En Bourgogne-Franche-Comté, l’infiltré au RN qui n’obtenait aucune information – Libération
Article réservé aux abonnés
Sur C8 jeudi, Kamel Agag-Boudjahlat, éphémère tête de liste du parti d’extrême droite dans le Territoire de Belfort pour les régionales, a assuré être un «infiltré» dans les rangs de Marine Le Pen. Une affirmation que conteste Julien Odoul, chef de file RN dans la région, pour le compte duquel l’homme filmait «les violences urbaines» de son quartier de Montbéliard.
Candidat éphémère du Rassemblement national pour les régionales en Bourgogne-Franche-Comté, Kamel Agag-Boudjahlat est passé à la télévision jeudi soir pour expliquer pourquoi il s’était retiré trois jours seulement après la diffusion de son clip de campagne. «Je voulais faire le buzz», a dit dans l’émission de C8 Touche pas à mon poste celui qui avait été investi par le RN dans le Territoire de Belfort. L’homme de 38 ans, éducateur de la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ), affirme depuis son retrait avoir voulu «infiltrer» le parti d’extrême droite, mais avoir reculé après avoir reçu des menaces sur Internet.
Sa version est contestée par Julien Odoul, tête de liste dans la région, qui l’avait poussé à se présenter. «Il n’y a eu aucune infiltration parce que Kamel Agag-Boudjahlat n’a jamais demandé d’informations sur le Rassemblement national, il n’était pas demandeur. Il a écrit un mail à Marine Le Pen à la fin de l’année dernière, pour la soutenir. Depu…