EN DIRECT – Affaire Quatennens: les députés LFI seront formés à la “prévention des violences sexistes” – BFMTV

Lors d’une conférence de presse un peu plus tôt, Danièle Obono a souligné que les députés LFI allaient assister à une formation “obligatoire” sur les violences sexistes et sexuelles lors de leurs journées parlementaires programmées jeudi et vendredi pour préparer la rentrée parlementaire. Cette formation sera assurée par le groupe Egae fondé par Caroline de Haas.

Invitée de France 5 ce lundi, Sandrine Rousseau a révélé qu’elle avait reçu l’ex-compagne de Julien Bayou qui accuse ce dernier de violences. La députée écologiste a évoqué en direct des “comportements qui sont de nature à briser la santé morale des femmes”.

Une méthode qui pose question: “Est-ce-que tout cela doit être rendu public comme l’a fait Sandrine Rousseau, j’en doute”, a par exemple déclaré Fabien Roussel sur BFMTV/RMC ce mardi.

Dans un tweet, Sandrine Rousseau répond aux critiques sur cette méthode:

“Si vous pensez que le problème vient de telle ou telle parole féministe plutôt que des personnes qui exercent les violences et du système qui s’en accommode, vous faites partie du problème”, écrit-elle.

Elisabeth Borne a réagi au tweet de Jean-Luc Mélenchon réagissant au communiqué de presse d’Adrien Quatennens.

“C’est évidemment extrêmement choquant quelqu’un qui banalise la violence intra familiale. On n’est pas à une outrance près”, a jugé la Première ministre.

L’ex-candidat à la présidentielle a dénoncé “la malveillance policière” et “le voyeurisme médiatique” à l’égard d’Adrien Quatennens sur son compte Twitter. Le député du Nord a reconnu dans un communiqué avoir giflé sa femme, avec qui il est en instance de divorce.

“Je salue sa dignité et son courage. Je lui dis ma confiance et mon affection”, a encore ajouté Jean-Luc Mélenchon, avant de préciser ses propos dans un tweet suivant.

Après des critiques sur la gestion des révélations d’Adrien Quatenne qui a expliqué avoir “giflé” sa femme, Clémentine Autain reconnaît les difficultés de la France insoumise.

“On est des êtres humaines, pas des machines”, a avancé la députée LFI lors d’une conférence de presse ce matin.

L’élue de Seine-Saint-Denis a ensuite évoqué une tâche très difficile”, reconnaissant “un problème éminemment complexe”.

“Personne n’a tergiversé pour qu’Adrien Quatennens ne se mette en retrait”, a encore assuré Clémentine Autain.

L’avocate Jade Dousselin revient sur les faits reprochés à son client, Adrien Quatennens.

“Une gifle n’est jamais justifiée, c’est un acte répréhensible”, explique-t-elle sur BFMTV.

L’avocate d’Adrien Quatennens revient sur le texte de son client dans lequel le député reconnaissait avoir giflé sa conjointe.

“Ce geste, il le regrette mais ce n’est pas ce qu’il est”, assure Jade Dousselin sur BFMTV.

Jade Dousselin, l’avocate d’Adrien Quatennens, analyse le communiqué de presse publié par son client dans lequel il a reconnu avoir giflé sa femme.

“Il a voulu faire preuve d’exemplarité, ce qu’il demande aux autres”, avance-t-elle sur BFMTV.

Après les propos d’Adrien Quatennens, le parquet de Lille a ouvert une enquête pour “violences sur conjoint”. Son avocate Jade Dousselin réagit sur BFMTV.

“Il n’a pas été entendu. A ce stade, la procureure n’a pas lancé d’audition et nous l’espérons”, explique-t-elle.

“Dans le communiqué de presse , il n’y a pas l’ensemble des élements parce que nous réservons des élements à la procureure”, avance encore son avocate.

Adrien Quatennens doit-il se mettre en retrait de ses fonctions de député du Nord ? “Cette question de savoir qui peut siéger à l’Assemblée nationale, se pose périodiquement aux électeurs”, répond Raquel Garrido, député insoumise de Seine-Saint-Denis.

“C’est aux électeurs de donner les mandats et le cas échéant de les reprendre”, ajoute-t-elle.

“C’est un espace politique qu’il faut bien comprendre. Un espace de souveraineté qui ne se confond pas avec d’autres espaces, par exemple l’espace judiciaire [où] on définit la vérité judiciaire”, a également déclaré l’avocate.

Et de poursuivre: “Les violences volontaires, sont un délit. Mais pour arriver à dire que ces faits-là sont un délit, il y a une procédure pénale. Je tiens à l’Etat de droit, au contradictoire. Je ne suis pas très fan de l’auto-incrimination en général.”

L’ex-compagne de Julien Bayou a saisi la commission interne du parti spécialisée sur les violences sexistes et sexuelles. La députée Sandrine Rousseau dit avoir reçu cette dernière et évoque des “comportements qui sont de nature à briser la santé morale des femmes”.

Interrogé sur BFMTV, Sandra Regol, assure qu’il n’y a pas “deux poids, deux mesures chez les écologistes”. “Il n’y a pas de traitement de faveur quelles que soient les personnes”, insiste-t-elle.

“Julien Bayou comme n’importe quelle personne mise en cause dans ce type d’affaire va être entendu dans une logique de contradictoire. Avant cela, la cellule mène une enquête, auprès d’autres personnes qui peuvent avoir vu et peuvent témoigner ou pas de faits.”, a indiqué la députée du Bas-Rhin.

Pour autant, Julien Bayou n’a pas annoncé qu’il se mettrait en retrait de ses fonctions de député de Paris ou même de secrétaire national des écologistes.

“Vous aurez remarqué que Julien Bayou n’est pas très présent médiatiquement. C’est aussi une forme de mise en retrait. Peut-être qu’il faudra à un moment donné qu’elle soit plus officielle et effective”, a répondu Sandra Regol.

Sandra Regol, députée écologiste du Bas-Rhin s’est exprimé sur le cas d’Adrien Quatennens sur BFMTV.

“Je pense que la logique voudrait qu’il se mette en retrait de l’intégralité de ses fonctions. C’est ce que les écologistes demandent souvent pour le bien des enquêtes. Ça permet d’avoir des débats plus sereins que si la personne mise en cause reste là”, a-t-elle expliqué.

Et d’insister: “Quand une femme parle, on l’entend, on l’écoute, on la croit”.

Cécile Quatennens, épouse du député insoumis a déposé une main courante à son encontre pour des faits de violences conjugales. Une enquête a été ouverte dimanche par le parquet de Lille pour “violences par conjoint”.

Adrien Quatennens a annoncé dans un communiqué qu’il se mettait en “retrait” de ses fonctions de coordinateur de la France insoumise, mais n’a rien dit sur son mandat de député du Nord.

L’ex-compagne de Julien Bayou a saisi la commission interne du parti spécialisée sur les violences sexistes et sexuelles.

La députée Sandrine Rousseau dit avoir reçu cette dernière et évoque des “comportements qui sont de nature à briser la santé morale des femmes”.

On vous explique tout dans cet article.

Après son retrait des fonctions de coordinateur de la France insoumise, le député, que certains imaginaient prendre la relève de Jean-Luc Mélenchon, est dans la tourmente.

La question de son retrait temporaire du groupe de la France insoumise se pose, et pourrait être annoncé lors de la conférence de presse de Mathilde Panot ce matin.

On vous résume tout ici.

“Ce sont ses mots, pas les miens”, déclare la députée insoumise Clémentine Autain dans Le Parisien ce mardi après que Jean-Luc Mélenchon a salué le “courage” et la “dignité” d’Adrien Quatennens ce dimanche.

Le député du Nord avait en effet annoncé dans un communiqué le même jour se mettre “en retrait” de ses fonction de coordinateur de la France insoumise alors qu’il est visé par une main courante de son épouse, Céline Quatennens pour des faits de violences conjugales. Une enquête a été ouverte à l’encontre du député du Nord par le parquet de Lille ce lundi pour “violences par conjoint”.

“Notre responsabilité politique, au regard de nos engagements féministes, nous invitait à dédier avant tout nos pensées à Céline Quatennens et à toutes les femmes qui subissent des violences”, explique Clémentine Autain, préférant se référer au communiqué de la France insoumise (LFI), plutôt qu’aux dires de Jean-Luc Mélenchon.