Donald Trump tout colère contre Twitter, Facebook, Google et leurs patrons

Donald Trump tout colère contre Twitter, Facebook, Google et leurs patrons

Donald Trump revient sur le devant de la scène… à sa manière. Sept mois après avoir été éjecté de la Maison blanche – surtout – et des réseaux sociaux, l’ancien président des Etats-Unis refait parler de lui en s’attaquant directement à Facebook, Twitter, Google et leurs patrons, qu’il accuse d’avoir une grande part dans sa chute politique. Evincé des réseaux sociaux après avoir marqué de ses discours incendiaires sa fin de mandat, avant que des centaines de ses partisans assaillent le Capitole, le 6 janvier, le magnat de l’immobilier veut aujourd’hui sa revanche.

« Je dépose une action collective majeure en justice contre les géants de la tech comprenant Facebook, Google et Twitter, ainsi que leurs patrons Mark Zuckerberg, Sundar Pichai et Jack Dorsey », a annoncé le milliardaire depuis son club de golf de Bedminster, dans le New Jersey, mercredi 7 juillet. Les patrons respectifs des trois géants des réseaux sociaux sont accusés par l’ancien pensionnaire de la Maison blanche de « mettre en œuvre une censure illégale, inconstitutionnelle » après l’avoir banni de leurs plateformes respectives.

« Il n’y a pas de meilleure preuve que la Big Tech est hors de contrôle que le fait qu’ils ont interdit le président des Etats-Unis en fonction » sur leurs plateformes, a-t-il affirmé lors d’un discours martial. Et d’enfoncer le clou : « s’ils peuvent me le faire à moi, ils peuvent le faire à n’importe qui. Et d’ailleurs, c’est exactement ce qu’ils font », a-t-il regretté en donnant la parole à des citoyens se disant aussi victimes d’ostracismes de la part des réseaux sociaux. L’ancien président a fait savoir qu’il réclamait une indemnité et des dommages-intérêts exemplaires aux trois sociétés.

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Evincé des réseaux sociaux

Au terme de plusieurs mois d’atermoiements, Facebook s’est finalement résolu à suspendre le compte de Donald Trump pour deux ans en juin dernier. Quant au réseau social Twitter, le terrain de jeu favori du milliardaire, celui-ci l’avait aussi évincé après l’assaut meurtrier du Capitole, le 6 janvier dernier, une journée noire pour la démocratie américaine à l’issue de laquelle cinq personnes ont trouvé la mort.

« Après avoir examiné de près les récents tweets du compte @realDonaldTrump et le contexte qui les entoure – en particulier la façon dont ils sont reçus et interprétés sur et hors Twitter – nous avons suspendu définitivement le compte, en raison du risque de nouvelles incitations à la violence », avait alors expliqué la direction de Twitter. Avant d’être banni, Donald Trump comptait près de 89 millions d’abonnés sur Twitter, 35 millions sur Facebook et 24 millions sur Instagram.

Evincé des réseaux sociaux, l’homme d’affaires promet depuis plusieurs mois le lancement d’un réseau social pour porter sa voix auprès de ses supporters. Las pour l’ancien président et ses aficionados, celui-ci n’est toujours pas à l’ordre du jour.

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