DIRECT. Retraites : pour la CGT, « le gouvernement jette de l’huile sur le feu » – Ouest-France

vendredi 10 janvier

16h35

Christophe Castaner était en visite ce vendredi à Saint-Berthevin, en Mayenne.  Le ministre de l’Intérieur a justifié le maintien des dérogations aux pompiers, policiers et gendarmes, des métiers “dont la dangerosité de l’action est d’une évidence totale”, et a a réaffirmé son soutien aux pompiers qui pourront, dans le cadre du projet de réforme des retraites, continuer à partir entre 52 et 57 ans.

16h07

Lors de la manifestation du jeudi 9 janvier, lors de laquelle 450 000 personnes sont descendues dans la rue, des violences ont été dénoncées sur les réseaux sociaux. Après la diffusion d’une vidéo virale, montrant un tir de LBD dans le visage d’un manifestant, le parquet de Paris ouvre une enquête pour “violences volontaires”. 

Une trentaine de personnes ont été interpellées hier. 

15h42

Les futures pensions des cheminots, selon le projet de réforme des retraites, “seront équivalentes ou supérieures à celles du régime spécial” actuel, affirme le directeur des ressources humaines (DRH) de la SNCF, Benjamin Raigneau, dans un entretien à Ville, Rail et Transports.
“Avec le mécanisme retenu, et qui consiste à prendre la meilleure partie de rémunération et à intégrer dans le calcul les EVS (éléments variables de soldes, des primes qui peuvent représenter en moyenne 15% du salaire), on peut affirmer que les pensions seront équivalentes ou supérieures à celles du régime spécial”, déclare M. Raigneau au magazine.

Ainsi, “75% des conducteurs statutaires ne seront pas concernés par la réforme”, de même que “58% des autres personnels au statut”, ajoute-t-il. “Au total, environ 50 000 salariés intégreront donc le système universel des retraites”, selon lui.
Il y aura “une prise en compte de la durée de service à la SNCF”, tandis que “les droits acquis” seront “garantis avec le mode de calcul de la pension retenu qui reprend la règle de 75% de la rémunération sur les six derniers mois, pour toute la période avant la mise en place du système universel des retraites, et se cumulera au système des points sur une assiette élargie”, détaille-t-il.
En outre, la SNCF veut “mettre en place un système de retraite supplémentaire pour tous”, maintiendra “les dispositions de pénibilité pour les 58 métiers qui y ouvrent droit” et élargira “à deux ans le dispositif de cessation d’activité”, ajoute-t-il.
Le coût des mesures internes peut être évalué “en dizaines de millions d’euros étalés sur des années”, précise-t-il. Mais “avec la réforme, le niveau des cotisations patronales va baisser (…) Donc il ne devrait pas y avoir de surcoût pour l’entreprise”.

Un manifestant contre la réforme des retraites, le 9 janvier. REUTERS/Benoit Tessier

15h28

François Hommeril, Président de la CFE-CGC s’exprime à son tour au sortir du rendez-vous à Matignon : “Nous sommes opposés au projet, qui est dangereux tel qu’il est”. Avec cette réforme, “on aura le choix soit entre travailler plus longtemps ou gagner moins en retraite”, a-t-il dit. Il a plaidé pour “remettre les boeufs avant la charrue c’est-à-dire le débat sur le financement et l’équilibre (du système) avant le vote du projet de loi à l’Assemblée”.
“L’âge pivot en tant que tel est injuste”, a-t-il ajouté, “parce qu’il répond à une mauvaise injonction: la nécessité d’avoir un régime à terme pratiquement sans réserve et qui serait équilibré chaque année, comme une annexe budgétaire.”

Et de commenter le rendez-vous :  “Une réunion assez courte, assez simple, à l’exacte mesure de l’embarras dans lequel est le gouvernement.”

Il a annoncé que le syndicat participera à la mobilisation du samedi 11 : “C’est le 37e jour de grève et c’est amené à continuer.” 

François Hommeril ce vendredi 10 janvier à Matignon AFP / Christophe ARCHAMBAULT

15h09

L’âge pivot représenterait 3 milliards d’euros d’économies en 2022 et 12 milliards en 2027, indique un document remis vendredi aux partenaires sociaux à Matignon, dans le cadre des bilatérales sur la conférence de financement.
 

15h08

Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT, est arrivé à Matignon pour évoquer à son tour avec le Premier ministre le financement du futur système des retraites. 

15h06

À Marseille, le trafic reprend progressivement, annonce la RTM, la régie de transport marseillaise, après avoir été fortement perturbé dans la matinée. Tôt, un blocage d’un dépôt de bus et un mouvement de grève ont empêché la circulation des tramways. 

15h03

Des professeurs  ont tenu une action contre la réforme, au salon de l’étudiant. Un photojournaliste a capté en vidéo un chant contestataire : “Jean Michel Blanquer, on ne veut pas bosser pour toi”. 

14h41

Des militants syndicaux réunis devant l’Union pour les entreprises (UPE) à Marseille ont mis le feu à une banderole contre les blocages, affichée par les entrepreneurs. “Retrait de la banderole!” ont scandé deux cents personnes environ, professeurs, cheminots, militants CGT, SUD-Solidaires et CNT, sur la Canebière, devant le siège de l’UPE 13, où s’étalait en blanc sur fond bleu le message suivant : “Retraites : non au blocage, oui au dialogue”.L’UPE refusant d’ôter la banderole, les manifestants ont tenté de la décrocher avec des cordes, puis l’ont partiellement brûlée à l’aide d’une gaine de chantier et d’un fumigène.

Dans un communiqué envoyé en début d’après-midi vendredi, Philippe Korcia a annoncé son intention de “porter plainte au nom de l’UPE 13 pour les dégradations subies”. Il a réitéré son “souhait d’organiser une table ronde avec l’ensemble des partenaires sociaux des Bouches-du-Rhône”.

La manifestation ce 10 janvier à Marseille Christophe SIMON / AFP

14h26

 Le Premier ministre reçoit actuellement le président de la CFE-CGC, François Hommeril. Puis ce sera au tour du secrétaire général de la CFDT Laurent Berger vers 14 h 45 et enfin, le président de la CFTC Cyril Chabanier.

14h19

Geoffroy Roux de Bézieux, président du Medef, a déclaré à sa sortie de l’entretien avec le Premier ministre : “On n’en est pas au compromis sur le financement”. Le patron du Medef “continue de penser qu’il faut une mesure d’âge” sur les retraites.

14h02

La CGT veut perturber l’alimentation des distributeurs de billets. Le syndicat CGT de la Banque de France a annoncé ce vendredi le dépôt d’un préavis de grève “reconductible bloquante” à partir de lundi dans deux centres fiduciaires de la banque : celui de La Courneuve en Seine-Saint-Denis et celui de Sainghin-en-Mélantois dans le Nord.

Leur blocage pourraient perturber l’approvisionnement des distributeurs automatiques des billets, prévient le syndicat. Ces deux sites traitent plus du quart des billets du pays. La CGT indique aussi réfléchir à une extension du mouvement ailleurs en France.

13h07

Le projet de loi dévoilé aux syndicats braque encore : l’âge pivot est maintenu dans le projet de loi du gouvernement transmis hier aux partenaires sociaux. Le texte ne contient pratiquement aucune avancée en direction des revendications syndicales. Décryptage dans notre article.

13h04

À la SNCF, le taux de grévistes mesuré ce vendredi matin s’établit à 10,2%, avec près d’un conducteur sur deux (47,3%) concerné, selon la direction.

Parmi les autres personnels indispensables à la circulation des trains, 36,3% des contrôleurs et 24,3% des aiguilleurs étaient en grève, d’après ce décompte.

12h48

Le nouveau bâtonnier de Paris Olivier Cousi a pris la parole en haut des marches de la salle des pas perdus: “Cette réforme va tuer nos cabinets”, a-t-il déclaré, sous des applaudissement nourris. Puis les avocats se sont couchés par terre, une sirène et des sifflets ont retenti. Les avocats ont ensuite jeté leur robe noire, en tas, reprenant le geste de leurs confrères de Caen mercredi devant la garde des Sceaux.

Les représentants des avocats doivent rencontrer la ministre de la Justice lundi. “Je veux leur dire que nous avons des propositions à faire à l’intérieur de ce régime universel”, a déclaré vendredi Nicole Belloubet sur BFMTV. La ministre a assuré qu’il était possible de faire des aménagements, notamment pour “améliorer les questions de cotisation” et une mise en oeuvre progressive de la réforme.

12h37

La zone industrialo-portuaire du Havre est bloquée par des manifestants opposés à la réforme des retraites. Des barrages, auxquels plusieurs centaines de personnes participent, sont en place sur les ronds-points et ponts qui permettent d’y accéder. “La zone industrielle est bloquée, elle est assez facile à bloquer car il n’y a qu’un seul accès et se trouve sur une sorte de presqu’île, en revanche l’accès à la ville est possible mais ralenti”, a indiqué le directeur de cabinet du préfet de Seine-Maritime, Benoît Lemaire.

A l’usine Renault de Sandouville, qui se situe dans cette zone et emploie 1900 salariés, “l’équipe du matin n’a pas travaillé à cause du blocage du port du Havre. Les gens ne peuvent pas se rendre au travail”, a déclaré à un porte-parole de Renault.

12h12

Philippe Martinez a redit que la CGT n’avait pas reçu le projet de loi. “Sur la forme, j’ai rappelé au Premier ministre que les ministres devraient faire un peu de formation syndicale. Le projet a été envoyé à des institutions où siègent des organisation syndicales, à la CNAV par exemple.  […] Nous n’avons reçu à la CGT ni cette nuit ni à cette heure-là, le projet de loi. Cette confusion volontaire ou involontaire ne permet pas de travailler en confiance. Le gouvernement jette de l’huile sur le feu sur des questions qui pourraient ne pas être polémiques.”

12h10

Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT, est sorti de sa courte rencontre avec le Premier ministre. 
“On a rappelé deux choses. Sur le fond, notre désaccord avec le projet de réforme et le fait que plus le gouvernement et ses ministres essayent d’expliquer le texte moins les Français le comprennent. Nos propositions sont connues du gouvernement. […] Nous sommes favorables à une étude économique qui respecte la diversité des organisations syndicales et patronales”, a-t-il dit. Il a rappelé les propositions de la CGT pour financer les retraites:  “l’augmentation des salaires”, “faire le bilan des exonérations de cotisations sociales patronales”, dont certaines permettraient de financer la retraite, l’égalité salariale entre les femmes et les hommes, augmenter le Smic, taxer des transactions financières… 

La CGT est d’accord pour une conférence sur les finances “si ça fait plaisir à Laurent Berger de l’appeler comme ça, mais il faut que ça se fasse en parallèle des discussions sur le projet de loi”.

11h51

Yves Veyrier, secrétaire général de Force ouvrière, explique à sa sortie de Matignon avoir demandé si oui ou non l’âge pivot serait abandonné : “Je n’ai pas eu de réponse”.

“J’ai demandé au Premier ministre : si nous nous mettions d’accord sur une augmentation de 1 % de la cotisation patronale comme mesure d’équilibre, est-ce que vous abandonneriez l’âge pivot ? Même si je doute que les organisations patronales seraient d’accord. Le Premier ministre m’a répondu qu’il pensait que ça ne serait pas une bonne idée pour la compétitivité des entreprises”, a rapporté Yves Veyrier.

Puisque le texte de loi a été transmis hier soir aux syndicats, Yves Veyrier a également demandé que le processus “soit mis en pause pour qu’on examine les conséquences exactes de telle ou telle proposition”. Le Premier ministre ne lui ayant pas répondu favorablement, le leader de FO promet :

“Il n’y aura pas non plus de pause dans notre détermination à empêcher ce projet dont nous sommes de plus en plus convaincus qu’il est une erreur”.

Capture d’écran BFMTV

11h22

A Matignon, les entretiens ont pris un peu de retard. C’est désormais au tour du leader de la CGT Philippe Martinez d’être reçu.

11h13

Le gouvernement peut-il abandonner le fameux âge pivot ? Interrogée sur BFMTV, la secrétaire d’Etat Emmanuelle Wargon a déclaré ce vendredi matin : “L’état d’esprit dans lequel nous sommes, c’est la recherche d’un compromis.

“On est prêt à passer de l’âge pivot à d’autres mesures d’équilibre acceptées par tout le monde”.

“Nous ne sommes pas braqués sur l’âge pivot si d’autres mesures d’équilibre sont trouvées avant l’étude de la loi”.

Emmanuelle Wargon. CAPTURE D’ECRAN BFMTV

10h59

La conférence de financement du système de retraites doit apporter ses réponses“fin juin, début juillet”, a souligné ce vendredi Marc Fesneau, ministre des Relations avec le parlement.

“Je trouve que ça serait une mauvaise manière faite aux organisations syndicales que de leur mettre la pression et un oukase de calendrier qui soit trop court”, a expliqué le ministre sur LCI.

Mais “il faut que nous ayons des éléments de réponse avant la fin du processus législatif”, a-t-il ajouté, soit fin juin, début juillet. “Il faut qu’elle soit dans cette temporalité-là”, a-t-il insisté car “les éléments du financement doivent être partie prenante de la loi finalement votée (…) c’est une question de responsabilité, de lucidité et de vérité”.

10h49

Ce que l’on sait sur le projet de loi :

Le gouvernement assure avoir transmis tard jeudi soir aux partenaires sociaux les deux projets de loi – l’un organique, l’autre ordinaire – qui seront présentés en Conseil des ministres le 24 janvier.

Ces textes, adressés également jeudi soir aux caisses de Sécurité sociale et dont l’AFP a obtenu copie, gravent dans le marbre de la loi une règle “obligeant” à prévoir l’équilibre financier du futur système “universel” de retraite par points, mais aussi l’“âge d’équilibre”unanimement rejeté par les syndicats, y compris la CFDT et l’Unsa.

Cet âge pivot serait instauré dès 2022, à moins d’une “délibération” différente avant septembre 2021 entre partenaires sociaux siégeant au sein de la future caisse nationale de retraite universelle, qui sera créée le 1er décembre 2020.

Ce sujet de l’âge pivot continue de bloquer les négociations entre syndicats réformistes et gouvernement, chacun campant sur ses positions. Or l’âge d’équilibre est mentionné au moins 39 fois dans le projet de loi ordinaire, précise l’AFP.

L’Etat s’engage aussi, comme l’avait promis le gouvernement, à revaloriser les traitements des enseignants et des chercheurs, que la réforme des retraites pourrait pénaliser.
 

10h30

Invitée sur France Info ce matin, Elisabeth Borne, ministre des Transports, a évoqué le “coût considérable” qu’aura la grève pour la SNCF :

10h12

Grosse journée de discussion à Matignon. Edouard Philippe a déjà reçu en entretien individuel à 8 h 30 François Asselin, président de la CPME ; puis Laurent Lescure, secrétaire général de l’Unsa.

Laurent Escure, leader de l’Unsa, à sa sortie de Matignon.

L’Unsa espère le retrait de l’âge pivot du projet de loi “dans les prochaines heures”, a déclaré Laurent Escure, à sa sortie de Matignon.

A 10 h, Edouard Philippe devait accueillir Yves Veyrier, secrétaire général de FO, puis, à 10 h 45, il discutera avec le leader de la CGT, Philippe Martinez. Viendront ensuite le patron de l’U2P Alain Griset et du Medef Geoffroy Roux de Bézieux.

Dans l’après-midi se succèderont le président de la CFE-CGC François Hommeril, le secrétaire général de la CFDT Laurent Berger à 14 h 45 puis le président de la CFTC Cyril Chabanier.

09h59

Interviewé par France Infoce vendredi matin, Philippe Martinez, leader de la CGT, affirme que son organisation syndicale n’a jamais reçu le texte du projet de loi sur la réforme des retraites, contrairement à ce qu’affirme le gouvernement :
“J’ai vérifié toutes les boites aux lettres de la CGT pour savoir où il est arrivé. Non pas du tout. Rien reçu. À la CGT, on n’a pas le texte“, a-t-il ainsi déclaré estimant que c’est un “comble” que ce soit un journaliste qui lui détaille le contenu du projet de loi.
Philippe Martinez hier dans la manifestation parisienne. Photo : EPA-EFE/Christophe Petit Tesson

09h32

Exigeant le retrait pur et simple du projet de réforme, l’intersyndicale formée par la CGT, FO, la CFE-CGC, la FSU, Solidaires et des organisations de jeunesse, appelle à de nouvelles actions les 14, 15 et 16 janvier.

09h29

Un petit graphique pour résumer l’ampleur et l’évolution de la mobilisation lors des quatre journées d’action organisées depuis le début du mouvement (chiffres du ministère de l’Intérieur) :

09h18

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COMMENTAIRE. Réforme des retraites, tout reste à faire
Ouest-France.fr

Des centaines de milliers de personnes ont battu le pavé partout en France jeudi pour la quatrième journée de manifestations interprofessionnelles contre la réforme des retraites, après plus d’un mois de conflit entre syndicats et exécutif.

09h15

Gare Saint-Charles à Marseille, le trafic paralysé par une manifestation sur les voies. Le trafic des trains est totalement interrompu ce vendredi matin gare Saint-Charles à Marseille, où une centaine de manifestants grévistes est descendue sur les voies.

Du côté des transports en commun marseillais, du fait du blocage d’un dépôt de bus et d’un mouvement de grève, la RTM (régie des transports marseillais) indique qu’aucun tramway ne circule vendredi matin, et peu de bus. “On est une centaine à tenir un piquet de grève au dépôt de la Rose, depuis 3 h du matin”, a indiqué à l’AFP un porte-parole de l’UD-CGT.

En revanche, le métro circule normalement ce vendredi matin.

08h56

A la RATP, le service de métro est encore très perturbé, la plupart des lignes étant ouvertes partiellement ou seulement aux heures de pointe, même si deux d’entre elles (2 et 3) offrent un meilleur service que prévu.

Seules les deux lignes automatiques (1 et 14) circulent normalement, comme depuis le début du mouvement.

08h55

Le trafic ferroviaire est encore une fois perturbé ce vendredi. 60% de TER et 80% de TGV circulent. En région parisienne, un RER A et B sur deux en moyenne sont sur les rails. Du côté des Transilien, environ trois trains sur cinq sont en circulation.

08h14

Bonjour et bienvenue dans ce direct consacré au projet de réforme des retraites

Au lendemain d’une journée de mobilisation qui a fait descendre 452 000 manifestants dans la rue et alors que la SNCF et la RATP connaissent ce vendredi leur 37e jour de grève ininterrompue, le Premier ministre Edouard Philippe recevra toute la journée à partir de 8 h 30 les organisations syndicales.

L’objectif de cette rencontre est de discuter de l’équilibre financier du futur système de retraite.

Mais le fameux âge pivot à 64 ans, dont la CFDT réclame l’abandon, devrait inévitablement revenir sur la table.
AFP / Lionel BONAVENTURE

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