EN DIRECT – Explosions à Beyrouth : au moins 73 morts et 3700 blessés selon un bilan encore provisoire – LCI
EN DIRECT – Des explosions d’une rare violence ont eu lieu ce mardi 4 août à Beyrouth, faisant de nombreuses victimes et d’importants dégâts. Suivez les dernières informations.
Le nombre de victimes est revu à la hausse : les autorités recensent 73 morts et 3.700 blessés dans les explosions. Ce bilan est toutefois provisoire, selon le directeur général du ministère, Fadi Sanan.
Des soldats de la mission de l’ONU au Liban (Finul), dont le navire était amarré dans le port de Beyrouth, ont été grièvement blessés dans les énormes explosions qui ont secoué la capitale libanaise, a annoncé mardi soir la Finul.
Les marins blessés, “dont certains grièvement”, ont été évacués vers “les hôpitaux les plus proches”. Aucune indication n’a été fournie sur l’identité et la nationalité de ces victimes.
Le point sur la situation à Beyrouth, quelques heures après une double explosion qui a ravagé le quartier du port.
Explosions à Beyrouth : ce que l’on sait
Le nombre de victimes est revu à la hausse : les autorités recensent 73 morts et 3.700 blessés dans les explosions. Ce bilan est toutefois provisoire, selon le directeur général du ministère, Fadi Sanan.
L’analyse du journaliste et écrivain Mohamed Sifaoui sur la situation au Liban.
Explosions à Beyrouth : “Une catastrophe qui arrive dans un pays déjà plusieurs fois traumatisé”
Des membres du personnel de l’ambassade d’Allemagne ont été blessés dans les fortes explosions qui ont secoué mardi le port de Beyrouth, a annoncé le ministère allemand des Affaires étrangères.
“Il y a également eu des blessés parmi le personnel de l’ambassade. Compte tenu des dégâts considérables dans la zone urbaine de Beyrouth, nous ne pouvons exclure pour l’instant que d’autres ressortissants allemands figurent parmi les morts et les blessés”, a expliqué le ministère.
Le président Emmanuel Macron a appelé mardi soir son homologue libanais, Michel Aoun, pour lui exprimer “son soutien” et annoncé l’envoi de “secours et moyens français”, après les fortes explosions survenues à Beyrouth.
“Il a exprimé son soutien et celui de la France au peuple libanais”, a indiqué l’Elysée. “Des secours et des moyens français sont en cours d’acheminement”, a ajouté la même source sans autre précision. Mardi, deux explosions survenues dans la capitale libanaise ont fait au moins 50 morts et 2.750 blessés, selon un bilan provisoire.
Les Etats-Unis ont dit “suivre étroitement” les développements et tenter de savoir si des ressortissants américains ont été touchés par les explosions.
“Nous présentons nos plus sincères condoléances à tous ceux qui ont été touchés, et nous nous tenons prêts à offrir toute l’assistance possible”, a déclaré un porte-parole du Département d’Etat.
En Israël, un responsable du gouvernement a affirmé à l’AFP sous couvert d’anonymat que son pays n’avait “rien à voir avec l’incident”. “Je ne vois pas de raison de douter des informations émanant de Beyrouth (…) il s’agit d’un accident qui semble avoir été causé par un incendie”, a déclaré de son côté le chef de la diplomatie israélienne Gabi Ashkenazi mardi soir à la chaîne israélienne 12.
Cette mise au point intervient dans un contexte particulier entre les deux voisins : il y a une semaine, après des mois de calme relatif, Israël a dit avoir déjoué une attaque “terroriste” et ouvert le feu sur des hommes armés ayant franchi la “Ligne bleue” séparant le Liban et Israël, avant qu’ils ne repartent côté libanais.
Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a attribué l’infiltration au Hezbollah, un mouvement armé que l’Etat hébreu considère comme son ennemi. Accusé de “jouer avec le feu”, le Hezbollah a démenti toute implication.
Le Premier ministre libanais Hassan Diab a appelé mardi les “pays amis” à aider le Liban, après les explosions meurtrières qui ont secoué le port de Beyrouth.
“Je lance un appel urgent à tous les pays amis et les pays frères qui aiment le Liban à se tenir à ses côtés et à nous aider à panser nos plaies profondes”, a lancé le Premier ministre.
Le bilan grimpe : les autorités recensent désormais 50 morts et 2.750 blessés dans les explosions du port. Ce bilan est toutefois provisoire, selon le porte-parole du ministère, Reda Moussaoui. Plus tôt le ministre de la Santé Hamad Hassan avait assuré que les hôpitaux de la capitale étaient saturés par l’afflux des blessés.
Quelques heures après la double explosion, les établissements de santé de la ville ont du mal à faire face à l’afflux de blessés. Le ministre de la Santé Hamad Hassan a indiqué que les hôpitaux sont “saturés de blessés”.
L’Agence nationale d’information (Ani, officielle) a indiqué que des dégâts importants sont à déplorer à l’hôpital de l’Université américaine de Beyrouth qui ne peut plus recevoir davantage de blessés. De son côté, Sleiman Haroun, président du syndicat des hôpitaux privés, a indiqué que des dégâts importants sont à déplorer à l’hôpital Saint Georges à Achrafieh.
Selon un premier bilan communiqué par le ministère libanais de la Santé, au moins 27 morts et 2500 blessés sont à déplorer après les violentes explosions qui ont frappé Beyrouth.
“C’est une catastrophe dans tous les sens du terme”, a-t-il déploré, interrogé par plusieurs télévisions alors qu’il visitait un hôpital de la capitale. “Les hôpitaux de la capitale sont tous pleins de blessés”, a-t-il souligné, appelant à transporter les autres blessés vers des établissements de la banlieue.
Les premières images et témoignages du drame.
]]>
Le président de la Croix-Rouge libanaise, Georges Kettaneh, a évoqué “des centaines de blessés”, dans un appel à la télévision libanaise LBC. “Nous sommes submergés par les appels téléphoniques”, a-t-il dit.
“C’est une catastrophe à l’intérieur (du port). Il y a des cadavres par terre. Des ambulances emmènent les corps”, a indiqué à l’AFP un soldat aux abords du port. Les médias locaux ont diffusé des images de personnes coincées sous des décombres, certaines couvertes de sang.
Le point sur la situation avec notre envoyée spéciale à Beyrouth.
]]>
Selon un responsable de la sécurité, les explosions sont peut-être dues à des “matières explosives confisquées”.
“Il semble qu’il y ait un entrepôt contenant des matières confisquées depuis des années, et il semblerait qu’il s’agissait de matières très explosives”, a indiqué le directeur général de la Sûreté générale Abbas Ibrahim, interrogé par des télévisions en se déplaçant dans le secteur. “Les services concernés mènent l’enquête, ils diront quelle est la nature de l’incident”, a-t-il ajouté.
Selon un journaliste de l’AFP présent sur place, un bateau est actuellement en feu devant le port où ont eu lieu les explosions.
Le Liban décrète un jour de deuil national mercredi, annonce ce mardi soir le Premier ministre Hassane Diab. De son côté, le président de la République Michel Haoun annonce une “réunion urgente” du Conseil supérieur de la Défense.
Selon l’agence nationale d’informations, on recense d’ores et déjà “des morts et des blessés” dans les explosions à Beyrouth. De son côté, Georges Kettaneh, le président de la Croix-Rouge libanaise, a évoqué “des centaines de blessés” dans une déclaration à la télévision libanaise LBC. “On est submergé par les appels téléphoniques”, a-t-il précisé.
Le secteur du port a été bouclé par les forces de sécurité, qui ne laissent passer que la défense civile, les ambulances aux sirènes hurlantes et les camions de pompiers, selon des correspondants de l’AFP à l’entrée du port.
Selon des correspondants de l’AFP, de nombreux habitants blessés marchent dans les rues vers des hôpitaux. Dans le quartier d’Achrafieh, des blessés se ruent vers l’Hôtel Dieu.
Devant le centre médical Clémenceau, des dizaines de blessés dont des enfants, parfois couverts de sang, attendaient d’être admis, selon un correspondant de l’AFP.
Le Liban connaît actuellement sa pire crise économique depuis des décennies, marquée par une dépréciation monétaire inédite, une hyperinflation, des licenciements massifs et des restrictions bancaires drastiques, qui alimentent depuis plusieurs mois la grogne sociale.
Il y a une semaine, après des mois de calme relatif, Israël a dit avoir déjoué une attaque “terroriste” et ouvert le feu sur des hommes armés ayant franchi la “Ligne bleue” séparant le Liban et Israël, avant qu’ils ne repartent côté libanais.
Les premières images des explosions qui ont secoué le port de la ville.
]]>
La forte déflagration, qui a eu lieu dans la zone du port et dont l’origine n’était pas connue dans l’immédiat, a été entendue dans plusieurs secteurs de la ville.
Les vitres de nombreux immeubles et magasins ont volé en éclats à des kilomètres à la ronde. D’épais nuages de fumée orange s’élèvent au-dessus de la capitale et la zone du port est entièrement couverte.
Bonjour à toutes et à tous, bienvenue dans ce direct consacré aux explosions ayant secoué la capitale du Liban ce mardi après-midi. Des déflagrations dont l’origine est encore inconnue à cette heure qui ont fait des dizaines de blessées.
Les circonstances inconnues à ce stade
De violentes explosions secouent Beyrouth