Echec des discussions sur le passe vaccinal entre députés et sénateurs, le texte repart à l’Assemblée ce soir : suivez l’actualité politique en direct – Le Monde

La grève des enseignants offre aux candidats à la présidentielle un angle d’attaque contre Emmanuel Macron

Les prétendants à l’Elysée n’ont pas manqué l’occasion de la grève massive des personnels de l’éducation nationale, jeudi, pour s’en prendre à la politique éducative du gouvernement.

Pour Christiane Taubira, qui était dans le cortège parisien et pourrait se déclarer officiellement candidate samedi, « la façon dont le ministère de l’éducation nationale, deux ans après la pandémie, traite le corps enseignant est juste inacceptable ».

Egalement présente dans la manifestation parisienne, la candidate socialiste, Anne Hidalgo, a été sifflée et interpellée par des manifestants reprochant au PS d’être responsable des dégradations des conditions de travail dans l’enseignement ces dernières années.

Jean-Luc Mélenchon, lui aussi dans le cortège de la capitale, s’est félicité de voir « la première démonstration de force en masse du milieu enseignant depuis quelque temps », selon lui, car « les gens n’en peuvent plus » : « Ils sont asphyxiés par les conditions dans lesquelles ils doivent exercer leur métier. »

Plus tôt dans la journée, le candidat écologiste Yannick Jadot, en déplacement à Grenoble, a dénoncé « l’impréparation et l’improvisation », voire « le mépris » de Jean-Michel Blanquer envers « les enseignants, les parents d’élèves, les élèves ». M. Jadot a une nouvelle fois appelé à la démission du ministre de l’éducation, ce qui permettrait, selon lui, de « restaurer la confiance » et de « passer cette pandémie dans les meilleures conditions ».

La droite n’est pas en reste. C’est une grève « contre M. Blanquer et ce gouvernement, leur vision kafkaïenne du protocole sanitaire », accuse dans Le Parisien le député Damien Abad (LR), conseiller à l’éducation de la candidate de la droite, Valérie Pécresse.

Pour Eric Zemmour, cette mobilisation est « légitime » : « Le gouvernement fait n’importe quoi et pourrit la vie des enfants d’abord », a déclaré sur France 2 le candidat d’extrême droite. « Il y a un problème, Emmanuel Macron surtout », a renchéri le président par intérim du Rassemblement national, Jordan Bardella.

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *