École : le retour du masque en primaire dans trois départements bretons à partir de lundi – Le Télégramme

À partir de lundi, jour de la rentrée, le port du masque sera de nouveau obligatoire en école primaire dans 39 départements métropolitains (La Réunion est également concernée). Des départements où le « taux d‘incidence s’établit au-dessus des 50 cas pour 100 000 habitants depuis plusieurs jours », indique le ministère de l’Éducation nationale. Comme attendu, trois départements bretons sont concernés par cette nouvelle mesure : les Côtes-d’Armor, l’Ille-et-Vilaine et le Morbihan. La Loire-Atlantique est également concernée.

Les départements où le masque est de nouveau obligatoire à partir de lundi : Ain, Hautes-Alpes, Ardennes, Aveyron, Cher, Corrèze, Haute-Corse, CÔTES-D’ARMOR, Creuse, Drôme, Eure-et-Loir, Gers, ILLE-ET-VILAINE, Indre-et-Loire, Isère, Loir-et-Cher, Haute-Loire, Loire-Atlantique, Lot, Lot-et-Garonne, Maine-et-Loire, MORBIHAN, Moselle, Nord, Oise, Pyrénées-Atlantiques, Hautes-Pyrénées, Pyrénées-Orientales, Bas-Rhin, Haut-Rhin, Sarthe, Savoie, Seine-et-Marne, Deux-Sèvres, Tarn, Tarn-et-Garonne, Var, Vendée, Vienne.

École : le retour du masque en primaire dans trois départements bretons à partir de lundi
(Capture d’écran education.gouv.fr)

Une décision attendue par les syndicats

Cette décision était attendue par les syndicats d‘enseignants du primaire, mais certains craignent qu’elle suscite de l’incompréhension. « C‘était la crainte que l’on émettait lorsque cette décision avait été prise », car « forcément, ça nécessitait des retours », souligne Guislaine David, secrétaire générale du Snuipp-FSU, premier syndicat du primaire. « Le retour du port du masque va être compliqué parce que ça va créer de l‘incompréhension chez les élèves et chez les parents », ajoute-t-elle, estimant que cet « effet yoyo » et « ces allers-retours risquent de créer de l’instabilité et de l’insécurité dans les écoles ».
« La question va être maintenant de voir si ça va être une mesure facilement acceptée par les familles », renchérit Stéphane Crochet, Stéphane Crochet, secrétaire général du SE-Unsa. « On l‘a vu en Lozère, qui avait dû remettre le masque. Une partie des familles trouvait que ce n’était pas justifié », poursuit-il.
Pour Catherine Nave-Bekhti, secrétaire générale du Sgen-CFDT, cependant, « ça nous semble plutôt sage si on veut éviter des contaminations nombreuses qui amèneront immanquablement des fermetures de classes voire des fermetures d‘écoles ».

« Notre rôle d’expliquer qu’on n’est pas sortis encore de cette pandémie »

« Ça peut susciter de l‘incompréhension sans doute, mais c’est aussi notre rôle, celui de l’ensemble des personnels de l’éducation mais aussi du gouvernement, d’expliquer qu’on n’est pas sortis encore de cette pandémie », estime-t-elle.
Le nombre de classes fermées à cause de la covid-19 est remonté légèrement avant les vacances de la Toussaint pour la première fois depuis la mi-septembre pour s‘établir à 1 246, soit 0,24 % des classes du pays, selon les chiffres du ministère de l’Éducation nationale.
Pour rappel, un cas de covid dans une classe en primaire entraîne une fermeture. En cas de contamination au collège ou au lycée, seuls les élèves cas contacts non vaccinés doivent s‘isoler une semaine.
« La reprise de la circulation virale s‘est confirmée en métropole » lors de la semaine du 18 octobre, selon le point hebdomadaire de Santé publique France publié vendredi dernier. Cette semaine-là, le seuil de 50 nouveaux cas pour 100 000 habitants était dépassé « dans 44 départements métropolitains » et « en augmentation ou stable dans toutes les régions ». Il atteignait par exemple 73 pour 100 000 habitants en Pays de la Loire, soit une augmentation de 52 %.

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