EN DIRECT – Guerre en Ukraine: Joe Biden exclut la livraison d’avions de combat F-16 à Kiev – BFMTV

Le président russe Vladimir Poutine a demandé à son gouvernement de négocier la création de centres d’entraînement militaire communs avec le Bélarus, son voisin et rare allié à soutenir l’offensive contre l’Ukraine.

Dans un décret publié ce mardi, il a chargé ses ministres de la Défense et des Affaires étrangères de négocier avec Minsk la création de tels centres, sans autre précision.

Mi-octobre, la Biélorussie et la Russie avaient annoncé la création d’une force militaire commune, qui selon Minsk avait une mission purement “défensive”. Les deux pays mènent en permanence des exercices militaires d’ampleur, nourrissant régulièrement les spéculations selon lesquelles, l’armée biélorusse pourra se lancer elle aussi à l’assaut de l’Ukraine.

Le sujet du transfert éventuel des avions de combat F-16 de l’armée de l’air polonaise à l’Ukraine ne fait l’objet d’aucune “discussion officielle”, a déclaré un vice-ministre de la Défense, au lendemain du refus des Etats-Unis de livrer ces machines à Kiev.

“Le sujet n’existe pas”, a affirmé Wojciech Skurkiewicz.

La Pologne dispose de 48 avions de combat F-16 de fabrication américaine.

La Russie a revendiqué ce mardi la prise du village de Blagodatné, au nord de la ville de Bakhmout, dans l’est de l’Ukraine, où l’armée russe a intensifié son offensive et progresse lentement depuis plusieurs semaines.

Le ministère de la Défense a indiqué dans son communiqué quotidien que “la localité de Blagodatné avait été libérée” après une offensive d'”unités d’assaut de volontaires” appuyées par l’aviation et l’artillerie.

Les volontaires sont l’euphémisme utilisé par l’armée russe s’agissant des groupes paramilitaires, comme Wagner, combattant en Ukraine. D’ailleurs, le patron de Wagner, Evguéni Prigojine, avait revendiqué la prise du village par ses hommes dès ce samedi, ce que Kiev avait démenti.

Les appels de la Lituanie à fournir des avions de chasse à l’Ukraine sont la preuve de la “position extrêmement agressive” des États baltes, a déclaré le Kremlin ce mardi, ajoutant que les “grands pays européens” devraient faire contrepoids à cette position.

Cette nouvelle intervient alors que les responsables ukrainiens ont multiplié les appels aux alliés pour qu’ils envoient des avions de combat.

Comme le rapporte Kyiv Post, des alertes aériennes ont retenti dans toute l’Ukraine ce mardi.

“L’alerte aérienne est liée à l’activité d’un porteur potentiel de missiles hypersoniques ‘Kinzhal’ – MiG-31K en Biélorussie”, explique le média ukrainien.

Un tribunal russe a infligé ce mardi une amende de 4 millions de roubles (52.000 euros) au service de streaming Twitch pour ne pas avoir retiré ce qu’il a qualifié de “fausses informations” sur la campagne militaire de la Russie en Ukraine, rapporte Reuters.

Le ministre norvégien de la Défense Bjorn Arild Gram s’est engagé à livrer des chars à l’Ukraine “dès que possible”, le dernier en date des nombreux pays occidentaux à confirmer de telles livraisons.

Il a déclaré que le nombre de chars n’a pas encore été déterminé, mais que le transfert devrait inclure des Leopard 2 de fabrication allemande.

Le président croate a qualifié de “folle” la décision des alliés de l’Otan de fournir des chars à l’Ukraine.

“Je suis contre l’envoi d’armes létales là-bas. Cela prolonge la guerre”, a déclaré Zoran Milanovic.

Il a également affirmé que malgré l’objectif de Volodymyr Zelensky de récupérer cette province annexée en 2014, “il est clair que la Crimée ne fera plus jamais partie de l’Ukraine”.

Emmanuel Macron va recevoircemardi à l’Elysée le ministre de la Défense ukrainien Oleksiy Reznikov, a annoncé la présidence française.

Le but de cette rencontre est “de réitérer tout son soutien à l’Ukraine dans sa lutte contre l’invasion russe et rappeler la disposition de la France à répondre aux besoins des forces armées ukrainiennes”, précise un communiqué.

Il va aussi rencontrer le président de la Rada, le parlement de l’Ukraine, Rouslan Stefantchouk, qui doit s’exprimer devant l’Assemblée nationale à 15 heures, puis mercredi devant les sénateurs.

Human Rights Watch a invité ce mardi les autorités ukrainiennes à enquêter sur l’utilisation par leur armée de mines terrestres antipersonnel dispersées à l’aide de roquettes dans et autour d’Izioum, dans l’est du pays, alors que les forces russes occupaient la zone.

“Les forces ukrainiennes semblent avoir largement dispersé des mines terrestres autour de la zone d’Izioum, faisant des victimes civiles et posant un risque constant », a déclaré Steve Goose, directeur de la division Armes à Human Rights Watch.

“Les forces russes ont utilisé des mines antipersonnel de façon répétée et commis des atrocités à travers le pays, mais cela ne justifie pas l’utilisation par l’Ukraine de ces armes interdites”, a-t-il ajouté.

La Russie et son allié la Biélorussie ont entamé une session d’entraînements d’une semaine pour leur groupement régional de forces armées, rapporte SkyNews.

Cette formation s’inscrit dans le cadre de la préparation des exercices conjoints que les deux pays organiseront en Russie en septembre, a expliqué le ministère de la défense biélorusse.

La Biélorusse n’est pas directement impliqué dans le conflit en Ukraine, mais les troupes russes participent à des entraînements dans le pays depuis des mois. En outre, Moscou et Minsk ont formé un groupement de forces conjointes.

Les ministres français et australiens de la Défense et des Affaires étrangères ont annoncé ce lundi la livraison à l’Ukraine d’obus de 155 mm fabriqués conjointement.

“L’idée est d’apporter une aide significative, et un effort qui soit continu dans le temps”, a déclaré Sébastien Lecornu.

Richard Marles, ministre australien de la Défense, a pour sa part salué un “projet de plusieurs millions de dollars” australiens et une “nouvelle coopération entre les industries de défense australiennes et françaises”, après le fiasco des sous-marins.

Ce lundi, Joe Biden a assuré ce soir que les Américains n’allaient pas livrer d’avions de combat à l’Ukraine, balayant ainsi l’appel de Volodymyr Zelensky.

De son côté, Emmanuel Macron lui n’a pas fermé la porte. “Par principe, rien est interdit”, a-t-il affirmé lors d’un déplacement à La Haye, ajoutant que cela ne devait pas affaiblir l’armée français ou toucher le sol russe.

Bienvenue dans ce direct consacré à la guerre en Ukraine ce mardi 31 janvier 2023.