EN DIRECT – Crise des sous-marins : Biden “impatient” de s’entretenir avec Macron – LCI

DIPLOMATIE – L’annulation par l’Australie d’une gigantesque commande de sous-marins français au profit des États-Unis a déclenché une crise diplomatique, la France dénonçant une “trahison” entre alliés. Suivez les dernières infos du jour.

LE DRIAN SUR LA CRISE DIPLOMATIQUE 

Le ministre des Affaires français étrangères Jean-Yves Le Drian a dénoncé devant l’ONU un “défaut de concertation” et a déploré la persistance de “réflexes d’une époque révolue” de la part des États-Unis, dans la crise diplomatique provoquée par la création d’une alliance stratégique militaire pour l’indo-pacifique entre l’Australie, les États-Unis et le Royaume-Uni aux dépens de la France. 

Il a appelé à des “réflexions lourdes” entre Européens sur la conception des alliances face à cette “rupture de confiance”, et encouragé à “continuer de construire avec les partenaires de bonne volonté”. L’enjeu est aussi “notre capacité à défendre ensemble le multilatéralisme”, a estimé le ministre. 

“L’EUROPE EST EXCLUE DE L’INITIATIVE” 

Jean-Yves le Drian s’est exprimé lundi soir devant l’ONU sur l’alliance militaire dans l’Indo-pacifique. “Certes, nous considérons qu’il y a une compétition avec la Chine (…) et qu’il importe parfois de répondre de manière musclée à la stratégie offensive de la Chine. Mais il faut proposer une stratégie de compétition et de concurrence assumée dans l’indo-pacifique pour qu’un modèle alternatif puisse être trouvé. Pour l’instant, l’Europe est exclue de cette initiative”, a-t-il estimé. 

LE DRIAN SUR LA CRISE DIPLOMATIQUE 

Le ministre des Affaires français étrangères Jean-Yves Le Drian a dénoncé devant l’ONU un “défaut de concertation” et a déploré la persistance de “réflexes d’une époque révolue” de la part des États-Unis, dans la crise diplomatique provoquée par la création d’une alliance stratégique militaire pour l’indo-pacifique entre l’Australie, les États-Unis et le Royaume-Uni aux dépens de la France. 

Il a appelé à des “réflexions lourdes” entre Européens sur la conception des alliances face à cette “rupture de confiance”, et encouragé à “continuer de construire avec les partenaires de bonne volonté”. L’enjeu est aussi “notre capacité à défendre ensemble le multilatéralisme”, a estimé le ministre. 

CONSEIL DE DÉFENSE 

Un conseil de Défense restreint se tiendra mardi 21 septembre au matin à l’Élysée, dédié à l’affaire des sous-marins et à la crise diplomatique qu’elle a entraîné entre les nations de l’OTAN. 

Le conseil a notamment pour but de préparer l’appel prévu entre le chef de l’État et le président américain dans les jours qui viennent. Emmanuel Macron devrait s’entretenir avec Jean Castex à l’issue de la réunion, puis avec sa ministre des Armées Florence Parly en fin de journée. 

BIDEN NE VEUT PAS DE “GUERRE FROIDE” 

Joe Biden, qui doit s’exprimer mardi 21 septembre devant l’Assemblée générale des Nations unies à New York, annoncera qu’il ne “cherche pas à mener (…) une nouvelle Guerre froide avec quelque pays que ce soit”, a précisé la porte-parole de la Maison Blanche, Jen Psaki, lors d’un point presse. 

“Les États-Unis ne se replient pas sur eux-mêmes”, a-t-elle assuré, en ajoutant que “remettre des alliances en place ne signifie pas ne plus avoir de désaccords”. Elle a aussi affirmé que les États-Unis ne comptent pas renoncer à fournir à l’Australie des sous-marins à la place de la France. 

CHARLES MICHEL DÉNONCE UN MANQUE DE LOYAUTÉ

Le président du Conseil européen Charles Michel a dénoncé un “manque de loyauté” de la part des États-Unis dans l’affaire de la “crise des sous-marins” et de la formation d’un nouveau pacte militaire pour l’indo-pacifique aux dépens de la France. 

“Les principes élémentaires entre alliés, c’est la transparence et la confiance, ça va ensemble. Et là, que voyons-nous ? Un clair manque de transparence, de loyauté”, a-t-il déclaré des journalistes en marge de l’Assemblée générale de l’ONU à New York.

L’Union européenne demande à Washington une “clarification” pour “tenter de mieux comprendre quelles sont les intentions” derrière l’annonce de ce partenariat entre les États-Unis, le Royaume-Uni et l’Australie, “car c’est incompréhensible”, a-t-il ajouté. 

UN “COUP DE TONNERRE” SELON LA BELGIQUE 

La ministre belge des Affaires étrangères Sophie Wilmès s’est exprimée sur la crise des sous-marins et la nouvelle alliance militaire entre les États-Unis, l’Australie et le Royaume-Uni durant une réunion spéciale des États de L’union européenne à l’ONU. 

Cette alliance stratégique nouée aux dépens de la France est “un coup de tonnerre dans l’actualité française d’abord, européenne certainement, géostratégique au niveau mondial aussi”, a-t-elle affirmé. Elle a ajouté que l’Europe devra être “plus vocale” et “présente sur la scène internationale” pour ses intérêts stratégiques, notamment à l’égard de la Chine. 

WASHINGTON CONFIRME L’APPEL BIDEN-MACRON 

La porte-parole de la Maison Blanche Jen Psaki a confirmé lors d’une prise de parole officielle qu’un appel aura bien lieu entre Emmanuel Macron et Joe Biden “dans les prochains jours”, et que le président américain va “réaffirmer l’engagement [des États-Unis] à travailler avec l’un de nos plus anciens et de nos plus proches alliés”.

LE PDG DE NAVAL GROUP AUDITIONNÉ A L’ASSEMBLÉE 

Le PDG de Naval Group, le groupe de construction de défense navale français chargé de produire les 12 sous-marins qui devaient être vendus à l’Australie, sera entendu par les députés le 28 septembre à la suite de l’annulation du contrat par Canberra. 

Pierre Eric Pommellet sera entendu à huis clos par les commissions de la Défense et celle des Affaires économiques, selon des sources du Parisien et de BFM. Plusieurs parlementaires de l’opposition ont réclamé la création d’une commission d’enquête, après cette rupture de contrat ayant provoqué une crise diplomatique avec les gouvernements américain, britannique et australien. 

APPEL DE JOE BIDEN À EMMANUEL MACRON 

Le président américain Joe Biden est “impatient” de s’entretenir avec Emmanuel Macron au sujet de la nouvelle alliance Aukus, selon un haut responsable américain. Le porte-parole du gouvernement français Gabriel Attal a précisé plus tôt dans la journée que des explications seraient demandées sur ce qui “s’apparente à une rupture de confiance majeure”.

RÉACTION EUROPÉENNE

La France a été traitée de façon “inacceptable”, dénonce la présidente de la Comission européenne, Ursula von der Leyen lors d’une interview à CNN.

“L’un de nos États membres a été traité d’une manière qui n’est pas  acceptable (…), nous voulons savoir ce qui s’est passé et pourquoi”, a-t-elle  déclaré à la chaîne américaine. 

Ursula von der Leyen est la première dirigeante d’une institution européenne à réagir à l’annonce de ce pacte, ayant entraîné la rupture d’un contrat d’armement à 56 milliards d’euros passé par la France avec l’Australie, surnommé le “contrat du siècle”. 

LES MINISTRES À L’ONU

Le ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian et le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken sont attendus dans la journée à New York à l’occasion de l’Assemblée générale annuelle de l’ONU. 

Aucun tête-à-tête n’est annoncé pour l’instant, mais le ministre français devrait s’exprimer dans la soirée au sujet de la rupture de contrat sur les sous-marins français et de la création de la nouvelle alliance Aukus entre les États-Unis, le Royaume-Uni et l’Australie. 

UN COUP À LA CONFIANCE AU SEIN DE L’OTAN 

L’ancien ambassadeur britannique à Paris Peter Ricketts estime que le pacte de sécurité conclu entre les États-Unis, l’Australie et le Royaume-Uni porte un coup à la”confiance” au sein de l’Otan. Cette décision devrait selon lui renforcer la volonté des Français “de se battre pour l’autonomie stratégique européenne”.

Cet événement “marque un tournant dans leurs relations avec les Américains et aussi les Britanniques, (…) et renforce le sentiment que les Américains tournent de plus en plus le dos à la sécurité européenne et aux alliés européens pour se concentrer sur leur confrontation avec la Chine”, ajoute-t-il. 

Il a également mis en garde contre des dégâts “durables” entre la France et le Royaume-Uni. 

L’INDONÉSIE CRAINT DES TENSIONS RÉGIONALES

Le ministre des Affaires étrangères indonésien a exprimé dans un communiqué sa préoccupation quant à “la poursuite de la course aux armements et la projection de puissance dans la région”, selon le Jakarta Post relayé en France par Courrier International

Il exhorte l’Australie à respecter le traité d’amitié et de coopération qu’elle a signé concernant la sécurité régionale en Asie du Sud-Est. 

Le journal indonésien s’étonne que le pays, leader de l’association de 10 pays d’Asie du Sud-Est, n’ait pas été informée au préalable de la signature de l’Aukus, et s’inquiète d’être de nouveau le théâtre de tensions internationales avec la Chine. 

LA MISE EN GARDE DE LA CORÉE DU NORD

La nouvelle alliance américaine dans la région Asie-Pacifique et le récent contrat américain pour des sous-marins avec l’Australie pourraient déclencher une “course aux armements nucléaires” dans la région, a jugé lundi la Corée du Nord.

“Il s’agit d’actes extrêmement indésirables et dangereux qui vont troubler l’équilibre stratégique dans la région Asie-Pacifique et vont déclencher une course à l’armement nucléaire”, a écrit l’agence de presse d’État nord-coréenne KCNA citant un responsable du ministère nord-coréen des Affaires étrangères.

“Cela montre que les États-Unis sont le principal coupable qui met en danger le système international sur la non-prolifération nucléaire”, a ajouté l’agence.

L’IMPORTANCE DU “SANG FROID” EN DIPLOMATIE

Renaud Girard, chroniqueur international au Figaro, estime sur LCI, ce lundi, que les “mouvements de colère” marqués par la France n’étaient “peut-être pas la chose la plus indiquée à faire.”

Face à “l’humiliation” subie par la France, il estime que Paris aurait dû “garder son sang froid” et “ne pas pleurer comme un enfant”. Il juge aussi qu’à la place, “un communiqué assez glacial” aurait été préférable. “Mais je ne pense pas qu’il fallait rappeler l’ambassadeur”, poursuit-il.

RÉUNION DE LA DIPLOMATIE DES 27

Les ministres des Affaires étrangères de l’UE examineront lundi soir les conséquences et les implications du pacte de sécurité conclu entre les États-Unis, l’Australie et le Royaume-Uni, lors d’une réunion en marge de l’Assemblée générale de l’ONU, a annoncé un porte-parole de la Commission européenne.

Le chef de la diplomatie européenne “Josep Borrell présidera cette réunion qui sera la première occasion de discuter des implications et des conséquences de cet accord pour l’UE et ses États membres”, a-t-il précisé. L’Union européenne dit n’avoir été “ni consultée ni informée” du partenariat stratégique pour la région indo-pacifique conclu entre Washington, Londres et Canberra.

Le ministre français des Affaires étrangères Jean-Yves le Drian reproche aux dirigeants des trois signataires du pacte AUKUS d’avoir dissimulé pendant des mois leurs négociations et dénonce une “rupture majeure de confiance” entre alliés de l’Otan.

L’AUSTRALIE ÉVOQUE SON “ATTACHEMENT” À LA FRANCE

“L’Australie n’a pas besoin de prouver son attachement, son amitié et sa volonté de veiller à la liberté et à l’égalité de la France”, a déclaré Barnaby Joyce, qui assure l’intérim du Premier ministre Scott Morrison en visite à Washington.

“Des dizaines de milliers d’Australiens sont morts sur le sol français ou sont morts pour protéger le territoire français (…) lors de la Première Guerre mondiale et de la Deuxième”.

REACTION DE BORIS JOHNSON

Le premier ministre britannique Boris Johnson a souligné dimanche l”‘immense importance” de la relation entre le Royaume-Uni et la France, et l’amour “indéracinable” de Londres envers Paris.

Le Royaume-Uni et la France ont “une relation très amicale”, d’une “immense importance”, a-t-il déclaré à des journalistes à bord de l’avion qui l’emmenait à New York, selon l’agence de presse britannique Press Association. “Notre amour de la France est indéracinable”, a-t-il assuré.

ANNULATION D’UNE RENCONTRE FRANCO-BRITANNIQUE

Une rencontre prévue cette semaine entre la ministre française des Armées, Florence Parly, et son homologue britannique, Ben Wallace, a été annulée à la demande de Paris, a appris l’AFP dimanche auprès d’une source au ministère français.

La “rencontre prévue cette semaine à Londres (…) n’aura pas lieu sur annulation française”, a indiqué cette source.

L’annulation intervient en pleine crise entre les États-Unis, l’Australie et le Royaume-Uni, qui ont annoncé mercredi un partenariat stratégique pour contrer la Chine, AUKUS. Cet partenariat incluait la fourniture de sous-marins américains à propulsion nucléaire à Canberra et provoquant alors l’annulation du contrat conclu par la France.

LE DRIAN A REÇU LES AMBASSADEURS

Dans un communiqué publié ce dimanche soir, le Quai d’Orsay confirme que Jean-Yves Le Drian a reçu les ambassadeurs français aux États-Unis et en Australie, rappelés en France ces derniers jours. Objectif : “évoquer avec eux les conséquences stratégiques de la crise actuelle et les conclusions à en tirer”.

LES AMBASSADEURS DE FRANCE AUX ÉTATS-UNIS ET EN AUSTRALIE REÇUS PAR MACRON

Les ambassadeurs de France aux États-Unis et en Australie seront reçu ce soir par le président de la République Emmanuel Macron et le ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian, selon des informations confirmées à LCI. 

LA FRANCE PEUT-ELLE MENACER DE QUITTER L’OTAN ?

“Cet épisode va laisser des traces” : après la crise des sous-marins, la France peut-elle quitter l’Otan ?

LE DRIAN À  L’ONU

Le ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian se rend lundi à New York dans le cadre de la 76e session de l’Assemblée générale des Nations Unies. Il devrait s’exprimer à l’occasion au sujet de la rupture de contrat sur les sous-marins français. 

BIDEN ET MACRON VONT S’EXPLIQUER

Le président américain Joe Biden a demandé un entretien à son homologue français Emmanuel Macron et “il y aura un échange téléphonique dans les tout prochains jours”, a indiqué dimanche le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal. Il y aura de la part d’Emmanuel Macron “une demande de clarification”, a-t-il précisé sur BFMTV. “On veut des explications” sur ce qui “s’apparente à une rupture de confiance majeure”. 

DECRYPTAGE

Affaire des sous-marins : comment comprendre le revirement australien ?

LE POINT DE VUE AUSTRALIEN

L’Australie avait de “profondes et sérieuses réserves” concernant les sous-marins français, riposte son gouvernement

BONJOUR

Bienvenue dans notre direct consacré à la crise diplomatique autour de l’annulation du “contrat du siècle” passé en 2016 entre la France et l’Australie, soit près de 58 milliards d’euros pour la livraison de sous-marins, au profit des États-Unis. Un revers pour la France, qui dénonce la duplicité de l’Australie et une “rupture de confiance” avec les États-Unis, sur fond de bouleversement des équilibres stratégiques dans la zone indopacifique. 

Vous retrouverez ici les dernières informations relatives à ces tensions diplomatiques inédites. 

C’est l’une des plus fortes crises diplomatiques qu’ait connu notre pays au cours des dernières décennies. L’annulation par l’Australie du “contrat du siècle” sur la livraison de sous-marins français au profit des États-Unis a suscité la colère de la France, qui a dénoncé un “coup de poignard dans le dos”. Après le rappel de ses ambassadeurs en Australie et aux États-Unis, le ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian a jugé le 18 septembre que cette crise pèserait sur la définition même du nouveau concept stratégique de l’Otan. 

Alors que l’Australie se défend d’avoir préparé un accord secret avec le Royaume-Uni et les États-Unis – ce qu’affirme le quai d’Orsay -, Emmanuel Macron devrait s’entretenir la semaine prochaine avec son homologue Joe Biden. 

Pour rappel, les États-Unis, l’Australie et le Royaume-Uni ont annoncé mercredi 15 septembre un partenariat stratégique pour contrer la Chine : AUKUS. Il inclut la fourniture à Canberra de sous-marins américains à propulsion nucléaire, entrainant l’annulation, par le gouvernement australien, du “contrat du siècle”, signé avec Paris en 2016. D’un montant équivalent à 56 milliards d’euros, il prévoyait la livraison à l’Australie de 12 sous-marins à propulsion diesel.

Toute l’info sur

“Contrat du siècle” : une crise diplomatique entre la France, l’Australie et les États-Unis

“L’Otan a engagé une réflexion, à la demande du président de la République, sur ses fondamentaux. Il y aura au prochain sommet de l’Otan à Madrid l’aboutissement du nouveau concept stratégique. Bien évidemment, ce qui vient de se passer aura à voir avec cette définition”, a estimé le locataire du Quai d’Orsay. Pour autant, il n’a pas évoqué de sortie de l’alliance atlantique. 

Cette déclaration vient cependant contredire les premières analyses faites par certains responsables de l’organisation transatlantique. Plus tôt dans la journée, l’amiral et président du comité militaire de l’Alliance, Rob Bauer a ainsi assuré que la perte de ce contrat ne devrait pas avoir d’impact sur “la coopération militaire” au sein de l’Otan.

“Il y a eu mépris donc ça ne va pas entre nous”

Ce samedi, sur France 2, Jean-Yves Le Drian a également commenté le rappel, par Paris, de ses ambassadeurs en Australie et aux États-Unis, la première dans l’histoire des relations entre Paris et Washington. Une mesure“très symbolique. Il y a eu mensonge, il y a eu duplicité, li y a eu rupture majeure de confiance, il y a eu mépris donc ça ne va pas entre nous”, a-t-il déclaré. “Nous avons rappelé nos ambassadeurs pour essayer de comprendre et pour montrer à nos pays anciennement partenaires que nous avons un très fort mécontentement, qu’il y a vraiment une crise grave entre nous”. 

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La diplomatie française a en revanche jugé inutile le rappel de l’ambassadeur français à Londres. “On connait leur opportunisme permanent”, a ironisé le ministre, quelques mois après le Brexit. “La Grande-Bretagne dans cette affaire, c’est quand même un peu la cinquième roue du carrosse”.

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