Effondrement du pont de Mirepoix-sur-Tarn : le camion était deux fois trop lourd – LaDepeche.fr

l’essentiel Ce lundi 18 novembre, le pont suspendu de Mirepoix-sur-Tarn (Haute-Garonne) s’est effondré, faisant une victime (une jeune fille de 15 ans) et cinq blessés. Peu avant l’accident, un camion ne respectant pas le tonnage limite, a tenté de traverser l’ouvrage. 

Comment le pont de Mirepoix-sur-Tarn en est-il arrivé à s’effondrer ce lundi 18 novembre ? Cet ouvrage suspendu, situé à la frontière de la Haute-Garonne et du Tarn, au nord de Toulouse, s’est écroulé peu après 8 heures. Selon la préfecture de la Haute-Garonne, l’accident a fait un mort et cinq blessés. La victime est une adolescente de 15 ans qui était en voiture avec sa mère. Actuellement, plusieurs personnes sont toujours recherchées. 

Une enquête a été ouverte par le parquet et confiée à la gendarmerie. Selon le Gouvernement, une seconde enquête, menée par le Bureau d’Enquêtes sur les Accidents de Transport Terrestre (BEATT) a été lancée. Deux pistes sont à l’étude : en premier, le non-respect de la signalisation. Selon les informations de la Dépêche, un poids lourd dont le tonnage était supérieur à la limite autorisée s’est engagé sur le pont. la signalisation en place interdisait la circulation aux véhicules de plus de 19 tonnes. Il était également interdit à deux poids lourds de s’engager en même temps sur l’ouvrage. 

Selon les informations de la Dépêche du Midi, c’est un camion de la société Puits Julien Fondation qui s’est engagé sur le pont suspendu. Il était accompagné d’un second camion de la même entreprise. Ces derniers ont quitté le siège de la société situé à Bessières (à 200 mètres du pont) pour se rendre à un chantier localisé à Mirepoix-sur-Tarn. 

Les chauffeurs des deux poids lourds ont décidé d’emprunter le pont suspendu. Le premier poids lourd, qui pesait plus de 40 tonnes (soit plus de deux fois le poids autorisé), et conduit par le patron de la société Puits Julien Fondation, s’est engagé sur l’ouvrage malgré l’interdiction. À son bord, le véhicule transportait une foreuse.

Derrière lui, un employé de la société aurait attendu que le premier poids lourd ait terminé sa traversée avant de s’engager à son tour. Selon les informations de la Dépêche du Midi, le chauffeur du second camion a alors aperçu la signalisation en place, et l’interdiction de traversée pour les véhicules de plus de 19 tonnes. Celui-ci a alors fait des appels de phares à destination de son chef d’entreprise, déjà engagé sur le pont. Trop tard cependant : l’édifice s’écroule soudainement, emportant le poids lourd, et une Renault Clio dans laquelle se trouvaient une mère et sa fille. Selon plusieurs témoins, un troisième véhicule se trouvait également sur l’ouvrage lorsque celui-ci s’est effondré.

Le chauffeur du premier poids lourd et dirigeant de la société Puits Julien Fondation est actuellement recherché par les secours. Le siège de l’entreprise est actuellement en train d’être perquisitionnée.

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