Drones et reconnaissance faciale pour sauver les koalas

Drones et reconnaissance faciale pour sauver les koalas

Le gouvernement australien s’est associé à l’université Flinders et à l’organisation caritative Koala Life pour utiliser des drones et la technologie de reconnaissance faciale afin de compter et identifier les koalas.

Cette technique non invasive de surveillance sera utilisée dans le cadre d’une étude sur les koalas de Kangaroo Island et des Adelaide Mount Lofty Ranges afin de comprendre leur nombre, leurs mouvements, leur comportement et leur physiologie, et d’évaluer s’ils montrent des signes de stress.

« L’utilisation des drones dans la recherche animale est très répandue en Australie, notamment dans le Queensland, pour surveiller les koalas. Jusqu’à présent, les impacts potentiels sur le comportement et la physiologie n’ont pas fait l’objet de recherches approfondies. Nous sommes donc l’un des rares groupes à étudier cette question », indique Diane Colombelli-Négrel, chercheuse à l’université Flinders. « Grâce à cette recherche, nous serons en mesure de déterminer si cette méthode a réellement un faible impact sur les koalas et si elle peut être utilisée à long terme dans le futur. »

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Une approche très différente des méthodes traditionnelles

Selon le ministre de l’Environnement et de l’Eau, David Speirs, cette approche sera très différente des méthodes traditionnelles, qui impliquent la capture et le marquage individuel de chaque koala.

« Il est très important pour nous de développer des techniques non invasives pour aider à surveiller les animaux en toute sécurité, et la reconnaissance faciale par le biais de la surveillance par drone utilise les dernières technologies pour y parvenir », explique-t-il.

« La capacité de reconnaître les membres individuels d’une espèce à l’état sauvage permettra de mieux comprendre les mouvements individuels ainsi que les estimations de population, et cette compréhension permettra de développer des stratégies de gestion significatives. »

Au milieu de l’année dernière, des chercheurs du Queensland ont commencé à utiliser des drones infrarouges dotés d’IA pour fournir des estimations plus précises du nombre de koalas survivants dans les zones touchées par les feux de brousse.

Une méthode plus fiable et moins invasive

Les recherches ont montré que l’utilisation de drones et de l’imagerie infrarouge était plus fiable et moins invasive que les techniques traditionnelles de surveillance des populations animales, comme l’observation des arbres par des personnes ou l’intervention de chiens pour sentir les koalas.

Le même groupe de l’université technologique du Queensland (QUT) a créé le mois dernier un centre d’IA pour étendre ses travaux. Grant Hamilton, responsable de la recherche, note que la création du centre d’intelligence artificielle permettra à l’équipe de développer le système et de travailler avec des groupes locaux et des organisations, telles que Landcare, qui peuvent aider à utiliser les drones et la détection par imagerie thermique pour surveiller les zones touchées par les feux de brousse à la recherche de koalas, avant de transmettre les données brutes pour analyse.

Le système est d’abord testé avec Noosa and District Landcare et Watergum, qui effectueront des relevés par drone pour recenser les koalas et autres espèces menacées dans la région.

Source : ZDNet.com

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