
EN DIRECT – Beyrouth : 2750 tonnes de nitrate d’ammonium à l’origine des explosions, selon les autorités – LCI
EN DIRECT – Des explosions d’une rare violence ont eu lieu mardi 4 août à Beyrouth, faisant des dizaines de morts, des milliers de blessés et d’importants dégâts. Suivez les dernières informations.
Le Premier ministre libanais annonce que les explosions de Beyrouth ont été causées par près de 2750 tonnes de nitrate d’ammonium – un engrais chimique et également composant d’explosifs – non sécurisées dans un entrepôt pendant 6 ans. “Il est inadmissible qu’une cargaison de nitrate d’ammonium, estimée à 2750 tonnes, soit présente depuis six ans dans un entrepôt, sans mesures de précaution. C’est inacceptable et nous ne pouvons pas nous taire sur cette question”, a déclaré le chef du gouvernement durant la réunion du Conseil supérieur de défense, selon des propos rapportés par un porte-parole en conférence de presse.
Les premières images et témoignages du drame.


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Le nombre de victimes est revu à la hausse : les autorités recensent désormais 78 morts et 4000 blessés dans les explosions, a indiqué le ministre de la Santé auprès de Reuters. Ce bilan est toutefois provisoire, selon le directeur général du ministère, Fadi Sanan. Les recherches ont par ailleurs été rendues difficiles par la tombée de la nuit.
Des membres du département de Défense américain ont contredit le président Trump, qui disait un peu plus tôt que les explosions à Beyrouth ressemblaient à “une attaque”.
Contactés par CNN, ces officiels, qui sont restés anonymes, ont indiqué “ne pas savoir de quoi le Président parlait” quand il a expliqué que “des experts militaires lui avaient dit que ça ressemblait à une attaque”. “Il n’y aucune indication selon laquelle qui que ce soit dans cette région cherchait à mettre en place quoi que ce soit de cet ordre”, assurent encore ces sources.
“Cela aurait eu pour conséquence de développer le nombre de troupes américaines présentes dans cette région, afin d’éviter une éventuelle tentative de représailles. Et rien de ça ne s’est produit”.
“On ne sait pas d’où il tient cette information”, a renchéri une autre source auprès de Reuters.
Selon les éléments communiqués par l’Elysée, la France a décidé l’envoi, au mercredi 5 août, par deux avions militaires, d’un détachement de la sécurité civile, constitué de 55 personnes, de 15 tonnes de matériel dont 6 de matériel sanitaire, alors que les hôpitaux libanais, en partie détruits, croulent sous les besoins de sang pour effectuer des transfusions. Les avions partiront en milieu de journée et arriveront en fin d’après-midi.
Par ailleurs, une dizaine de médecins urgentistes devrait les suivre pour renforcer les hôpitaux libanais, alors que des membres français des forces de l’Onu sont déjà arrivés sur place. Autant d’annonces qui ne sont pas exhaustives, dit l’Elysée, qui rappelle que “des travaux se poursuivent pour identifier les besoins supplémentaires.”
Le nombre de personnes disparues reste particulièrement élevé. Une page Instagram a été créée pour recenser les différentes personnes portées disparues.
Alors que ses relations avec le Liban sont notoirement exécrables, Israël a exprimé sa solidarité : “Le ministre de la Défense Benny Gantz et son homologue des Affaires étrangères Gabi Ashkenazi, ont offert au gouvernement libanais son aide médicale et humanitaire, ainsi qu’une assistance d’urgence immédiate”, a écrit le gouvernement dans un communiqué.
Le ministre de la Santé Hamad Hasan a indiqué à Reuters que le bilan était désormais réévalué à 78 morts et 4000 blessés : “Nous faisons face à une véritable catastrophe et nous avons besoin de temps pour attester de l’étendue des dégâts”, a-t-il commenté. Le bilan devrait être réévalué en début de journée : “Il est difficile de procéder à des recherches la nuit, il n’y a pas d’électricité”.
L’ambassade américaine au Liban a publié un communiqué “encourageant” les ressortissants à respecter les instruction fournies par les autorités locales incitant les habitants à “rester à l’intérieur et à porter des masques” en raison de rapports selon lesquels des gaz toxiques flotteraient dans les airs.
Le président libanais Michel Aoun a annoncé, ce mercredi, que l’état d’urgence serait prochainement déclaré, pour une durée de deux semaines.
Sans plus de précisions, le président américain estime ce soir que les explosions survenues à Beyrouth “ressemblent à un terrible attentat”. Ce sont, dit-il, “des experts militaires” qui lui ont dit que cela ressemblait à “une espèce de bombe”.
Le Premier ministre libanais annonce que les explosions de Beyrouth ont été causées par près de 2750 tonnes de nitrate d’ammonium – un engrais chimique et également composant d’explosifs – non sécurisées dans un entrepôt pendant 6 ans. “Il est inadmissible qu’une cargaison de nitrate d’ammonium, estimée à 2750 tonnes, soit présente depuis six ans dans un entrepôt, sans mesures de précaution. C’est inacceptable et nous ne pouvons pas nous taire sur cette question”, a déclaré le chef du gouvernement durant la réunion du Conseil supérieur de défense, selon des propos rapportés par un porte-parole en conférence de presse.
Beyrouth est une “ville sinistrée”, a annoncé mardi le Conseil supérieur de défense du Liban, après les explosions meurtrières qui ont secoué le port de la capitale et provoqué des dégâts d’une ampleur sans précédent dans tous les quartiers de la ville.
Le Conseil, qui réunit notamment le président, le Premier ministre et la ministre de la Défense, “recommande” au gouvernement de décréter l’Etat d’urgence, selon l’agence nationale d’informations ANI. “Une catastrophe majeure s’est abattue sur le Liban”, a déploré le président Michel Aoun à l’ouverture de la réunion.
Des soldats de la mission de l’ONU au Liban (Finul), dont le navire était amarré dans le port de Beyrouth, ont été grièvement blessés dans les énormes explosions qui ont secoué la capitale libanaise, a annoncé mardi soir la Finul.
Les marins blessés, “dont certains grièvement”, ont été évacués vers “les hôpitaux les plus proches”. Aucune indication n’a été fournie sur l’identité et la nationalité de ces victimes.
Le point sur la situation à Beyrouth, quelques heures après une double explosion qui a ravagé le quartier du port.
Explosions à Beyrouth : ce que l’on sait de la tragédie qui a frappé la capitale du Liban
Le nombre de victimes est revu à la hausse : les autorités recensent désormais 78 morts et 4000 blessés dans les explosions, a indiqué le ministre de la Santé auprès de Reuters. Ce bilan est toutefois provisoire, selon le directeur général du ministère, Fadi Sanan. Les recherches ont par ailleurs été rendues difficiles par la tombée de la nuit.
L’analyse du journaliste et écrivain Mohamed Sifaoui sur la situation au Liban.
Explosions à Beyrouth : “Une catastrophe qui arrive dans un pays déjà plusieurs fois traumatisé”
Des membres du personnel de l’ambassade d’Allemagne ont été blessés dans les fortes explosions qui ont secoué mardi le port de Beyrouth, a annoncé le ministère allemand des Affaires étrangères.
“Il y a également eu des blessés parmi le personnel de l’ambassade. Compte tenu des dégâts considérables dans la zone urbaine de Beyrouth, nous ne pouvons exclure pour l’instant que d’autres ressortissants allemands figurent parmi les morts et les blessés”, a expliqué le ministère.
Le président Emmanuel Macron a appelé mardi soir son homologue libanais, Michel Aoun, pour lui exprimer “son soutien” et annoncé l’envoi de “secours et moyens français”, après les fortes explosions survenues à Beyrouth.
“Il a exprimé son soutien et celui de la France au peuple libanais”, a indiqué l’Elysée. “Des secours et des moyens français sont en cours d’acheminement”, a ajouté la même source sans autre précision. Mardi, deux explosions survenues dans la capitale libanaise ont fait au moins 50 morts et 2.750 blessés, selon un bilan provisoire.
Les Etats-Unis ont dit “suivre étroitement” les développements et tenter de savoir si des ressortissants américains ont été touchés par les explosions.
“Nous présentons nos plus sincères condoléances à tous ceux qui ont été touchés, et nous nous tenons prêts à offrir toute l’assistance possible”, a déclaré un porte-parole du Département d’Etat.
En Israël, un responsable du gouvernement a affirmé à l’AFP sous couvert d’anonymat que son pays n’avait “rien à voir avec l’incident”. “Je ne vois pas de raison de douter des informations émanant de Beyrouth (…) il s’agit d’un accident qui semble avoir été causé par un incendie”, a déclaré de son côté le chef de la diplomatie israélienne Gabi Ashkenazi mardi soir à la chaîne israélienne 12.
Cette mise au point intervient dans un contexte particulier entre les deux voisins : il y a une semaine, après des mois de calme relatif, Israël a dit avoir déjoué une attaque “terroriste” et ouvert le feu sur des hommes armés ayant franchi la “Ligne bleue” séparant le Liban et Israël, avant qu’ils ne repartent côté libanais.
Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a attribué l’infiltration au Hezbollah, un mouvement armé que l’Etat hébreu considère comme son ennemi. Accusé de “jouer avec le feu”, le Hezbollah a démenti toute implication.
Le Premier ministre libanais Hassan Diab a appelé mardi les “pays amis” à aider le Liban, après les explosions meurtrières qui ont secoué le port de Beyrouth.
“Je lance un appel urgent à tous les pays amis et les pays frères qui aiment le Liban à se tenir à ses côtés et à nous aider à panser nos plaies profondes”, a lancé le Premier ministre.
Le bilan grimpe : les autorités recensent désormais 50 morts et 2.750 blessés dans les explosions du port. Ce bilan est toutefois provisoire, selon le porte-parole du ministère, Reda Moussaoui. Plus tôt le ministre de la Santé Hamad Hassan avait assuré que les hôpitaux de la capitale étaient saturés par l’afflux des blessés.
Quelques heures après la double explosion, les établissements de santé de la ville ont du mal à faire face à l’afflux de blessés. Le ministre de la Santé Hamad Hassan a indiqué que les hôpitaux sont “saturés de blessés”.
L’Agence nationale d’information (Ani, officielle) a indiqué que des dégâts importants sont à déplorer à l’hôpital de l’Université américaine de Beyrouth qui ne peut plus recevoir davantage de blessés. De son côté, Sleiman Haroun, président du syndicat des hôpitaux privés, a indiqué que des dégâts importants sont à déplorer à l’hôpital Saint Georges à Achrafieh.
Selon un premier bilan communiqué par le ministère libanais de la Santé, au moins 27 morts et 2500 blessés sont à déplorer après les violentes explosions qui ont frappé Beyrouth.
“C’est une catastrophe dans tous les sens du terme”, a-t-il déploré, interrogé par plusieurs télévisions alors qu’il visitait un hôpital de la capitale. “Les hôpitaux de la capitale sont tous pleins de blessés”, a-t-il souligné, appelant à transporter les autres blessés vers des établissements de la banlieue.
Les premières images et témoignages du drame.


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Le président de la Croix-Rouge libanaise, Georges Kettaneh, a évoqué “des centaines de blessés”, dans un appel à la télévision libanaise LBC. “Nous sommes submergés par les appels téléphoniques”, a-t-il dit.
“C’est une catastrophe à l’intérieur (du port). Il y a des cadavres par terre. Des ambulances emmènent les corps”, a indiqué à l’AFP un soldat aux abords du port. Les médias locaux ont diffusé des images de personnes coincées sous des décombres, certaines couvertes de sang.
Le point sur la situation avec notre envoyée spéciale à Beyrouth.


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Selon un responsable de la sécurité, les explosions sont peut-être dues à des “matières explosives confisquées”.
“Il semble qu’il y ait un entrepôt contenant des matières confisquées depuis des années, et il semblerait qu’il s’agissait de matières très explosives”, a indiqué le directeur général de la Sûreté générale Abbas Ibrahim, interrogé par des télévisions en se déplaçant dans le secteur. “Les services concernés mènent l’enquête, ils diront quelle est la nature de l’incident”, a-t-il ajouté.
Selon un journaliste de l’AFP présent sur place, un bateau est actuellement en feu devant le port où ont eu lieu les explosions.
Le Liban décrète un jour de deuil national mercredi, annonce ce mardi soir le Premier ministre Hassane Diab. De son côté, le président de la République Michel Haoun annonce une “réunion urgente” du Conseil supérieur de la Défense.
Selon l’agence nationale d’informations, on recense d’ores et déjà “des morts et des blessés” dans les explosions à Beyrouth. De son côté, Georges Kettaneh, le président de la Croix-Rouge libanaise, a évoqué “des centaines de blessés” dans une déclaration à la télévision libanaise LBC. “On est submergé par les appels téléphoniques”, a-t-il précisé.
Le secteur du port a été bouclé par les forces de sécurité, qui ne laissent passer que la défense civile, les ambulances aux sirènes hurlantes et les camions de pompiers, selon des correspondants de l’AFP à l’entrée du port.
Selon des correspondants de l’AFP, de nombreux habitants blessés marchent dans les rues vers des hôpitaux. Dans le quartier d’Achrafieh, des blessés se ruent vers l’Hôtel Dieu.
Devant le centre médical Clémenceau, des dizaines de blessés dont des enfants, parfois couverts de sang, attendaient d’être admis, selon un correspondant de l’AFP.
Le Liban connaît actuellement sa pire crise économique depuis des décennies, marquée par une dépréciation monétaire inédite, une hyperinflation, des licenciements massifs et des restrictions bancaires drastiques, qui alimentent depuis plusieurs mois la grogne sociale.
Il y a une semaine, après des mois de calme relatif, Israël a dit avoir déjoué une attaque “terroriste” et ouvert le feu sur des hommes armés ayant franchi la “Ligne bleue” séparant le Liban et Israël, avant qu’ils ne repartent côté libanais.
Le Liban meurtri par les explosions à Beyrouth