EN DIRECT – Grève à la SNCF : 1 TGV sur 3 et un Transilien sur 5 demain pour le 1er janvier 2020 | LCI – LCI
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Les grèves de décembre 2019 contre la réforme des retraites
CONTESTATION – La mobilisation contre la réforme des retraites, entamée le 5 décembre, se poursuit ce mardi, 27e jour de grève. Tandis que les perturbations perdurent dans les transports, la lutte pourrait s’intensifier sur un nouveau front : les raffineries, que la CGT appelle à bloquer du 7 au 10 janvier. Suivez les dernières informations.
D’après les prévisions communiquées par la SNCF ce mardi soir, le trafic ferroviaire restera perturbé le jeudi 2 janvier :
• Transilien : 3 train sur 10 en moyenne
• TER : 5 trains sur 10 en moyenne
• TGV : 1 train sur 2 en moyenne
• International : trafic perturbé
• Intercités : 1 train sur 4
En Île-de-France, le trafic des RER sera fortement perturbé le mercredi 1er janvier :
• RER A : 3 trains par heure sur la branche Cergy uniquement de 12h à 18h et 1 train par heure en dehors de ces périodes. L’interconnexion est suspendue.
• RER B : 1 train sur 3 en moyenne. L’interconnexion est suspendue à Gare du Nord.
• RER C : 2 trains par heure de 7h à 9h et de 16h à 19h entre Paris-Austerlitz et Brétigny et de Paris-Austerlitz à Massy et 1 train par heure entre 9h et 16h de Paris-Austerlitz-Brétigny. Les autres branches ne sont pas desservies.
RER D : en heure de pointe 2 trains par heure sur la branche Paris-Villiers-le-Bel et 1 train par heure Paris-Nord-Orry La Ville. En heure creuse, 1 train par heure en direction de Villiers le Bel et 1 train toutes les 2 heures sur la branche Orry.
RER E : 1 train sur 3 en moyenne sur les branches Haussmann Chelles et Haussmann Villiers Tournan.
La SNCF a communiqué ce mardi soir les prévisions de trafic pour le mercredi 1er janvier :
• Transilien : 1 train sur 5 en moyenne
• TER : 4 trains sur 10 en moyenne
• TGV : 1 train sur 3 en moyenne
• International : trafic perturbé
• Intercités : 1 train sur 10
“Constatant que le gouvernement reste sourd à la situation critique des avocats et qu’il n’entend que les professions susceptibles de bloquer le pays”, le Conseil national des barreaux (CNB) en lien avec la Conférence des bâtonniers et le Barreau de Paris, appelle à “durcir le cadre de la grève et des actions de blocage qui se dérouleront à partir du lundi 6 janvier”, écrit-il dans un communiqué diffusé ce mardi.
“La grève commencera le lundi 6 janvier et durera une semaine. Elle pourra être reconduite” indique-t-il.
Voici quelques modalités d’actions proposées par les représentants de la profession : arrêt des désignations pour toutes les permanences pénales et pour les gardes à vue ; arrêt des désignations en ce qui concerne le contentieux des libertés, le droit des étrangers et les mineurs ; ou encore arrêt des désignations en matière pénale concernant les instructions correctionnelles et criminelles.
Ce mardi matin, 7.7% des effectifs de la SNCF ont fait grève pour le 26e jour du mouvement. Ce taux s’élève à 37.9% chez les conducteurs, 19.2% pour les contrôleurs et 9.7% pour les aiguilleurs.
Pour la nuit de la Saint-Sylvestre, les lignes de métro 1 et 14 circuleront jusqu’à 2h15 du matin (derniers départs des terminus à 1h45).
Les lignes de Tramway symbole ligne T2 ligne T3a ligne T3b circuleront toute la nuit (toutes les 15 minutes) ainsi que les lignes de bus ligne symbole qui seront fortement renforcées (le détail par ligne est consultable sur ratp.fr).
Conformément au contrat avec Île-de-France Mobilités, et comme tous les ans, les transports en commun circulant en Île-de-France la nuit du 31 décembre 1 7h, au 1er janvier 12 h, seront gratuits.
PLUSIEURS DÉPÔTS DE BUS BLOQUÉS
Un piquet de grève était en cours au dépôt de bus RATP de Pavillons-sous-Bois en Seine-Saint-Denis ce mardi matin. Idem au dépôt d’Ivry (Val-de-Marne).
La CGT appelle à bloquer toutes les raffineries de France du 7 au 10 janvier, indique à LCI Thierry Dufresne, délégué central du syndicat chez Total, confirmant ses propos tenus auprès de nos confrères de Franceinfo. Certaines des huit raffineries de France métropolitaine connaissent déjà des perturbations depuis plusieurs semaines. C’est notamment le cas de celle de Grandpuits en Seine-et-Marne : les expéditions y sont bloquées depuis le 5 décembre, et la production n’est plus assurée qu’à débit réduit. Mais vendredi dernier, le ministère de la Transition écologique qualifiait de “quasi normal” l’approvisionnement des stations-service du pays.
La SNCF a indiqué le taux de grévistes ce lundi, après 26 jours de grève. Ce matin, il s’établit à 7.1%. Dans le détail, 32.5% des conducteurs sont en grève, 18.1% des contrôleurs et 9.3% des aiguilleurs.
La députée européenne France insoumise était l’invitée de LCI ce matin
Manon Aubry : “Je suis pour une universalité si nous partons tous à la retraite à 60 ans”
Le secrétaire général de la CGT-Cheminots de Versailles, Matthieu Bolle-Reddat, a exclu ce matin sur RFI toute trêve pour les festivités du 31 décembre. “Il n’y aura pas de trêve. La trêve, c’est la défaite. Vous ne pouvez pas dire à des salariés qui ont perdu 25 jours de salaire qu’on arrête alors qu’on est encore au milieu du gué”.
Comment est distribué l’argent collecté dans les caisses de grèves, qui dépassent parfois le million d’euros ? Explications 👇
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Les prévisions viennent de tomber. Sur les rails, lundi, le trafic reste “perturbé”, annonce la SNCF :
🔴 TRANSILIEN : 1 sur 4
🔴 TER : 4 sur 10
🔴TGV : 1 train sur 2
🔴 International : trafic perturbé
🔴 Intercités : 1 sur 4
Toujours dans Le JDD, mais quelques pages plus loin : Philippe Martinez tire, lui, à boulets rouges sur l’exécutif, accusé d’organiser “le bordel” et de jouer “le pourrissement” du conflit, déjà plus long que celui de 1995. “Emmanuel Macron se veut l’homme du nouveau monde, mais il imite Margaret Thatcher”, cingle le secrétaire général de la CGT.
“Il y a une vraie colère. Bien sûr, 24 jours sans être payé, c’est dur. Mais ce conflit est le reflet de deux ans et demi de souffrance”, fait-il valoir en rejetant un projet de réforme des retraites “individualiste” alors qu’il devrait être “solidaire”.
Selon lui, “avec la grève, on obtient toujours quelque chose. Regardez, depuis deux semaines, on apprend chaque jour que tel ou tel régime spécial sera finalement maintenu”.
Passe d’armes entre Jean-Baptiste Djebbari et Philippe Martinez dans Le Journal du Dimanche : le secrétaire d’Etat aux Transports accuse la CGT de pratiquer un syndicalisme “de blocage” voire “d’intimidation”, quand le dirigeant syndical reproche au gouvernement d’organiser “le bordel” dans le conflit sur les retraites. Le secrétaire d’Etat aux Transports s’en prend notamment à la CGT, qu’il accuse de pratiquer “un syndicalisme d’opposition systématique à toute réforme, de blocage et parfois d’intimidation”.
“La CGT veut marquer les esprits par des coups de poing médiatiques. Les Français ne sont pas dupes de la politisation à l’extrême gauche de ce mouvement”, estime-t-il.
“La CGT-Cheminots et SUD-Rail ne sont jamais venus au ministère des Transports débattre, proposer ou même faire état de leur désaccord”, regrette encore le secrétaire d’Etat, fustigeant une “politique de la chaise vide” alors qu’il salue “des échanges exigeants, francs et ouverts avec l’Unsa et la CFDT”.
Nos équipes vous font découvrir les plans B adoptés par certains voyageurs pendant la grève, et c’est pas simple…
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Retour en images sur une faible journée de mobilisation contre la réforme des retraites.
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Selon la préfecture de police, 4.500 personnes, dont 800 “gilets jaunes”, ont participé à Paris au défilé contre la réforme des retraites qui a été ralenti par de légers incidents opposant en tête de cortège des manifestants, certains encagoulés, aux forces de l’ordre. La police a procédé à six interpellations.
Alors que des manifestants tentent d’utiliser des barrières de chantier pour ériger des barricades, les forces de l’ordre tirent des gaz lacrymogènes pour dissiper ces éléments.
Le cortège, parti de la Gare du nord et qui unit organisations syndicales et Gilets jaunes, est au niveau du Centre Pompidou dans le coeur de la capitale. Il doit désormais rejoindre Châtelet.
Des actions ont été organisées dans de nombreuses villes en région, y compris dans de modestes localités comme Romilly-sur-Seine (Aube), Aulnoye-Aymeries (Nord) ou encore Tergnier (Aisne), où le syndicat Solidaires a compté entre 400 et 600 manifestants.
Une centaine de manifestants se sont rassemblés à Toulouse, selon l’AFP, qui en a dénombré 500 à Saint-Etienne et 150 à Rennes.
A Bayonne, ils étaiennt 1.100 selon la police, 2.200 d’après les syndicats. Venu de Dax (Landes), Gilberto, 58 ans et “au chômage depuis 4 mois”, s’interroge: “Est-ce que notre société veut s’occuper des vieux, leur donner une fin de vie décente? Notre modèle de société fait qu’il y a des gens qui crèvent de faim et, moi, c’est quelque chose que je ne peux pas supporter”.
“Aujourd’hui, il y a du mieux, avec 20% de trains en plus. Et il reste des places”, a affirmé Elisabeth Borne lors d’un point presse avec le secrétaire d’Etat aux Transports Jean-Baptiste Djebbari, après la visite au Centre national des opérations ferroviaires de la SNCF, à proximité de la Gare de l’Est à Paris. “Ce que l’on peut dire aujourd’hui c’est qu’il y a 800.000 places offertes ce week-end et à ce stade 500.000 voyageurs. ça veut dire qu’il y a des places dans les trains pour ceux qui ont besoin de se déplacer ce week-end”, a-t-elle ajouté. Près de 300.000 billets n’ont pas encore trouvé preneurs, selon la ministre.
A Paris, une manifestation a lieu ce samedi à 13h au départ de la Gare du Nord. C’est là que se termine celle des Gilets jaunes qui est partie de la la place de la Bourse à 11h30. Le cortège, à l’appel de la CGT, FO, FSU, SOLIDAIRES avec l’UNEF et l’UNL Île de France, ralliera ensuite Châtelet.
Elisabeth Borne, au cours de sa visite au CNOF, est revenue sur la polémique suscitée par son voyage à Marrakech.
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Elisabeth Borne, ministre de la Transition écologique et solidaire, et Jean-Baptiste Djebbari, le secrétaire d’Etat aux Transports sont arrivés ce samedi matin, à 9h30, au Centre national des opérations ferroviaires. Le CNOF assure le suivi et la régulation des circulations de l’ensemble des trains sur l’ensemble du territoire.
Le syndicat Sud-Rail propose de rendre les trains gratuits, mais ce n’est pas si simple.
Grève RATP, SNCF : pourquoi les agents grévistes n’appliquent pas la gratuité des transports ?
Parmi les sujets centraux dans la réforme des retraites figure la pénibilité. Qu’en est-il dans la fonction publique ? Et dans le privé ? Une étude de la Dares nous permet aujourd’hui d’y voir plus clair.
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Le syndicat de pilotes SNPL vient d’annoncer officiellement la suspension de son préavis de grève, prévu le 3 janvier. Le trafic aérien ne devrait donc pas subir de perturbations.
La levée de ce préavis, fortement pressentie, était conditionnée à la réception d’engagements écrits du gouvernement quant à la préservation d’acquis sociaux pour la profession, notamment le départ à la retraite des pilotes à 60 ans. Les syndicats d’hôtesses et stewards ont également suspendu leur appel à la grève.
Découvrez les premières prévisions des deux compagnies.
Trafic TGV et RATP : à quoi s’attendre pour le réveillon du Nouvel An ?
Il ne faudra pas compter sur le métro pour rentrer chez soi à l’issue du réveillon de la Saint-Sylvestre cette année. La RATP a annoncé qu’elle prévoyait une interruption totale du trafic, à l’exception des lignes 1 et 14.
Ces deux lignes automatiques circuleront jusqu’à 2h15 du matin, avec un dernier départ des terminus prévu à 1h45.
Les lignes de tramway T2, T3a et T3b vont de leur côté fonctionner durant toute la nuit, tout comme les lignes de bus Noctilien, qui bénéficieront pour l’occasion d’un important renforcement.
À l’inverse, la situation pour la RATP s’améliore nettement ce lundi. 14 lignes de métro fonctionneront normalement ou partiellement à Paris, une première depuis le début du mouvement social.
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