Election présidentielle 2022 : “Je soutiendrai le président de la République”, déclare l’ancien Premier minist – franceinfo
Edouard Philippe a choisi son camp. L’ancien Premier ministre a affirmé dimanche 12 septembre qu’il se rangeait derrière Emmanuel Macron si celui-ci se porte candidat à l’élection présidentielle de 2022. “Pour l’élection présidentielle de 2022, je soutiendrai le président de la République. Je pense, j’espère qu’il sera candidat”, a annoncé le maire du Havre dans l’émission “Sept à Huit” sur TF1. “Mon soutien sera complet”, a-t-il ajouté. Il a avancé plusieurs raisons dont la “loyauté” et la nécessité d’“accentuer” les réformes lancées depuis 2017.
« Pour l’élection présidentielle de 2022, je soutiendrai le Président de la République »
En exclusivité, Édouard Philippe révèle ses intentions dans ” Le Portrait de la Semaine” d’@audre_crespo. #SeptAHuit @tf1 @EPhilippe_LH pic.twitter.com/qn1osxtUYM
— Sept à Huit (@7a8) September 12, 2021
Edouard Philippe assure que le chef de l’Etat “est fait d’un métal dont je ne vois pas beaucoup la trace dans tous ceux qui sont candidats aujourd’hui à l’élection présidentielle”. Evoquant “la philosophie qui était celle du président de la République en 2017, de réformes, de dépassements, d’audaces, de transformation”, l’ancien chef du gouvernement a estimé enfin “que c’étaient des réformes qui allaient dans le bon sens et qu’il faut accentuer, reprendre à bien des égards, si on veut raffermir la puissance de notre pays”.
Le maire du Havre espère la réélection d’Emmanuel Macron et ajoute qu’il se tiendra prêt à l’aider pour constituer une nouvelle majorité. “Je veux participer à la constitution de cette nouvelle majorité, de cette nouvelle offre politique. Je ne demande pas une place, j’ai déjà été Premier ministre”, affirme-t-il. Concernant son avenir personnel et ses éventuelles ambitions présidentielles, il a estimé qu’il était trop tôt pour “parler de 2027“. “C’est à la fois déplacé et absurde”, a-t-il remarqué.
“Est-ce qu’un jour, j’aurai l’occasion de servir mon pays dans la politique nationale, peut-être, si c’est le cas, j’en serai heureux, et une chose que je sais, c’est que quand on veut servir son pays, il est pas inutile de s’y préparer intellectuellement, politiquement”, a-t-il cependant ajouté.