EN DIRECT – Coronavirus: l’impact du confinement mesurable dans «10 ou 12 jours», selon Olivier Véran – Le Figaro
Le constructeur automobile allemand s’attend à un impact «significatif» sur ses résultats 2020 et prévoit notamment une “forte baisse” du bénéfice avant impôts alors qu’il s’attendait auparavant à une hausse significative cette année.
“Les marchés où on va chercher à manger doivent pouvoir continuer de fournir de la nourriture aux personnes”, a-t-il d’abord tenu à préciser, mais en revanche “ceux où l’on voit des foules, les marchés qui ont beaucoup d’étals, les marchés où il y a autre chose que de l’alimentaire sont amenés à fermer”.
A 09h30, l’indice CAC 40 perdait 137,01 points à 3.854,77 points. La veille, il avait rebondi de 2,84%.
Finalement, la nouvelle série de “mesures fiscales et monétaires a fait à nouveau l’effet d’un feu de paille”, constate Ipek Ozkardeskaya, analyste chez Swissquote Bank.
“Il y aura du crédit pour tout le monde, nous avons pris des engagements pour pouvoir traiter les demandes en moins de cinq jours”, a affirmé sur Europe 1 Frédéric Oudéa, qui est également directeur général de la Société Générale.
Jusqu’à présent, une loi quasi-centenaire prévoit que les boulangers ferment au moins une journée par semaine en France.
“J’invite tous les salariés des entreprises qui sont encore ouvertes, des activités qui sont indispensables au fonctionnement du pays, à se rendre sur leurs lieux de travail (…) dans des conditions de sécurité sanitaire maximales”, a affirmé le ministre sur BFM Business.
Il a cité l’exemple de secteurs comme l’agroalimentaire, la grande distribution ou les déchets.
A 09h00, l’indice CAC 40 perdait 86,15 points à 3.905,53 points. La veille, il avait rebondi de 2,84%.
Interrogé sur la pénurie des masques, Olivier Véran considère que c’est une question “complexe” car ces derniers sont “indispensables” : “Nous avons un stock national de 110 millions de masques chirurgicaux : c’est beaucoup et pas beaucoup. Parce que nous avons besoin de tenir sur plusieurs semaines (..) mais lorsqu’un hôpital n’a plus de masques disponible, il se voit livrer sans délai“.
“Dans les conseils des ministres, l’épidémie était prise au sérieux dès le début, s’est défendu Jean-Michel Blanquer. On s’est fié à ce que nous a dit la ministre de la Santé (alors Agnès Buzyn, ndlr)“. “On a suivi cette épidémie en se rangeant derrière ce que nous disait le ministère de la Santé”, a-t-il insisté.
Alors ministre de la Santé, Agnès Buzyn avait-elle vraiment recommandé au Conseil des ministres, de reporter les municipales ? “Je ne l’ai jamais entendue dire que le pic de l’épidémie serait pendant les municipales. (…) Non, je ne l’ai jamais entendue dire de reporter les municipales”, a affirmé Jean-Michel Blanquer. “Si le pic de l’épidémie devait arriver à ce moment là, alors on l’aurait envisagé, mais personne ne savait à ce moment là à quel moment surviendrait le pic”, a-t-il encore expliqué.
Dès lors, l’ensemble des médias concernés auront un logo “nation apprenante” permettant de labelliser leurs contenus éducatifs après validation préalable de l’inspection générale. Pour être labellisés, les contenus devront être non seulement de qualité mais aussi bien correspondre aux programmes de l’Éducation nationale, a précisé encore Jean-Michel Blanquer.
Sur le site national “Ma classe à la maison”, il y a “aujourd’hui toute la robustesse des serveurs depuis lundi”, a-t-il ainsi assuré. Concernant les ENT (Environnement numérique de travail), le ministre ne peut pas garantir encore une “homogénéité sur le territoire”, mais “les collectivités territoriales concernées” sont “très mobilisées et font le maximum pour élargir leurs capacités.” Ces sites enregistrent “une fréquentation hors norme depuis lundi” et “n’étaient que partiellement préparés”, a expliqué Jean-Michel Blanquer. Maintenant, “ils se mettent à jour”, a-t-il promis.
L’étude a été publiée par le New England Journal of Medicine (NEJM) et menée par des scientifiques des Centres de contrôles et de prévention des maladies (CDC), de l’Université de Californie à Los Angeles et de Princeton. Leurs expériences ont montré que le nouveau coronavirus était détectable jusqu’à deux à trois jours sur des surfaces en plastique ou en acier inoxydable, et jusqu’à 24 heures sur du carton.
Les chercheurs ont également utilisé un nébulisateur pour diffuser le virus dans l’air ambiant. Par cette technique, ils ont trouvé des traces du virus sous forme d’aérosol – c’est-à-dire de particules suspendues dans l’air – pendant trois heures.
“En fait, ça évolue de jour en jour: les courses en ligne (fruits et légumes essentiellement, ndlr) qui représentaient 30% de notre chiffre d’affaires ont bondi à 70%. Les Parisiens ont beaucoup quitté la ville, donc nous avons moins de commandes, mais ceux qui restent achètent davantage, ils stockent pour plusieurs jours”, explique-t-elle.De son côté, Dark Kitchen, qui exploite cinq restaurants entièrement dédiés à la livraison – assurée par Deliveroo ou Uber Eats -, a vu ses commandes bondir à 700 dimanche soir, contre 500 à 600 d’ordinaire. Jean Valfort, fondateur de Dark Kitchen, reste cependant prudent : “On a peu de recul: les restaurants parisiens ont fermé samedi à minuit, il y a donc eu un report de clientèle, et puis les gens n’avaient pas eu le temps de faire leurs courses. On verra dans une semaine si ça dure”.
“L’accueil des Bellilois est glacial : ils nous reprochent d’apporter le virus, de vider les rayons des supermarchés et de risquer de prendre les rares lits d’hôpital”, témoigne ainsi Mathilde, venue se réfugier à Locmaria avec sa fille. “Mon voisin m’a fait la morale derrière sa haie, alors que je déchargeais mes valises… Du coup, on culpabiliser et on fait profil bas, en se promettant d’appliquer au mieux les mesures de confinement, sans quitter la maison, où il y a de quoi faire au jardin !”
“Il y a clairement un risque de saturation de notre hôpital local, qui n’a pas de salle de réanimation, et donc d’engorgement des évacuations sanitaires vers le continent”, alerte Thibault Grollemund, nouveau maire de Palais et président du conseil de surveillance de l’hôpital de Belle-Ile.
Pour la seule Chine continentale, le bilan est de 80.873 cas confirmés pour 3237 décès. Hors de Chine, on recense 5.182 décès.
L’Europe est devenue le principal foyer de propagation de la maladie, l’Italie présentant le bilan le plus lourd avec 2941 décès pour 31.506 cas confirmés.
La France recensait mardi soir 7730 cas confirmés et 175 morts contre 148 la veille, soit une hausse de 18% du nombre de décès en 24 heures.
L’Iran compte 988 morts pour 16.169 cas.
Aux États-Unis, le bilan est passé à 6469 contaminations pour 109 décès.
» À voir aussi – Les contrôles de déplacement débutent dans les villes
Les soldats de l’opération Sentinelle sont engagés pour faire face à la menace terroriste depuis les attentats de janvier 2015. Cette option, qui serait très discutée entre le ministère de l’Intérieur et le ministère des Armées, présenterait un avantage non négligeable : les Français ont l’habitude de voir ces militaires dans les rues, ce qui serait alors moins anxiogène pour la population.
LIRE AUSSI – Coronavirus : “Sentinelle”, une réserve importante
Pour l’heure, toutefois, le gouvernement a démenti a assuré que les militaires se cantonneraient au rôle de soutien sanitaire, notamment dans le grand Est. Le ministère des armées a aussi dû démentir des fausses rumeurs laissant penser à un renfort des militaires dans les rues.
LIRE AUSSI – Grand Est : l’armée prête à déployer 30 lits de réa en urgence en Alsace
“Je pense que nous tous, qui ne sommes pas experts, avons sous-estimé au départ le coronavirus”, a déclaré la présidente de la commission européenne Ursula von der Leyen dans une interview au journal allemand Bild publiée ce mercredi. “Mais entretemps il devenu clair qu’il s’agit d’un virus qui va nous occuper encore longtemps”, a ajouté la présidente de l’exécutif européen, en rappelant que l’Europe était “en ce moment l’épicentre de la crise”.
Selon la diplomatie chinoise, il s’agit d’une réponse à la décision «scandaleuse» de Washington de réduire fortement le nombre de Chinois autorisés à travailler pour cinq médias de Pékin aux Etats-Unis.
LIRE AUSSI – Une nouvelle vie commence pour les Français avec le confinement
LIRE AUSSI – Ce qui est permis et ce qui est interdit avec le confinement
LIRE AUSSI – Téléchargez votre attestation de déplacement et découvrez comment elle fonctionne
» À voir aussi – Coronavirus: les premières heures du confinement à Clamart, dans les Hauts-de-Seine