EN DIRECT – George Floyd : l’autopsie conclut à une mort “par homicide” à cause de la “pression sur son cou” – LCI
USA – Les tensions ne retombent pas aux Etats-Unis depuis la mort de George Floyd, un homme noir de 46 ans, lors d’une interpellation à Minneapolis, alors que l’autopsie officielle conclut à un décès “par homicide”. Suivez les dernières actualités sur le drame.
Une autopsie indépendante a conclu que George Floyd était mort asphyxié en raison “d’une pression forte et prolongée”, a affirmé ce lundi l’avocat de la famille de la victime, contredisant les résultats de l’autopsie officielle.
“Des médecins indépendants ayant mené une autopsie sur M. Floyd dimanche ont conclu que le décès avait résulté d’une asphyxie par pression prolongée”, a précisément déclaré l’avocat, Ben Crump.
La ville de New York va être, en raison des émeutes provoquées par la mort de George Floyd, placée sous couvre-feu à compter de ce lundi, a annoncé le maire, Bill de Blasio.
“J’ai parlé au gouverneur (de New York) Andrew Cuomo et pour la sécurité de tous, nous avons décidé de mettre en place un couvre-feu pour la ville de New York ce soir : il entrera en vigueur à 23h et sera levé à 5h du matin”, a en effet indiqué le maire de la capitale économique des Etats-Unis, emboîtant le pas à une quarantaine d’autres villes ayant déjà pris cette mesure.
Alors que le patron de Facebook assume de ne pas avoir voulu masquer les propos de Donald Trump sur les émeutes aux États-Unis, des employés ont contesté publiquement le choix de leur PDG. De quoi relancer le débat sur le contenu des médias sociaux et leur régulation par les plateformes.
Fronde chez Facebook : la position de Mark Zuckerberg contestée par une partie de ses employés
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Les Noirs représentent 38 % des personnes tuées par les services de police des 100 plus grandes villes des Etats-Unis, alors qu’ils ne représentent que 21 % de la population américaine, selon une récente étude. Autre chiffre : 47 % des personnes non armées tuées par la police US étaient noires, soit un taux quatre fois supérieur à celui des Blancs.
Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, estime que si les manifestations doivent se dérouler de manière pacifique, la violence policière doit faire l’objet d’enquêtes aux Etats-Unis comme dans n’importe quel autre pays, a rapporté ce lundi son porte-parole.
“Les autorités doivent montrer de la retenue dans leur gestion des manifestants aux Etats-Unis” comme ailleurs, a ajouté Stéphane Dujarric lors de son point-presse quotidien.
“Nous avons vu au cours des derniers jours des cas de violence policière. Tous les cas doivent faire l’objet d’enquêtes. (…) Les forces de police dans le monde doivent bénéficier d’une formation en droits humains adéquate. Et il faut aussi un investissement dans le soutien social et psychologique à la police pour qu’elle puisse faire un travail efficace dans la protection de la communauté humaine”, a précisé le porte-parole.
Le candidat démocrate à la Maison Blanche, Joe Biden, a dénoncé ce lundi la présidence de Donald Trump et les problèmes de racisme et d’inégalités qui rongent les Etats-Unis, lors d’une rencontre avec des responsables religieux et politiques noirs organisée après la mort de George Floyd.
“Plus personne ne peut faire semblant de ne pas savoir ce qu’il se passe”, a déclaré l’ancien vice-président de Barack Obama, qui a cherché à se présenter en rassembleur lors de cette rencontre organisée dans une église de sa ville de Wilmington, dans le Delaware.
“La haine ne fait que se cacher. Elle ne disparaît pas. Et quand quelqu’un au pouvoir souffle sur la haine sous les rochers, elle en sort. Les mots d’un président sont importants. Ils encouragent les gens à sortir le vitriol”, a-t-il enfin clamé.
Le couvre-feu décrété à Washington ,après une nouvelle nuit d’émeutes, a été prolongé et avancé de quatre heures, a annoncé ce lundi la maire de la capitale des Etats-Unis, Muriel Bowser. Cette mesure exceptionnelle commencera à 19h heure locale, au lieu de 23h la veille, et demeurera en vigueur “pendant deux jours”.
La semaine dernière, George Floyd, 46 ans, perdait la vie lors d’une arrestation violente à Minneapolis, étouffé par le genou d’un policier appuyé sur son cou. Depuis 2015, cette méthode dite de “pression-nuque” aurait causé 44 cas de perte de conscience, rien que dans la ville.
A Minneapolis, un nombre “anormalement élevé” de pertes de conscience par pression-nuque
A quoi joue Donald Trump ? En provoquant les manifestants, en menaçant d’envoyer “les balles” face aux pillages, l’hôte de la Maison Blanche “jette sans cesse de l’huile sur le feu ” dans un but bien précis, que décrypte Guillaume Debré, journaliste à TF1/LCI.
“Trump exacerbe les peurs pour obtenir le soutien de l’’Amérique blanche'”
Le président américain autoriserait les gouverneurs de chaque Etat à user de “tactiques agressives” contre les manifestants, selon CNN. “Vous devez dominer, sinon vous aurez l’air de cons, vous devez arrêter des gens et les poursuivre en justice”, aurait en effet déclaré Donald Trump lors d’une visio-conférence ce lundi 1er juin.
Pour masquer une bavure évidente, le 1er rapport de la police de Minneapolis avait d’abord indiqué que George Floyd s’était débattu face aux policiers. Ce mensonge fait référence à un concept bien ancré dans une société américaine toujours minée par le racisme : le “angry black man”.
Le “Angry black man”, ce concept raciste toujours ancré dans la société américaine
Le National Basketball Coaches Association (syndicat des entraîneurs de NBA) a publié un communiqué consacré à la mort de George Floyd. “En tant qu’entraîneurs de la NBA nous coachons des hommes, dont la plupart sont afro-américains, et nous voyons, entendons et partageons leurs sentiments de dégoût, de frustration, d’impuissance et de colère”, écrit ainsi la NBCA.
Selon le syndicat, “les événements des dernières semaines – brutalités policières, profilage racial et militarisation du racisme – sont honteux, inhumains et intolérables”. En conséquence de quoi, la NBCA s’engage à travailler avec “des dirigeants locaux, des responsables et des organismes, chargés de l’application des lois pour créer un changement positif”.
Chiara de Blasio, la fille du maire de New York, a été arrêtée le samedi 30 mai pour avoir participé à une manifestation non autorisée à Manhattan. Selon le New York Post, la jeune femme a refusé de quitter le cortège quand des policiers ont reçu l’ordre d’évacuer les rues. Chiara de Blasio est sortie libre, mais avec une assignation à comparaître.
Messages sur les réseaux sociaux, participation aux rassemblements, soutien financier aux manifestants emprisonnés… De nombreuses stars américaines s’engagent auprès du mouvement Black Lives Matters après la mort de George Floyd. Passage en revue.
Omar Sy, Beyoncé, Kim Kardashian… Comment les stars se mobilisent après la mort de George Floyd
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Mis en cause pour leur violence et leur racisme après la mort de George Floyd, des policiers de plusieurs villes des Etats-Unis ont apporté leur soutien aux manifestants, en défilant avec eux ou en posant un genou à terre.
Genou à terre, des policiers affichent leur solidarité après la mort de George Floyd
Alors que Washington se réveille d’une nuit agitée, une foule s’étant massée devant la Maison Blanche en scandant des slogans, Catherine Jentile De Canecaude revient sur le récit de la nuit.
“Donald Trump a du descendre deux fois dans le bunker avec les hommes des services secrets car ils avaient peur que les manifestants passent au dessus de la barrière”, souligne-t-elle notamment.
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Récit d’une nouvelle nuit de protestation de l’autre côté de l’Atlantique.
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Durant les manifestations à Louisville, dans le Kentucky, un homme a trouvé la mort, selon le chef de la police locale lors d’une conférence de presse, Steve Conrad, cité par CNN : “Les policiers et militaires ont commencé à nettoyer la zone et ont été la cible de tirs. La police de Louisville et les membres de la garde nationale ont riposté, nous avons un mort sur les lieux”
L’icône du basket a appelé à faire pression sur les politiques pour faire bouger la société américaine.
Mort de George Floyd : Michael Jordan, “en colère”, sort de sa réserve habituelle
Invité politique d’Elizabeth Martichoux ce lundi 1er juin, le secrétaire national d’EELV Julien Bayou estime que la mort de George Floyd aux États-Unis interroge aussi sur la question des violences policières en France.
Violences policières aux Etats-Unis : “On a aussi ces questions en France”, juge Julien Bayou
Interrogé par LCI, Jean-Eric Branaa, maître de conférences à Paris II Assas et spécialiste des questions politiques et sociales américaines, s’est prononcé sur une situation qui pourrait devenir “incontrôlable”. L’expert a estimé que ces “émeutes raciales” présentaient une “dimension politique” qui n’existait pas, ou, en tout cas, dans des dimensions moins comparables, lors des précédentes contestations. Une ampleur qui ne se retrouve qu’en remontant à l’année 1968.
Mort de George Floyd : “La colère de la société est très réelle et Donald Trump ne la traite absolument pas”
Le Zimbabwe a convoqué lundi l’ambassadeur américain à Harare pour dénoncer des commentaires de la Maison Blanche accusant le pays africain de tirer profit des manifestations contre les violences policières et le racisme aux Etats-Unis. “Il est en ce moment en réunion avec le ministre”, a déclaré à l’AFP un porte-parole du ministère zimbabwéen des Affaires étrangères, James Manzou.
Plusieurs villes américaines, dont la capitale Washington, ont été placées sous couvre-feu après plusieurs nuits d’émeutes suscitées par la mort aux Etats-Unis à Minneapolis d’un homme noir, George Floyd, étouffé par un policier blanc lors de son arrestation.
Dimanche, le conseiller pour la sécurité nationale du président américain Donald Trump, Robert O’Brien, a dénoncé les commentaires critiques de la Chine, la Russie, l’Iran et le Zimbabwe sur cette affaire, les qualifiant “d’adversaires étrangers”.
Les manifestations antiracisme qui se poursuivent aux Etats-Unis depuis près d’une semaine ont trouvé lundi un écho de l’autre côté du Pacifique, avec des milliers de personnes qui ont défilé contre le racisme en Nouvelle-Zélande. Mais celles-ci sont restées totalement pacifiques dans l’archipel du Pacifique Sud.
Environ 2.000 personnes se sont rassemblées devant le consulat des Etats-Unis à Auckland, scandant des slogans comme “Black lives matter” (“la vie des Noirs compte”) ou “No justice no peace” (“pas de justice, pas de paix”).
Un demi-millier de personnes se sont aussi retrouvées à Christchurch, et autant lors d’une veillée devant le Parlement à Wellington, où ont été présentés les noms de centaines d’Américains morts du fait du racisme.
La Chine a dénoncé lundi la “maladie chronique” du racisme aux Etats-Unis, à la suite de la mort d’un afro-américain arrêté par la police, à l’origine de manifestations parfois violentes dans l’ensemble du pays.
Les troubles dans plusieurs villes américaines sont le signe de “la gravité du problème du racisme et de la violence policière aux Etats-Unis”, a déclaré devant la presse le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Zhao Lijian.
Le président Donald Trump a promis de “stopper la violence collective”, après plusieurs nuits d’émeutes à Minneapolis, où cet Afro-Américain de 46 ans est décédé lundi aux mains de la police
Les événements ont conduit au déploiement de soldats de la garde nationale à Minneapolis. L’inculpation vendredi du policier impliqué dans le décès de George Floyd a été saluée par la famille de la victime mais jugée trop tardive.
La mort de George Floyd embrase Minneapolis