EN DIRECT – Anne Hidalgo fustige “une droite qui court après l’extrême droite” – BFMTV

“Je sanctuariserai à 62 ans l’âge de départ à la retraite”, promet Anne Hidalgo

“Je ne me résignerai jamais à ce que les plus pauvres soient condamnés à mourir avant d’accéder à ce droit” à la retraite à déclaré Anne Hidalgo ce dimanche.

“Je porterai, avec les partenaires sociaux, la future réforme des retraites”, a promis la candidate socialiste à la présidentielle, s’engageant à sanctuariser “à 62 ans l’âge de départ à la retraite, c’est le serment de Perpignan”.

Anne Hidalgo veut ouvrir “le droit de vote à 16 ans”

“Réunir la France dans la justice, c’est assurer aux jeunes de bâtir leur avenir, je le redis ici, j’ouvrirai le droit de vote à 16 ans”, a déclaré Anne Hidalgo depuis Perpignan.

“J’élargirai le service civique pour qu’il soit ce nouveau creuset de la nation, valorisant l’engagement des jeunes, et il comptera dans leur formation, mais aussi dans leur diplôme. Je généraliserai les formations en alternance dans l’enseignement supérieur”, a ajouté la candidate socialiste, qui veut aussi porter “un minimum jeunesse fondé sur trois principes: (…) un droit ouvert à 18 ans, un droit inconditionnel, un droit automatique”

“La laïcité, c’est la base de la concorde nationale”, fait valoir Anne Hidalgo

“Plus que jamais nous souscrivons aux principes universels qui font notre République. Plus que jamais, la laïcité, c’est la base de la concorde nationale”, a défendu Anne Hidalgo ce dimanche depuis Perpignan.

“La laïcité, elle protège nos libertés”, a poursuivi la candidate.

Anne Hidalgo fustige “une droite qui court après l’extrême droite”

“Réunir la France dans la justice, c’est répondre au peuple, à ses attentes, à ses inquiétudes”, a déclaré Anne Hidalgo ce dimanche, dénonçant les “solutions expéditives formulées par une droite qui court après l’extrême droite, aux mépris des libertés garanties dans notre Constitution”

“Nous préférerons toujours une sécurité républicaine à une république sécuritaire”, a poursuivi la candidate socialiste à la présidentielle.

“La gauche républicaine qui est la nôtre fera de la sécurité une priorité nationale”, a-t-elle assuré.

“Je ne laisserai pas s’imposer cette soi-disant préférence nationale qui en fait est une autre définition du racisme”, défend Anne Hidalgo

“Je viens ici à Perpignan lancer un appel à l’unité de la France, ici à Perpignan, je ne peux pas laisser les menteurs de la régression se pavaner sans réagir. Non, cette France qui recule n’est pas la nôtre, non cette nation confite dans une nostalgie agressive n’est pas la nôtre. Non, cette France au passé falsifié n’est pas la nôtre. Je ne laisserai pas désigner nos compatriotes musulmans comme les boucs émissaires de la crise française”, a défendu Anne Hidalgo depuis Perpignan.

“Je ne laisserai pas s’imposer cette soi-disant préférence nationale qui en fait est une autre définition du racisme, je ne laisserai pas détruire le droit du sol, ce droit qui est un puissant moyen d’intégration, je ne laisserai pas ces forces obscures abîmer notre Constitution qui garantit notre liberté. Je ne laisserai pas faire de la France la honte de l’Europe. Et sur cette terre qui chante au vent d’Espagne, avec cet accent qui est celui de la liberté, je vous le dis avec toute mon âme, no pasaran!” a lancé la candidate socialiste à la présidentielle.

“Nous sommes les militants de la gauche républicaine, celle qui fait les réformes”, martèle Anne Hidalgo

“Nous sommes les militants de la gauche républicaine, celle qui fait les réformes. (…) Nous sommes la gauche qui défend les travailleurs, celle qui conquiert de nouveaux droits”, a martelé ce dimanche Anne Hidalgo depuis Perpignan.

“Nous sommes cette gauche qui change la vie, ici et maintenant (…), celle qui ne veut pas seulement rêver des lendemains qui chantent, celle qui sait que les plus fragiles, les plus démunis, ne peuvent attendre davantage que cela change”, a-t- elle poursuivi.

“L’union, l’histoire le montre, c’est ce qui fait la gauche”, martèle Anne Hidalgo

“L’union, l’histoire le montre, c’est ce qui fait la gauche”, a défendu Anne Hidalgo ce dimanche depuis les Pyrénées-Orientales, en meeting à Perpignan.

“Je l’ai dit mercredi et je veux le répéter aujourd’hui devant vous: à quatre mois du scrutin, comment ne pas entendre les Françaises et les Français qui nous appellent à l’union?”, a-t-elle ajouté.

“Comment ne pas entendre le désespoir, l’angoisse, de celles et ceux qui ne peuvent se résoudre à un débat politique, confisqué par deux candidat d’extrême droite et deux candidats de droite? Alors parce que sans union il n’y a pas de destin pour la gauche, mais sans la gauche, ce n’est plus la France, ce n’est plus la démocratie, alors nous allons tout tenter pour réaliser cette union, tout tenter”, a poursuivi la maire de Paris.

“J’ai pris ma responsabilité, j’ai proposé publiquement, sincèrement, le seul chemin qui permette de se rassembler aujourd’hui, celui de la primaire avant le premier tour”, évoque Anne Hidalgo.

“La division, c’est la résignation, l’impuissance, l’abstention”, a aussi jugé la candidate.

“Je suis la candidate d’une colère que je veux transformer en espoir”, déclare Anne Hidalgo

“Nous ne pouvons accepter un deuxième quinquennat d’amertume et de division, la France est trop fracturée, est trop en colère, il y a trop de mépris, trop d’arrogance”, a déclaré Anne Hidalgo ce dimanche, en meeting à Perpignan.

“Je suis la candidate d’une colère, que je veux transformer en espoir”, a assuré la candidate socialiste à la présidentielle.

Suivez le meeting d’Anne Hidalgo à Perpignan

La candidate socialiste à la présidentielle donne un meeting ce dimanche depuis les Pyrénées-Orientales, trois jours après avoir appelé à l’organisation d’une primaire à gauche en vue de la présidentielle.

Pour Darmanin, Pécresse est une “bonne candidate pour Versailles, pas pour Tourcoing”

Invité du Grand Jury RTL LCI Le Figaro, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a assuré que la candidate LR Valérie Pécresse “ne fait pas l’unanimité chez les électeurs de droite”.

“Une grande partie des électeurs de droite votent pour le Président de la république, le soutiennent” a-t-il affirmé.

“C’est peut-être une bonne candidate pour Versailles, je ne crois pas que ce soit une bonne candidate pour Tourcoing” a-t-il lancé, avant d’expliquer qu’elle était “prise en otage par les radicaux de sa famille politique, comme monsieur Ciotti”.

Union de la gauche: “Nous ne sommes pas d’accord sur des questions fondamentales”, objecte Jean-Luc Mélenchon

Interrogé dans Questions politiques, sur France Inter et France Info ce dimanche, Jean-Luc Mélenchon rejette l’idée de participer à une primaire de la gauche, défendue par Anne Hidalgo et Arnaud Montebourg.

“Nous ne sommes pas d’accord sur des questions fondamentales, c’est aux électeurs de trancher”, a rejeté le leader de La France insoumise.

“Tout ça est à mes yeux assez pitoyable”, a déclaré le candidat à la présidentielle. “Je n’en pense pas beaucoup de bien car je n’ai toujours pas compris qui devait s’allier avec qui”, ironise-t-il.

“C’est d’une hypocrisie totale, ces gens-là ne cherchent pas l’union mais une sortie de secours”, a également taclé Jean-Luc Mélenchon, évoquant Anne Hidalgo.

Le député des Bouches-du-Rhône épargne toutefois le candidat du PCF Fabien Roussel, ménageant une potentielle alliance. “On a beaucoup de choses en commun, Fabien Roussel et moi”, avait déclaré plus tôt l’ancien socialiste.

Bayrou favorable au bien-être animal mais pas opposé au foie gras

Alors que la polémique autour du foie gras supprimé des réceptions municipales de la ville de Lyon, administré par le maire écologiste Grégory Doucet, avait fait grand bruit cette semaine, Bayrou défend cet héritage gastronomique ce dimanche sur notre antenne.

“La France est un pays qui s’est illustré par son excellence dans ce domaine-là. Je ne suis pas pour qu’on supprime nos compétences d’excellence”, indique-t-il.

Pour autant, il insiste:

“Je suis pour qu’on veille au bien-être animal. C’est un très grand sujet”, appuie-t-il.

Et décrit un phénomène de gavage des volailles qui a évolué au fur et à mesure des années: “Pour quelqu’un qui connaît le sujet comme moi, le gavage d’aujourd’hui n’a rien à voir avec le gavage d’hier. Il est aujourd’hui doux, il ne l’était pas autrefois”, affirme-t-il.

Bayrou critique Zemmour, accusé de “conduire le pays au pire”

Le président du Modem s’est attaqué à Eric Zemmour à qui il reproche “d’organiser l’affrontement entre les Français en désignant des ennemis, des adversaires (…) en les désignant, ce qui est encore plus grave dans le cas de Zemmour sur leur religion, sur leur origine.”

“Il n’existe aucune expérience dans le monde dans lesquelles une démarche politique organisant l’affrontement entre des communautés, des cultures (…) n’a conduit un pays au mieux.”

“Cela a toujours été une catastrophe, cela a toujours conduit au pire.”

“Prétendre qu’on connait l’Histoire et choisir cette voie-là, pour moi c’est manquer simplement à sa vocation d’homme et de père de famille parce que vous conduisez le pays vers le pire”.

Bayrou étrille Hidalgo et l’idée d’une primaire à gauche

Interrogé sur notre antenne ce dimanche, François Bayrou a fustigé la proposition de primaire pour les différents candidats de gauche lancée mercredi par la candidate du Parti socialiste à la prochaine élection présidentielle de 2022.

“Elle cherche une porte de sortie à une situation qui est une impasse absolue et dans laquelle elle est enlisée, embourbée à 3% d’intention de vote”, lance-t-il.

Signe, selon le leader centriste, du délitement du PS: “Quand on pense que c’est le parti socialiste, ça donne une idée de la dévitalisation que ce courant connaît”, assène-t-il.

L’idée d’une primaire pour dégager un candidat commun pour les partis situés politiquement à gauche suscite un sérieux doute chez le maire de Pau: “Ce sont trois gauches antagonistes et qui ne disent pas la même chose. Je ne crois pas que cela puisse se faire sans abandonner l’essentiel de ce qui fait l’engagement politique, c’est-à-dire ce qu’on croit”, appuie-t-il.

Pour Bayrou, le programme de Pécresse est “faux”

Interrogé sur la candidature de Valérie Pécresse, le patron du Modem a estimé que “grosso modo, c’est le programme de François Fillon”.

“Je pense que ce programme est faux” tranche-t-il. “Ce que demande Valérie Pécresse c’est qu’on coupe dans les dépenses publiques, qu’on supprime 250.000 fonctionnaires (…) et qu’on intervienne de manière extrêmement dure sur les retraites, sur les allocations des français”.

“Cette manière de voir les choses qui consiste à couper a priori dans tout ce qui fait le contrat social n’est pas une bonne manière”.

Référendum en Nouvelle-Calédonie: pour Mélenchon, le résultat du scrutin n’est pas légitime

Invité de Questions Politiques sur France Inter et France Info ce dimanche, Jean-Luc Mélenchon a été interrogé au sujet du scrutin sur l’indépendance en Nouvelle-Calédonie, dont les résultats, dévoilés à la mi-journée, sont largement en faveur du “non” sur fond d’abstention record.

Pour le candidat à la présidentielle, ce résultat n’est pas légitime. “Il n’y avait que le bulletin ‘non’, non à l’indépendance, parce que la partie indépendantiste a décidé de ne pas participer”, a justifié le député des Bouches-du-Rhône. “Bien sûr”, que cela invalide le référendum, a-t-il ajouté.

François Bayrou est l’invité de “BFM Politique”

François Bayrou est l’invité de “BFM Politique” sur BFMTV. L’occasion d’évoquer la droite, “de retour” selon Valérie Pécresse, mais aussi la candidature d’Emmanuel Macron.

Pour Stéphane Le Foll, “il manque à la gauche, un discours, des grandes propositions”

Le maire PS du Mans Stéphane Le Foll a déploré dimanche le “manque de discours, de grandes propositions, de marqueurs” à gauche, appelant les candidats dont Anne Hidalgo à présenter “un vrai projet” pour “convaincre les gens” à la présidentielle de 2022.

“Il manque aujourd’hui à la gauche, un discours, des grandes propositions, des marqueurs, qui permettent aux Français d’adhérer à un projet”, a-t-il estimé sur CNews et Europe 1.

“Il est temps d’avoir un vrai projet”, a lancé l’ancien ministre de l’Agriculture à la candidate socialiste Anne Hidalgo, qui l’avait battu pour l’investiture du PS mi-octobre.

Pour Ciotti, Eric Zemmour “ne peut pas gagner”

Au micro du Grand Rendez-Vous Europe 1-CNews-Les Echos ce dimanche, Eric Ciotti a adressé de vives critiques à l’encontre de l’ancien journaliste. “Eric Zemmour ne peut pas gagner”, a-t-il notamment cinglé.

“Il a un profil qui ne peut pas être au coeur d’un rassemblement, de tous ceux qui ne veulent plus d’Emmanuel Macron. Valérie Pécresse sera au coeur de ce rassemblement”, a-t-il martelé.

Eric Ciotti a ainsi appelé les électeurs d’Eric Zemmour à exprimer leurs suffrages en faveur de la candidate LR. Ce rapprochement pourrait s’opérer notamment, selon lui, au sujet du partage du “même constat du déclin de la France” et de l’envie de voir battu l’actuel chef d’Etat au second tour de l’élection présidentielle de 2022:

“Je dis à ces électeurs que s’ils veulent battre Emmanuel Macron, qu’ils rejoignent Valérie Pécresse”, s’est-il exclamé.

Pécresse, “Macron-compatible”? Ciotti bat l’idée en brèche

Interrogé ce dimanche sur le plateau du Grand Rendez-Vous Europe 1-CNews-Les Echos, Eric Ciotti a fustigé l’idée selon laquelle Valérie Pécresse serait “Macron-compatible”.

L’homme arrivé second au congrès organisé par Les Républicains s’aligne derrière la candidate. Il certifie une “unité” et “une communion de valeurs, de vues et d’objectifs” avec Valérie Pécresse.

“C’est une femme de droite et elle l’a dit hier (NDLR, lors de son premier meeting tenu à Paris ce samedi): la droite est de retour”, assure-t-il.

Et d’ajouter: “Ce qu’a fait Macron n’a rien à voir avec une politique de droite”.

Hidalgo prête à ne pas aller jusqu’à Mélenchon pour une primaire à gauche

D’après les informations de BFMTV, la candidate du Parti socialiste envisage de ne pas inclure nécessairement Jean-Luc Mélenchon, leader de la France insoumise, à une primaire potentielle de la gauche. Ce dernier avait rejeté une première fois ce jeudi avec véhémence la proposition portée par Anne Hidalgo.

Plus tôt ce dimanche, Anne Hidalgo a enjoint Yannick Jadot à “continuer de réfléchir” sur cette possibilité de regrouper les partis politique de gauche derrière une candidature unique.

Cette position de la maire de Paris quant à Jean-Luc Mélenchon diffère ainsi de celle défendue par Arnaud Montebourg, également candidat à la course élyséenne de 2022. Le chantre de la “Remontada” appelle l’ensemble des candidats de gauche à se réunir et négocier.

Manuel Valls déplore “une gauche qui meurt chaque jour un peu plus”

L’ancien Premier ministre Manuel Valls s’est exprimé sur l’état de la gauche dans une tribune publiée dans le JDD ce dimanche.

La gauche “n’est pas en train de succomber, en réalité elle meurt chaque jour un peu plus, et ce, depuis des années” assure-t-il.

“La gauche meurt” martèle Manuel Valls à plusieurs reprises, “de son aveuglement”, de “son passéisme”, “de sa paresse”, “par reniement de ses valeurs et de son histoire”.

Wauquiez assure Pécresse de son “soutien total”

Laurent Wauquiez, discret pendant la primaire, a apporté son clair soutien à la candidate LR Valérie Pécresse.

“J’ai toujours dit que je serais totalement engagé derrière la personnalité qui sortirait vainqueur de notre congrès” a expliqué le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes dans le JDD. “Mon soutien à Valérie sera donc total et je serai pleinement engagé dans cette campagne.”

Hidalgo enjoint Jadot à “continuer de réfléchir” sur une primaire à gauche

Après le rejet pratiquement unanime de son appel à l’organisation d’une primaire pour dégager un candidat unique à gauche dans la perspective de l’élection présidentielle de 2022, Anne Hidalgo persiste et signe.

Dans une interview accordée à l’édition du jour du Journal du Dimanche, l’édile de Paris indique regretter que “la réaction de Yannick Jadot (candidat d’Europe écologie-Les Verts) est un peu trop rapide”.

“C’est davantage une réaction d’état-major. Je l’invite à continuer d’y réfléchir”, déclare-t-elle.

La candidate du PS insiste par ailleurs sur “l’urgence à bâtir une force capable de porter la question des inégalités et l’urgence climatique”.

“Un constat s’impose: la seule manière d’y parvenir aujourd’hui, c’est l’union”, martèle Anne Hidalgo au JDD.

Le candidat écologiste avait pour sa part balayé cette idée d’une primaire regroupant les partis de gauche ce jeudi.

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