EN DIRECT – Christophe Castaner à l’Assemblée : “Ce qui s’est passé jeudi est une tragédie mais aussi une défaillance grave qui ne doit pas se reproduire” – Le Blog de Jean-Marc Morandini

17h36: Devant la commission des lois à l’Assemblée nationale, Christophe Castaner donne des nouvelles de la policière blessée lors de l’attaque : “Elle est en convalescence, mais elle va bien”.

Le Ministre de l’Intérieur répond ensuite aux questions après un propos liminaire: “Les Français peuvent compter sur nos services de renseignement et nous pouvons être fiers de leur travail. Depuis le début de l’année trois attentats ont été déjoués par nos services. Mon devoir était d’être auprès des forces de l’ordre ce jour là même si certains de mes propos ont été commenté et j’ai donné à ce moment là les informations qui m’étaient fournies en précisant que l’enquête ne faisait que commencer.

L’auteur s’était converti il y a 10 ans, à l’Islam, mais être musulman ce n’est pas être terroriste. Nous n’avons connaissance que d’un seul signalement informel, quelques jours après l’attaque de Charlie Hebdo mais il n’a pas été formalisé et il n’y en a aucune trace écrite. Certes c’est une faille grave et nous en tirerons les conséquences. Je ne cherche pas un responsable de ce qui s’est passé en 2015 mais il s’agit de comprendre ce qui s’est passé. Il faut comprendre un dysfonctionnement pour le corriger.  Le délais pour vérifier les habilitation est de 7 ans.

Des mesures ont été prises pour que cela ne puisse plus se reproduire. Ce qui s’est passé jeudi est une tragédie mais aussi une défaillance grave qui ne doit pas se reproduire. Depuis 2015, 19 policiers ont été radiés ou écartés (en incluant les agents administratifs travaillant dans police),selon les informations de France télévisions. Pas moins de 20 policiers et 10 gendarmes font  l’objet d’un suivi en ce moment. Et 20 policiers ont été signalés pour leurs pratiques religieuses rigoristes ou en raison de leur entourage.

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12h30: Ce qu’il faut retenir de la matinée d’hommage

Emmanuel Macron a appelé mardi à «un combat sans relâche» contre «le terrorisme islamiste», en rendant hommage aux quatre fonctionnaires de la préfecture de police de Paris tués par leur collègue radicalisé, une attaque sans précédent qui vaut à son ministre de l’Intérieur, très critiqué, plusieurs convocations au parlement.

M. Macron s’est exprimé peu après 11H00 lors d’une cérémonie d’hommage organisée dans la cour de la préfecture, où Mickaël Harpon, employé comme informaticien depuis 2003, a été abattu jeudi par un jeune policier après sept minutes de périple meurtrier.

Le président a promis qu’un «combat sans relâche» serait mené «face au terrorisme islamiste», appelant les Français à «faire bloc».

«Vos collègues sont tombés sous les coups d’un islam dévoyé et porteur de mort qu’il nous revient d’éradiquer», a lancé le chef de l’État, en appelant «la nation tout entière» à «se mobiliser» face à «l’hydre islamiste».

«La lumière sera faite, les interrogations levées, les responsabilités établies, la justice passera», a-t-il aussi déclaré.

Sur le front de l’enquête, les services antiterroristes ont selon le Parisien mis la main sur une clé USB contenant des vidéos de propagande du groupe Etat islamique et des coordonnées de collègues. Cette clé a été retrouvée à son bureau, selon une source proche du dossier.

Ils cherchent d’éventuels complices dans les milieux radicaux, et à éclaircir la nature des informations auxquelles l’assaillant a pu avoir accès à la préfecture.

Dans la cour de la préfecture de police, le silence était pesant parmi les centaines de personnes rassemblées sous la pluie, face aux quatre cercueils recouverts du drapeau français installés devant le monument aux morts.

Avant de prononcer son discours, M. Macron, accompagné du Premier ministre Edouard Philippe et des ministres de la Justice Nicole Belloubet et des Armées Florence Parly, est d’abord allé parler aux familles des victimes.

Auparavant, son ministre de l’Intérieur a remis la Légion d’honneur, à titre posthume, aux quatre personnes tuées: Damien Ernest, major responsable d’une unité locale de police (28 ans de service), Anthony Lancelot, gardien de la paix (11 ans), Brice Le Mescam, adjoint administratif principal (6 ans) et Aurélia Trifiro, gardienne de la paix (17 ans).

Cet hommage solennel n’offre qu’un court répit à Christophe Castaner, très critiqué après cette attaque meurtrière au cœur d’une administration censée être l’un des fers de lance de la sécurité de l’Etat.

L’opposition, à droite et à l’extrême droite, exige sa démission, exclue par l’intéressé qui a toutefois reconnu un «dysfonctionnement d’Etat».

Le ministre a été auditionné à huis clos mardi matin par la délégation parlementaire au renseignement sur d’éventuels «dysfonctionnements» ayant permis l’attaque.

Il devait enchaîner dans l’après-midi avec la commission des lois de l’Assemblée nationale, cette fois devant la presse. Ils sera également interrogé jeudi par la commission des lois du Sénat.

Le président de l’Assemblée nationale Richard Ferrand a annoncé mardi qu’il allait accepter la demande des Républicains de création d’une commission d’enquête sur l’attaque, et que celle-ci se mettrait au travail «dès la semaine prochaine».

Depuis l’attaque, de nombreuses voix accusent les autorités et cherchent à comprendre comment Mickaël Harpon a pu passer sous les radars. Selon le ministère, il avait donné des signes de possible radicalisation au sein même de la direction du renseignement de la PP (DRPP) où il était employé.

Selon un rapport interne de la DRPP, Mickaël Harpon, qui était habilité secret défense, aurait déclaré à deux collègues «c’est bien fait» au sujet de l’attentat en janvier 2015 contre Charlie Hebdo, mais ces derniers n’ont pas transmis de signalement écrit à leur hiérarchie.

«Les signaux d’alerte auraient dû être suffisants pour déclencher une enquête en profondeur», a accusé M. Castaner.

L’assaillant était converti à l’islam depuis une dizaine d’années et fréquentait des membres de la mouvance «islamiste salafiste», selon les enquêteurs qui s’interrogent également sur ses éventuels problèmes psychologiques vu son «comportement inhabituel et agité» à la veille de l’attaque.

Deux enquêtes administratives confiées à l’Inspection générale du renseignement ont été ouvertes par le Premier ministre Edouard Philippe.

Sans attendre les conclusions, Christopher Castaner a tenté d’éteindre la polémique en demandant que toute alerte liée à la radicalisation fasse désormais «l’objet d’un signalement automatique», sans plus de précisions.

L’épouse de Mickaël Harpon, arrêtée au domicile du couple à Gonesse (val-d’Oise), avait été elle relâchée dimanche soir à l’issue de trois jours de garde à vue.

12h29: Attaque à la préfecture de police de Paris: Regardez le discours d’Emmanuel Macron lors de l’hommage aux quatre victimes – VIDEO

11h33: Emmanuel Macron prend la parole et commence par rendre aux hommage aux victimes:

“Sept minutes ont suffi à plonger la préfecture de police dans un des drames les plus douloureux de l’histoire et la France dans la stupeur et incompréhension.”

“Si fier, nous le sommes d’eux. Je m’incline au nom de toute la nation devant la douleur des proches de ceux qui sont tombés.”

“La République sera toujours à vos côtés”, déclare Emmanuel Macron aux proches des victimes.

“Je suis venu parmi vous pour vous assurer que la lumière sera faite”

“La lumière sera fait les interrogations levées, les responsabilités établies. Le justice passera comme il se doit.”

“Face au terrorisme islamiste, nous mènerons le combat sans relâche”

“Agir à la racine, nous le faisons et le ferons toujours”

Emmanuel Macron  promet qu’un “combat sans relâche” sera mené “face au terrorisme islamiste”.

“Face aux terroristes islamistes, nous mènerons le combat sans relâche. 59 attentats ont été déjoués grâce à vous depuis maintenant six ans. Et ce drame n’érode en rien la confiance que j’ai en vous, que la nation place en votre professionnalisme, votre engagement.”

“La nation toute entière doit se mobiliser et agir. Une société de vigilance. Voilà ce qu’il nous revient de bâtir. Savoir repérer au travail, à l’école, les relâchements, les déviations. Cela commence par vous, fonctionnaires, serviteurs de l’Etat.”

“Faisons bloc, tous ici réunis face au terrorisme. Nous mènerons toujours le combat et à la fin nous l’emporterons, car nous avons cette force d’âme. Nous le faisons pour nos morts, pour nos enfants, nous le faisons pour la nation.”

11h32: Attaque à la préfecture de police de Paris: Regardez le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner remettre la Légion d’honneur, à titre posthume, aux quatre victimes – VIDEO

11h31: Le Chef de l’Etat Emmanuel Macron vient saluer François Hollande et Nicolas Sarkozy avant de prendre la parole

11h13: Emmanuel Macron et Edouard Philippe se présentent devant les cercueils et vont saluer les familles, à l’abri des caméras.

11h09: Emmanuel Macron arrive dans la cour d’honneur de la Préfecture de Police de Paris

10h59: Christophe Castaner remet aux victimes les insignes de chevalier de la légion d’honneur à titre posthume. Pour la première fois, les victimes sont officiellement nommées : Damien Ernest, Anthony Lancelot, Brice Le Mescam et Aurélia Trifiro. 

10h51: Les cercueils des victimes apparaissent un à un dans la cour d’honneur de la Préfecture de Police de Paris. Les dépouilles des quatre fonctionnaires sont disposées au centre de la cour de la préfecture.

10h46: Christophe Castaner arrive sur place – L’hommage aux victimes démarre. Le ministre de l’Intérieur dirige la première partie de cette cérémonie. 

10h45: Les derniers parlementaires arrivent sur place:

10h42: L’ancien président Nicolas Sarkozy vient d’arriver:

10h41: De “nombreux” policiers du renseignement n’assisteront pas à l’hommage car “on leur a refusé le port de la cagoule qui permettrait de préserver leur identité”, indique UNITESGPPOLICE sur LCI

10h40:  Christophe Castaner et Laurent Nuñez ont répondu avec “précision” à la délégation parlementaire au renseignement, indique son président Christian Cambon.

10h27: De nombreuses personnalités politiques et leaders de partis, arrivent à la Préfecture de Police de Paris pour assister à l’hommage

10h23: les familles des quatre policiers tués viennent d’arriver à la préfecture de Police de Paris dans trois mini-vans

10h03: La clé USB qui contenait des images de propagande de l’Etat islamique et les coordonnées de plusieurs policiers n’a pas été retrouvée au domicile de Mickaël Harpon comme indiqué précédemment par plusieurs médias, mais dans son bureau précise BFMTV.

10h00: Le point sur ce que l’on sait ce matin à 10h

Emmanuel Macron rend hommage mardi aux quatre fonctionnaires de la préfecture de police de Paris tués par leur collègue radicalisé, une attaque sans précédent qui continue de susciter questions et critiques contre le ministre de l’Intérieur.

Le chef de l’Etat, accompagné du Premier ministre Edouard Philippe et des ministres de la Justice Nicole Belloubet et des Armées Florence Parly, doit prononcer un discours à 11H00 dans la cour de la préfecture, où a été abattu Mickaël Harpon, employé comme informaticien.

Auparavant, le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner remettra la Légion d’honneur, à titre posthume, aux quatre victimes, dont une femme. Le policier stagiaire qui a tué l’assaillant de 45 ans sera également décoré mais à une date ultérieure.

Le décret portant nomination au grade de chevalier de la Légion d’honneur de Damien Ernest, major responsable d’une unité de locale de police avec 28 ans de service, Anthony Lancelot, gardien de la paix avec 11 ans de service, Brice Le Mescam, adjoint administratif principal avec 6 ans de service, et Aurélia Trifiro, gardienne de la paix avec 17 ans d’ancienneté, a été publié mardi au Journal officiel.

Cet hommage solennel n’offrira qu’un court répit à Christophe Castaner, auditionné à huis clos avant la cérémonie par la délégation parlementaire au renseignement puis dans l’après-midi par la commission des lois de l’Assemblée nationale, cette fois devant la presse. La commission des lois du Sénat l’interrogera jeudi.

«Notre mission de contrôle de l’action du gouvernement vise à déterminer ce qui n’a pas fonctionné, quels sont les dysfonctionnements qui ont malheureusement permis une telle tragédie», a expliqué lundi sur BFMTV le sénateur Christian Cambon, président de la délégation parlementaire au renseignement.

Depuis l’attaque, de nombreuses voix dénoncent l’incurie des autorités et cherchent à comprendre comment Mickaël Harpon a pu passer sous les radars alors qu’il avait donné des signes de radicalisation au sein même de la direction du renseignement de la PP (DRPP) où il était employé.

L’opposition, à droite et l’extrême droite, crie au «scandale d’Etat» et exige le départ du locataire de la Place Beauvau. Une démission qu’a exclue Christophe Castaner tout en reconnaissant un «dysfonctionnement d’Etat».

Selon un rapport interne de la DRPP, Mickael Harpon, qui était habilité secret défense, aurait déclaré à deux collègues «c’est bien fait» au sujet de l’attentat en janvier 2015 contre Charlie Hebdo, mais ces derniers n’ont pas transmis de signalement écrit à leur hiérarchie.

«Il n’y a pas eu d’alerte au bon niveau, au bon moment», a accusé le ministre, ajoutant que «les signaux d’alerte auraient dû être suffisants pour déclencher une enquête en profondeur», alors que l’assaillant était converti à l’islam depuis une dizaine d’années et fréquentait des membres de la mouvance «islamiste salafiste».

Deux enquêtes administratives confiées à l’Inspection générale du renseignement ont été ouvertes par le Premier ministre Edouard Philippe pour comprendre ces failles dans le suivi de M. Harpon.

Sans attendre les conclusions, Christopher Castaner a tenté d’éteindre la polémique en demandant que toute alerte liée à la radicalisation fasse désormais «l’objet d’un signalement automatique», sans plus de précisions.

Sur le front de l’enquête menée par les services antiterroristes, l’épouse de Mickaël Harpon a été relâchée dimanche soir à l’issue de trois jours de garde à vue, sans être poursuivie à ce stade.

Les enquêteurs cherchaient d’éventuels éléments incriminant cette mère de deux enfants qui s’était inquiété «du comportement inhabituel et agité» de son époux la veille de l’attaque et avait échangé avec lui 33 SMS le matin des faits.

Outre la recherche d’éventuels complices dans les milieux radicaux, les enquêteurs tentent d’éclaircir la nature des informations auxquelles l’assaillant a pu avoir accès à la préfecture, où il travaillait depuis 2003.

Selon Le Parisien, les enquêteurs ont retrouvé à son domicile une clé USB contenant des vidéos de propagande du groupe Etat islamique et des coordonnées de collègues. Selon une source proche de l’enquête interrogée par l’AFP, des éléments informatiques étaient en cours d’exploitation.

Le secrétaire d’Etat à l’Intérieur Laurent Nuñez a écarté «à ce stade» l’hypothèse selon laquelle il aurait fait partie d’une cellule jihadiste.

09h33: «Evidemment il faudra des sanctions» si des actions qui auraient pu être entreprises pour stopper l’auteur de l’attaque à la préfecture de Paris avant qu’il ne passe à l’acte ne l’ont pas été, a déclaré mardi la porte-parole du gouvernement Sibeth Ndiaye.

Interrogée sur France 2 sur la possession par cet homme, Mickaël Harpon, d’une clé USB comportant des vidéos de l’Etat islamique mais aussi les coordonnées de collègues policiers selon des informations de presse, Sibeth Ndiaye a dit ne pas pouvoir répondre «à ce stade». «Nous disons toujours ce que nous savons au moment où nous le savons», a-t-elle aussi souligné, mais dans cette affaire «je ne peux pas vous garantir aujourd’hui que toutes les informations dont nous disposerons seront rendues publiques car s’il s’agit de protéger notamment des agents français, nous devons évidemment continuer à le faire».

«En matière de défense du secret, il me semble que tout ne peut pas être dit, c’est par essence la raison pour laquelle il existe des habilitations au secret défense», a-t-elle insisté.

En tout état de cause, «s’il y a eu des choses qui auraient dû être faites qui ne l’ont pas été et qui ont amené à la situation qu’on connaît aujourd’hui, évidemment il faudra des sanctions. Mais avant de se lancer dans une chasse aux sorcières, il faut comprendre ce qui n’a pas fonctionné, le corriger rapidement et ensuite se poser la question des sanctions éventuelles», a-t-elle poursuivi.

09h29: Le président de l’Assemblée nationale Richard Ferrand va «évidemment» donner suite à la demande des Républicains de création d’une commission d’enquête sur l’attaque de la préfecture de police et celle-ci se mettra au travail «dès la semaine prochaine», a-t-il annoncé mardi.

«Je vais répondre à Christian Jacob qui portera sa demande au nom de son groupe évidemment favorablement puisque chacun a un droit de tirage» pour la création d’une commission d’enquête une fois par session, a annoncé Richard Ferrand sur Cnews. Cette commission se mettra en place «dans la foulée, c’est-à-dire dès la semaine prochaine», a précisé le président de l’Assemblée.

08h01: Emmanuel Macron, accompagné du Premier ministre Édouard Philippe et des ministres de la Justice Nicole Belloubet et des Armées Florence Parly, prononcera un discours à 11h dans la cour de la préfecture, où a été abattu Mickaël Harpon, employé comme informaticien à la préfecture et auteur d’une tuerie sans précédent qui continue de susciter questions et critiques contre le ministre de l’Intérieur. Les quatre victimes de Mickaël Harpon recevront des mains de Christophe Castaner, à titre posthume, la Légion d’honneur. Le policier stagiaire qui a tué l’assaillant de 45 ans sera également décoré mais à une date ultérieure. 

06h33: Mickaël Harpon était en contact très étroit avec un prédicateur musulman, connu des services de renseignement pour être salafiste, dont les autorités considèrent qu’il prônait une pratique très rigoriste de sa religion. Des contacts qui remontent à quelques mois selon le Parisien.

05h11: Une clef USB contenant des vidéos de décapitation a été découverte chez Mickaël Harpon lors de la perquisition de son domicile à Gonesse dans le Val-d’Oise jeudi dernier, selon le Parisien. Une liste de noms de policiers a également été retrouvée sur cette clé USB. Ces éléments viennent étayer la thèse d’une radicalisation de l’assaillant. Comme plusieurs de ses collègues, Mickaël Harpon était habilité secret défense, c’est-à-dire qu’il avait accès à des informations pouvant nuire à la défense nationale.

Le secrétaire général Unité SGP Police FO, interrogé sur BFM TV, a réclamé à ce que les fonctionnaires de police concernés par ce listing en soient informées par “le procureur en charge de l’antiterrorisme”. Il demande également que “des mesures de protection” soient mises en place “sans délai” pour ces policiers. “On ne peut pas laisser 1.000 fonctionnaires baignés dans autant d’incertitudes”, a ajouté Yves Lefebvre, précisant que ces policiers “craignaient énormément pour eux et pour leurs familles”.

Un rapport issu de cette même préfecture, datant de 2015 et resté lettre morte, révèle que les collègues de Mickaël Harpon avaient déjà décelé chez lui des signaux de radicalisation. L’un d’eux déclarait par exemple s’être vivement querellé avec Mickaël Harpon au sujet des attentats de Charlie Hebdo, que l’intéressé avait alors légitimé.

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