Effroi dans l’Hérault : qui est Évelyne Kessida, la retraitée de 77 ans décapitée mercredi soir à Agde – Midi Libre

Évelyne Kessida, qui a été retrouvée décapitée à son domicile, rue de la Capelette à Agde, est décrite comme une femme éteinte depuis le décès de son mari il y a deux ans. Son corps sans vie a été découvert, ce mercredi 13 octobre en soirée, par les pompiers Agathois.

Depuis cette nuit, c’est l’effroi dans ce petit quartier de la rue de la Capelette, à Agde (Hérault). Si certains ont été réveillés, durant la nuit, par les policiers, d’autres ont appris dans la matinée le décès de leur voisine. Pas un simple décès, une mort par décapitation. L’horreur pour tous ces habitants qui continuent de dire qu’ils vivent dans un quartier tranquille, sans histoire. Loin des troubles de la ville. De très nombreux policiers barrent l’entrée de la petite résidence et rappellent à tous qu’un drame s’est noué au plus près de chez eux, sans qu’ils ne voient ou entendent quoi que ce soit.

“Dans un premier temps, raconte une très proche voisine apeurée par cet acte odieux. Les policiers nous ont dit qu’il y avait eu un accident et ils voulaient savoir ce que nous avions vu ou entendu chez Mme Kessida, puis nous avons appris ce qui s’était réellement passé. C’est une horreur. Je ne peux pas imaginer cette scène d’horreur.”

Avant c’était une dame chaleureuse

Monique raconte : “Nous la connaissions tous. Mais depuis deux ans, depuis le décès de son mari, elle n’était plus la même. Elle s’est éteinte. Alors que c’était une dame chaleureuse. Je suis là depuis une trentaine d’années, elle, je dirais quinze, mais avant elle participait aux réunions de forage, mais aussi aux repas du quartier. Ce n’était plus le cas. Pour autant nous ne nous fréquentions pas beaucoup, mais c’était des relations de voisinage simples, mais bonnes.”

Francis, en face de chez elle, a noté ce changement radical : “Au décès d’Alain, elle n’a plus été la même. Elle participait, avant, à beaucoup d’activités avec des associations. Tout s’est arrêté. Je sais qu’elle aimait beaucoup la peinture par exemple. Elle en parlait. Je l’ai vu mardi pour la dernière fois. Je ne lui ai pas parlé. Elle m’a fait beaucoup de peine, elle venait chercher sa poubelle. Elle était toute recroquevillée sur elle. Ce n’était plus la personne que nous avions connue par le passé.”

Un bateau amarré sur l’Hérault

Évelyne et son époux avaient un bateau amarré sur l’Hérault, à quelques enjambées de leur maison. Une passion qui les amenait tous les deux à sortir fréquemment en mer. Une passion que partageait une voisine avec les Kessida. “Nous nous connaissions car nous avions cette passion du bateau. Cela faisait deux ans que je ne l’avais pas vu aller sur son bateau et là, je dirai lundi ou mardi. Je l’ai vue sur son bateau avec un homme que je ne connaissais pas. C’était la première fois que je le voyais. Aujourd’hui, je ne sais pas quoi en penser.”

“Elle n’aurait jamais ouvert à n’importe qui”

Dans le quartier, on parle de règlement de compte, d’extorsion. “Vous savez, explique un voisin qui a vu sur la maison, c’est une famille de retraitée qui avait des biens sur Agde. Ils sont venus ici prendre leur retraite. Évelyne avait été enseignante, Alain avait une société de communication. Je pense qu’ils faisaient des envieux. J’ai entendu dire qu’il n’y avait pas eu d’effractions. Connaissant Mme Kessida, je pense qu’elle a ouvert à celui qui lui a fait cette horreur. Je la connaissais comme une personne méfiante. Elle n’aurait jamais ouvert à n’importe qui. Je ne pense pas me tromper.”

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