France, Vadym Omelchenko, avait précisé que 321 chars lourds ont été promis à Kiev pour tenir tête aux soldats russes.

“Nous avons besoin de cette aide le plus vite possible. Si cela attendait le mois d’août ou de septembre ce serait trop tard”, avait-il déclaré, alors que les délais de livraison varient selon les pays mais pourraient prendre des mois ou des semaines.

“Certains pays ont besoin de faire des travaux de maintenance, d’autres décident pour la logistique, d’autres attendent de recevoir d’autres modèles pour donner ceux qu’ils donnent”, avait-il précisé.

Volodymyr Zelensky réclame de “nouvelles options d’armement” à ses alliés

Après les canons, les blindés et les chars lourds, les pays occidentaux vont-ils livrer des avions de combats à Kiev? Lors de son allocution dimanche soir, le président ukrainien, Volodymyr Zelensky a demandé aux pays de l’Otan d’accélérer leurs approvisionnements à Kiev et de lui “ouvrir de nouvelles options d’armement”.

“La Russie veut que la guerre s’éternise et épuise nos forces. Nous devons donc faire du temps notre arme”, a-t-il déclaré, concédant que la situation sur le front était “très difficile”.

À Bakhmut, à Vuhledar et dans d’autres secteurs de la région de Donetsk, les attaques russes sont constantes. Il y a des tentatives constantes de percer nos défenses”, a-t-il déclaré.

Le chef de l’Otan demande à Séoul d'”intensifier” son aide

Le secrétaire général de l’Otan Jens Stoltenberg a demandé lundi à la Corée du Sud d'”intensifier” son aide militaire à l’Ukraine, lui suggérant de réviser sa politique qui consiste à ne pas fournir d’armes aux pays en guerre. 

“Si nous croyons en la liberté, en la démocratie, si nous ne voulons pas que les autocraties et le totalitarisme ne l’emportent, alors ils ont besoin d’armes”, a-t-il plaidé lors de sa visite à Séoul.

La Corée du Sud est un exportateur d’armes de plus en plus important au niveau mondial et elle a récemment paraphé des contrats pour vendre plusieurs centaines de chars à des pays européens, dont la Pologne. 

Mais ses lois l’empêchent d’en vendre à des nations en guerre, même si Séoul a tout de même fourni des équipements non létaux et de l’aide humanitaire à Kiev.

La guerre de l’électricité pour la survie des villages dans la région de Donetsk

Dans la région de Donetsk, au sud-est de l’Ukraine, une autre guerre se déroule à côté du front: celle de l’électricité. Les réparateurs s’efforcent de redonner accès au courant pour les habitants des villages bombardés.

“Nous travaillons dans des villages où des civils meurent tous les jours. Il n’y a jamais de garanti d’être en sécurité”, explique à BFMTV Vitali Olexondrevich, directeur régional de la compagnie énergétique DTEK.

Des frappes russes sur Kherson et Kharkiv font au moins 4 morts

Des bombardements russes sur la ville de Kherson, au sud du pays, ont fait dimanche au moins trois morts et six blessés. “L’armée russe a bombardé brutalement Kherson toute la journée… Un hôpital, un bureau de poste, une gare routière ont été endommagés”, a dénoncé le président ukrainien Volodymyr Zelensky. Deux infirmières ont été blessées à l’hôpital. Au total, on signale six blessés et trois morts”.

Le front dans le sud de l’Ukraine, où l’armée russe a dû abandonner Kherson en novembre, a été dernièrement beaucoup plus calme que celui de l’est de pays où se déroulent des combats acharnés, mais les bombardements de part et d’autre n’ont jamais cessé et les combats ont repris cette semaine dans la région de Zaporijia.

À Kharkiv, dans l’est du pays, le gouverneur de l’administration militaire de la région a rapporté qu’une frappe russe a touché dimanche “un immeuble résidentiel de quatre étages”.

Des combats “féroces” en cours pour le contrôle de Vougledar

Bonjour à tous et bienvenue dans ce direct consacré à la guerre en Ukraine, 340 jours après le début de l’invasion russe.

Le week-end a été marqué par de nouveaux combats décrits par le porte-parole de l’armée ukrainienne pour la zone Est comme “féroces” à Vougledar, au sud-est de l’Ukraine. Moscou annonce d’ores et déjà sa victoire prochaine, contestée par Kiev.

“L’encerclement et la libération à venir” de cette localité permettront de “changer le rapport de force sur le front” en ouvrant la voie à une offensive vers Pokrovsk et Kourakhové, des localités situées plus au nord, a jugé le chef de séparatistes de Donetsk, Denis Pouchiline.

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