EN DIRECT – Grève : la normalisation du trafic se confirme à la RATP et à la SNCF | LCI – LCI
Toute L’info sur
Les grèves contre la réforme des retraites d’Emmanuel Macron
GRÈVE – La mobilisation contre la réforme des retraites faiblit et prend désormais de nouvelles formes, avec la multiplication d’action chocs. Du côté des transports, le retour à une situation quasi-normale se confirme lundi 20 janvier à la RATP et à la SNCF. Suivez les dernières informations.
L’action est le fait de neuf syndicats CGT Energie d’Ile-de-France (Paris, 91, 93, 94, 95, 77, 78, Ouest IDF et Bagneux), a précisé Cathy Fléchard de la CGT Energie Paris, trois jours après une première intrusion revendiquée par la Coordination RATP-SNCF, opposée à la réforme des retraites.
Sur le site Facebook de la CGT Energie Paris, les neuf syndicats qui revendiquent l’action font clairement le lien avec le projet de système de retraite universel par points. “Berger négocie les couleurs et les formes de nos futures chaînes et celles de nos enfants, sans jamais avoir participé à la grève reconductible contre la retraites à points”, écrivent-ils dans un communiqué. Ce lundi, le siège confédéral “a perdu l’électricité et c’est la collaboration de classe qui a été plongée dans l’obscurité”.
Dans un communiqué, la CFDT a condamné cette nouvelle intrusion : “Une quinzaine d’individus cagoulés se sont introduits dans le bâtiment dans le but de couper l’électricité générale. Cette nouvelle attaque, revendiquée sur les réseaux sociaux par plusieurs syndicats CGT énergie, est inacceptable. La CFDT poursuivra son combat pour plus de justice sociale et de solidarité entre les travailleurs sans jamais se laisser dicter ses positions par des actes de violence ou d’intimidation.”
Le siège de la CFDT avait déjà été visée par une intrusion, cette fois de la Coordination RATP-SNCF, il y a trois jours.
Selon Laurent Berger, “quelques dizaines d’individus” s’étaient “introduits violemment” dans les locaux de la confédération CFDT”. “Ils ont agressé verbalement et physiquement des salariés de la CFDT. Nous condamnons cet acte et nous ne nous laisserons pas intimider”, avait tweeté le syndicaliste vendredi.
L’action est le fait d’une dizaine de syndicats CGT Energie d’Ile-de-France (Paris, 91, 93, 94, 95, 77, 78, Ouest IDF et Bagneux), a précisé à l’AFP Cathy Fléchard de la CGT Energie Paris, trois jours après une première intrusion revendiquée par la Coordination RATP-SNCF, opposée à la réforme des retraites.
Contactée par LCI, son avocate s’est dite satisfaite de cette décision, qui évite une comparution immédiate et laisse plus de temps pour préparer le procès.
Le manifestant frappé à terre par un policier bientôt convoqué devant le tribunal correctionnel pour violences et rébellion
Parmi les manifestants mobilisés à Versailles, nous avons rencontré Dominique Ruffié. Secrétaire de l’union départementale FO des Yvelines, il dit être présent surtout “pour le symbole”. Regrettant que son président “préfère s’adresser au monde de l’entreprise” plutôt qu’aux “citoyens”, il compte se mobiliser car il ne veut pas “rester sans rien faire”.
]]>
“Vous mettez en cause les forces de l’ordre ?” interroge le ministre en retour à la question d’un journaliste. “Les seuls qui sont légitimes à utiliser la force, ce sont les forces de l’ordre. Il ne doit pas y avoir de procès politique ou médiatique. S’il y a faute, il y a sanction, je n’ai jamais dérivé de ce discours”.
“J’ai vu des tentatives de mises à feu, d’un kiosque, par exemple, et j’ai aussi vu ces images choquantes” de policier frappant un manifestant à terre, a commenté Christophe Castaner. “Il faut que la vérité soit faite sur cette acte et que nous le comprenions”.
“Nous recommandons un emploi de la force avec exigence et rigueur”.
“Le collègue met une gifle pour éviter le crachat”, a soutenu le représentant du syndicat SGP Police.
Le manifestant frappé à terre par un policier bientôt convoqué devant le tribunal correctionnel pour violences et rébellion
Selon nos informations, la CFDT a bien déposé une plainte, ce lundi matin, suite à l’intrusion dans son siège, vendredi 17 janvier.
Alors qu’Emmanuel Macron doit rencontrer des chefs d’entreprise au château de Versailles, quelques centaines de manifestants se mobilisent en marge du sommet “Choose France” afin de se faire entendre. Enseignants, retraités, cheminots, grévistes, … ils sont tous venus pour protester contre la réforme des retraites.
Intrusion au siège de la CFDT : Laurent Berger annonce un dépôt de plainte ce lundi
D’après les évaluations dont dispose Bruno Le Maire, l’impact de la grève sur la croissance est de 0,1% sur un trimestre. Un impact qui sera donc “très limité sur toute l’année”, selon le ministre de l’Economie. Ce n’est cependant “pas une raison” pour ne pas “passer à autre chose”.
Invité sur LCI, Bruno Le Maire dit être “préoccupé” par les “violences” dans le pays, notamment celles qui visent les élus. Car il est le “rôle” des ministres d’aller “devant les Français, expliquer ce que nous faisons et écouter les Français”. C’est pourquoi cette “multiplication des violences” le “préoccupe considérablement”. “Aucune violence n’est acceptable dans notre démocratie. Aucune, jamais, nulle part.”
Emmanuel Macron est attendu ce lundi à Dunkerque afin de visiter une usine AstraZeneca. Car cette entreprise, géant pharmaceutique, a annoncé un investissement de plus de 450 millions d’euros sur cinq ans en France, dont plus de 200 millions d’euros pour son site du Nord-pas-de-Calais. Des manifestants étaient donc attendus sur les lieux. Dès ce matin, une petite centaine d’entre eux ont été repoussés aux abords de l’exploitation, selon plusieurs journalistes sur place.
Après un mois et demi de grève dans les transports de la capitale, le trafic est en “très nette amélioration” ce lundi 20 janvier. Les usagers, rassurés, restent cependant pragmatiques.
Comme Michael, soutien du mouvement contre la réforme des retraites. S’il confie que cette amélioration dans les transports “arrange tout le monde”, il ne pense pas que cela “va durer”. “On verra bien sur le temps”, concède-t-il, attendant de voir comment se déroulera la fin de semaine.
]]>
Grève à la SNCF et la RATP : retour à la normale (ou presque) ce lundi, les prévisions détaillées
Les services du Premier ministre ont fait savoir ce dimanche qu’Edouard Philippe rencontrera prochainement les représentants des avocats, fortement mobilisés contre le projet de réforme des retraites. Matignon salue dans un communiqué l’acceptation, par le Conseil national des barreaux (CNB), d’une “série de réunions techniques” pour reprendre le dialogue à la Chancellerie, à l’issue desquelles le chef du gouvernement promet de recevoir les avocats, répondant en cela à leur demande expresse.
Dans l’immédiat, Edouard Philippe “demande aux équipes de la Chancellerie et du secrétariat d’État aux retraites de mettre en oeuvre ces réunions dans les meilleurs délais pour examiner, avec la profession, toutes les pistes pour s’assurer que les avocats ne seront pas perdants dans cette réforme”.
Grève : Jean-Luc Mélenchon exhorte le patron de la SNCF d'”étaler les retenues sur salaire”
Jean-Luc Mélenchon sur les violences policières en marge des manifestations contre la réforme des retraites : “Il faut rendre grâce à la presse qui, en s’emparant du sujet, a mis mal à l’aise – y compris les partisans de la réforme – les autorités.
L’IGPN ? “Ce n’est pas un corps sérieux. Ce n’est plus fiable. (…) C’est à la justice de remplir son rôle.”
Jean-Luc Mélenchon sur l’éventuelle radicalisation du mouvement : “C’est le rêve de l’Elysée. Ce n’est pas vrai, c’est une idée pour faire peur, faire croire que l’ouvrier est une bête. (…) Les dominants ont toujours fait comme cela. (…) On est bestialisé.”
Jean-Luc Mélenchon sur Tahar Bouhafs : “A sa manière, c’est un journaliste engagé. (…) Il était là, c’est un journaliste, il dit ce qu’il voit.”
Le climat est-il insurrectionnel ? : “Nous sommes face à un soulèvement ample. Ce n’est pas un climat insurrectionnel, comme ce fut le cas il y a un an. (…) Les gens ne veulent pas de cette réforme des retraites.”
Jean-Luc Mélenchon : “J’ai averti tôt que les choses allaient mal tourner. (…) Nous avons déposé des projets de lois contre les LBD, les méthodes de plaquages au sol. (…) J’avais raison de dire qu’il fallait cesser cela.”
Jean-Luc Mélenchon, invité sur LCI, sur la tentative d’intrusion vendredi aux Bouffes du Nord : “Attendez vous à voir ce genre d’initiatives se produire souvent. C’est un phénomène mondial.”
“Il y a une ambiance autour du président de la République. (…) Il est assez largement responsable.”
“Le retour à la normale se confirme sur l’ensemble du réseau national”, annonce la SNCF au moment de communiquer ses prévisions de trafic pour ce lundi 20 janvier. Et de fait, le trafic sera “normal” pour ce qui est des TGV, “quasi-normal” pour les TER, et “en amélioration” sur les Transilien et les Intercités, avec 8 trains sur 10.
Rachida Dati (Grand Jury) : “La ville de Paris aurait pu anticiper les grèves, sur le service minimum dans les crèches, sur les transports. On a abandonné les Parisiens à leur sort”
Rachida Dati, candidate LR à la mairie de Paris, est l’invitée du Grand Jury LCI-RTL-Le Figaro. “Les actions de violence sont inquiétantes”, juge-t-elle. “Je constate que le pays se fracture de plus en plus. Les actions sont de plus en plus violentes et radicales.”
Ce qu’il s’est passé à La Rotonde “est extrêmement grave. Chacun à notre place, nous devons apporter des solutions, apaiser le climat”
Après l’appel à “une pause” de l’UNSA, le secrétaire général de la CGT Info’com Alain Altmann assure que le mouvement n’est pas fini.
]]>
Selon un sondage Ifop pour Le JDD, 29% des Français soutiennent toujours les blocages contre la réforme des retraites après 45 jours de mobilisation. Un baromètre en baisse d’un point sur une semaine. 22% des sondés éprouvent de la sympathie (+3 points) contre 19% qui se disent opposés et 14% hostiles (-1 point). 16% restent indifférents.
Au lendemain de l’incendie de La Rotonde, probablement d’origine criminelle, le secrétaire général de la CGT Philippe Martinez a rappelé dans Le Parisien qu’il “condamne toute forme de violence”, même si “on ne connaît pas encore les circonstances”. “Mais pour être très clair : il y en a marre du “CGT bashing” ! Nous n’avons pas à porter le chapeau de tout ce qui se passe dans le pays. Dès qu’il y a un problème, on cible les militants de la CGT”, a-t-il dénoncé.
Interrogé dans Le Parisien sur la soirée agitée d’Emmanuel Macron vendredi au théâtre des Bouffes du Nord, où il y a eu une tentative d’intrusion par des manifestants anti-réforme des retraites le secrétaire général de la CGT Philippe Martinez a estimé qu’il fallait d’abord “vérifier ce qu’il s’est passé, beaucoup de choses se disent”. “Mais si c’est simplement un rassemblement de protestation, cela ne me choque pas du tout”, a-t-il assuré. “Ce qui me choque, c’est le recours à la violence.”
Après la remise en liberté de Taha Bouhafs, sous le statut de témoin assisté, intermédiaire entre la mise en examen et le statut de témoin simple, son avocat Me Arié Alimi a dénoncé “un dépassement inédit des atteintes à la liberté d’informer et aux droits des journalistes, à la demande de l’Élysée”. “Ce n’est que le début d’une affaire d’État”, a-t-il ajouté auprès de l’AFP.
À l’issue de sa garde à vue et de l’ouverture d’une information judiciaire, le journaliste militant Taha Bouhafs a été placé sous le statut de témoin assisté. Remis en liberté samedi soir, il avait, dans un tweet, indiqué la présence d’Emmanuel Macron au théâtre des Bouffes du Nord la veille.
Sortie agitée d’Emmanuel Macron au théâtre : le journaliste militant Taha Bouhafs remis en liberté
Ce samedi, dans notre rubrique infox, nous démêlons le vrai du faux sur l’universalité du nouveau système des retraites.
]]>
VIDÉO – Retraites : Ségolène Royal appelle à Emmanuel Macron à “retirer la réforme”
Cinquante-neuf personnes ont été interpellées, a indiqué la Préfecture de police de Paris peu après 20H00. Trente-trois personnes avaient été placées en garde à vue à 18H00, a de son côté précisé le parquet de Paris.
Les transports restent encore perturbés, en dépit d’une amélioration tendancielle et manifeste. Le prochain rendez-vous est de toute façon fixé au 24 janvier, jour où l’intersyndicale a appelé à une mobilisation “massive” de l’ensemble des professions. Journée qui coïncidera avec l’examen du projet de loi en conseil des ministres. D’ici là, les actions vont se poursuivre, dans différentes villes et différentes professions.