EN DIRECT – Covid-19: Macron juge “essentiel” de rouvrir les écoles fin avril – BFMTV

Une entreprise d’Eure-et-Loir commence à mettre en flacon le vaccin Pfizer/BioNTech à partir de ce mercredi

Des vaccins anti-Covid 19 fabriqués en France: l’annonce doit devenir réalité ce mercredi, un soulagement politique pour le gouvernement alors que la France et les autres pays de l’Union européenne essaient de rattraper leur retard en matière de vaccination.

“Des entreprises produiront dès demain, sur notre territoire, des doses”, se félicitait ce mardi la ministre déléguée à l’Industrie, Agnès Pannier-Runacher, confirmant des informations données lors du week-end. “D’ici la fin de l’année, ce sont 250 millions de doses de vaccins qui seront produites en France”, a insisté la ministre lors d’une conférence de presse.

C’est le groupe Delpharm, basé en Eure-et-Loir, qui doit commencer ce mercredi à mettre en flacon des vaccins élaborés par l’alliance Pfizer/BioNTech. Suivra mi-avril son concurrent Recipharm, d’origine suédoise, qui s’occupera des vaccins Moderna en Indre-et-Loire.

Fin mai, l’entreprise Fareva s’occupera du vaccin CureVac – pas encore approuvé dans l’UE – dans l’Eure et dans les Pyrénées-Atlantique. Enfin, le géant Sanofi prêtera à partir de cet été main forte à son concurrent Johnson & Johnson en embouteillant son vaccin, à côté de Lyon.

Les patients “payent les conséquences”: en Auvergne-Rhône-Alpes, toutes les opérations “non urgentes” déprogrammées

Alors que la situation sanitaire continue de se tendre en Auvergne-Rhône-Alpes, notamment à Lyon, l’Agence régionale de santé a demandé la déprogrammation totale de toutes les opérations “non urgentes” dans la région.

“Cette demande est arrivée quelques jours après une demande précédente d’annuler la moitié des opérations programmées”, raconte Julien Cabaton, anesthésiste-réanimateur dans un hôpital privé de Lyon, qui fait part de sa “stupéfaction” ce matin sur BFMTV. “On avait à peine eu le temps de contacter les patients et de leur dire pour la moitié d’entre eux qu’on ne pourrait pas les prendre en charge.”

“C’est la troisième fois que pour la région on reprend la même recette, on annule toutes les interventions et ce sont les patients qui patissent d’un manque de personnel paramédical dans les hôpitaux”, a-t-il poursuivi.

Le soignant rappelle que “ce sont essentiellement des chirugies programmées” qui sont annulées, par exemple pour des prothèses de hanche. “Ces interventions, même si ce ne sont pas des cancers, pour certains patients, ça fait déjà trois fois qu’elles sont reportées”, assure-t-il.

Et ces patients en “payent les conséquences”, déplore-t-il. “On a dû en mettre certains sous morphine pour les faire attendre, certaisn qui marchaient avec une canne marchent maintenant avec un déambulateur…”, assure Julien Cabaton.

Après avoir été boudé ce week-end, le vaccin AstraZeneca est désormais réclamé à Calais

Associé à de rares cas de thromboses, le vaccin AstraZeneca continue de susciter la défiance. À tel point que dans le Nord-Pas-de-Calais, trois centres de vaccination ont été contraints de fermer leurs portes plus tôt que prévu ce week-end, fautes de volontaires voulant se faire injecter le sérum du groupe suédo-britannique.

Mais la situation est-elle en train d’évoluer? À Calais, les soignants croulent désormais sous les demandes pour écouler les 600 doses restantes du vaccin Astrazeneca boudé ce week-end par les habitants. À tel point qu’ils ont dû rappeler un infirmier et un médecin en renfort.

Plus de 4000 morts recensés en 24 heures au Brésil, un record qui laisse craindre une nouvelle hécatombe

Le Brésil a franchi pour la première fois ce mardi le seuil des 4000 morts de Covid-19 en une seule journée, avec 4195 décès enregistrés en 24 heures, un nouveau record, selon le dernier bilan officiel du ministère de la Santé.

Ce pays de 212 millions d’habitants est le deuxième le plus endeuillé au monde en chiffres absolus, après les Etats-Unis, avec un total de 336.947 décès. Le Brésil est aussi au deuxième rang mondial en termes de contaminations, avec 13.100.580 cas confirmés, 86.979 lors des dernières 24 heures.

La pandémie semble totalement hors de contrôle dans le plus grand pays d’Amérique Latine, où de funestes records sont battus jour après jour depuis plusieurs semaines. En seulement six jours, plus de 15.000 décès ont été recensés en ce mois d’avril au Brésil, avec 2757 morts par jour en moyenne.

Les spécialistes craignent une hécatombe encore pire que celle de mars, quand 66.000 vies avaient été fauchées par le virus, près du double de juillet, le pire mois de l’an dernier.

Des ministres à des dîners clandestins? Pour Wargon, “soit on a des informations soit on clôt le sujet”

Des membres du gouvernement ont-ils participé à des dîners dans des restaurants clandestins? Après un témoignage, un premier temps anonyme et diffusé par M6, la Société des journalistes (SDJ) de la chaîne de télévision a publié un communiqué ce mardi faisant état “d’autres sources (…) en off” qui ont confirmé “la présence d’au moins un membre du gouvernement à un de ces dîners”, ajoutant poursuivre les “investigations à ce sujet”.

“Sur la présence de ministres, on arrive au point où soit on a des informations soit on clôt le sujet”, a réagi la ministre déléguée au Logement Emmanuelle Wargon ce mardi soir sur France Info. “Je connais mes collègues, (…) je ne crois pas qu’un membre du gouverment soit allé dîner dans un restaurant clandestin durant cette période. (…) Nous respectons les règles et c’est bien normal, c’est l’exemplarité qu’on attend de nous.”

“Pour l’instant c’est une rumeur, il n’y pas d’information”, martèle Emmanuelle Wargon. “Soit cette information sort, soit on passe à autre chose. Je pense que le pays a besoin plutôt de se mobiliser dans cette dernière ligne droite, dans ces 4 dernières semaines donc fermons ces restaurants s’ils existent, sanctionnons ce qu’il y a à sanctionner. En ce qui nous concerne, on est au travail et on est concentrés sur ce travail.”

Anxiété, troubles de l’humeur… Un patient Covid sur trois souffre ensuite de problèmes psychologiques ou neurologiques

Une personne sur trois qui a surmonté le Covid-19 a eu un diagnostic de troubles neurologiques ou psychiatriques dans les six mois suivant l’infection, selon la plus grosse étude à ce jour sur le bilan mental d’anciens malades du Covid.

L’anxiété (17%) et les troubles de l’humeur (14%) étaient les diagnostics les plus fréquents, selon l’étude, parue mercredi dans le journal spécialisé The Lancet Psychiatry.

L’incidence des atteintes neurologiques telles que les hémorragies cérébrales (0,6%), les accidents vasculaires cérébraux (2,1%) et la démence (0,7%) était globalement plus faible, mais le risque était généralement plus élevé parmi les patients qui avaient été gravement malades.

Si le risque au niveau individuel de la plupart de ces troubles neurologiques et psychiatriques est faible, l’effet peut être “considérable” pour les systèmes de santé en raison de l’ampleur de la pandémie, relève le professeur Paul Harrison (Université d’Oxford, Royaume-Uni), auteur principal de l’étude.

D’autant que beaucoup de ces troubles sont “chroniques”, argue-t-il, plaidant pour doter les systèmes de santé de ressources “pour faire face aux besoins”.

Macron juge que “l’école est un lieu où le virus circule”, mais pas “davantage” qu’ailleurs

Auprès du Parisien, Emmanuel Macron rappelle qu’il n’a pas “conditionné la réouverture des maternelles et des écoles, puis des collèges et des lycées, à des indicateurs sanitaires”. “Pourquoi ? Parce que ces trois semaines d’absence physique de cours sont déjà un effort important”, explique-t-il.

“L’école est un lieu où le virus circule, mais n’est pas un lieu où le virus circule davantage”, justifie le président de la République. “Par contre, c’est un lieu où l’avenir de notre pays se joue. Je ne pense pas que nous ayons le droit de sacrifier l’avenir de notre pays à la situation présente.”

Macron juge “essentielle” la réouverture des écoles élémentaires le 26 avril

Bonjour à tous et bienvenue dans ce nouveau direct consacré à l’évolution de l’épidémie de Covid-19. Quand pourra-t-on ôter le masque? Y aura-t-il encore un confinement? Comment se passera l’été? Lors d’une visioconférence ce mardi, Emmanuel Macron a confirmé à des collégiens un prudent après-confinement à partir de la mi-mai.

À Rose qui craint un autre confinement, il assure que “jusqu’à la fin de l’année scolaire, il ne devrait pas y avoir un nouveau confinement”. Après les trois à quatre semaines de fermeture des établissements scolaires, “on pense qu’on aura bien freiné le virus un peu partout et on aura accéléré la vaccination. Cela nous permettra d’être dans une situation plus confortable”, espère-t-il.

Pas question non plus de prolonger la fermeture des établissements scolaires, après les deux semaines de vacances de printemps unifiées à partir du 12 avril.

“C’est essentiel qu’on reprenne les cours en présence pour les maternelles et les primaires le 26 avril, et pour les collèges et les lycées la semaine d’après”, dit-il au Parisien.

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