DIRECT. “Les coups étaient volontaires, mais je n’avais aucune intention de donner la mort” : Nordahl Lelan… – Franceinfo
Retrouvez ici l’intégralité de notre live #LELANDAIS
15h30 : “Mais j’avais aucune intention de donner la mort, je ne sais pas ce qu’il s’est passé. Mais c’est moi, bien sûr que c’est moi qui l’ai fait. De là, je ne savais plus où j’étais, je ne savais pas… J’ai roulé, quelques minutes et je me suis arrêté dans une montée.” #Lelandais
15h29 : “Et à ce moment là je ne sais pas ce qu’il s’est passé, j’ai tourné la tête. En avril 2017, j’avais déjà tué un homme. C’est quelque chose que j’avais en tête constamment” #Lelandais
15h29 : “Elle dit : ‘j’ai demandé à ma maman, elle m’a dit que je pouvais voir les chiens’. Elle ouvre la porte. Je reconnais que c’est fou, je connais pas cette petite, mais moi j’avais aucune mauvaise intention.” Nordahl #Lelandais parle très calmement.
15h29 : “Je vais pour partir, la petite Maëlys vient à côté de ma voiture, j’avais les fenêtres ouvertes et me demande si je vais chercher mes chiens. Je dis :’je vais chez moi, oui je vais voir mes chiens’. Elle me demande : ‘je vais les voir'” #Lelandais
15h28 : Un moment “j’ai affiché mon bouton home” sur son portable “où il y avait mes deux chiens sur l’écran. La petite fille m’a demandé si c’était mes chiens. J’ai répondu : ‘oui oui c’est mes chiens’. Je lui ai demandé si elle avait des chiens”. #Lelandais
15h28 : Il raconte la soirée du mariage, le vin d’honneur d’abord puis la fin de la soirée, où il est revenu au moment du gâteau. “Un moment donné, cette petite fille Maëlys est passée derrière moi, je ne l’avais jamais vue”, poursuit Nordahl #Lelandais
15h28 : “Tout d’abord je tenais à présenter mes excuses à la famille de Maëlys. Je vais revenir sur ce qu’il s’est passé. Je sais aussi que c’est difficile pour cette famille de me croire parce que j’ai beaucoup varié dans mes déclarations. Je peux le comprendre”, dit-il #Lelandais
15h27 : Nordahl #Lelandais se lève. “Monsieur Lelandais c’est le moment de vous expliquer, vous avez la parole”, déclare la présidente.
15h27 : Retour à Grenoble. L’audience reprend avec l’interrogatoire de Nordahl Lelandais, qui s’explique actuellement sur le déroulé de la nuit du meurtre de Maëlys de Araujo. Juliette Campion est sur place.
12h15 : “Toutes les personnes qui te connaissent ne peuvent pas croire à ce que tu dis, tu t’enfermes dans quelque chose. J’espère que tu vas t’expliquer et pas de la manière dont tu l’as fait jusqu’à maintenant !”, insiste Julien F. #Lelandais
12h15 : “Donc m’expliquer, je dois le faire cet après-midi, devant vous qui me jugez aujourd’hui, je dois tout expliquer”, déclare l’accusé. Mais il ne semble pas disposer à changer quoi que ce soit de sa version initiale. “Quoi que je dise, je serai pas cru”, prévient-il.
12h15 : “Je sais très bien que personne ne me croira sur ce que je pourrai dire, je l’ai entendu ce matin, même mes émotions, on ne les croit pas”, poursuit Nordahl #Lelandais
12h14 : Nordahl #Lelandais lui répond. “Ne te sens aucunement coupable de quoi que ce soit : ce qui est arrivé c’est de ma faute à moi, tu n’es aucunement responsable Julien”, lui déclare-t-il debout dans son box.
12h14 : “Fait en sorte d’apporter des réponses parce ce que, dans ce que t’as pu apporter comme explications, y’a rien de valable. Au moins pour sa famille, essaye d’amener quelque chose qui fait qu’on puisse te croire. Pour aller voir tes chiens, c’est ça ?” #Lelandais
12h14 : Nouveau temps fort au procès de Nordahl Lelandais. L’un de ses anciens amis s’adresse directement à lui.
11h03 : “Ca ne va pas plaire à la défense mais je vais le dire quand même : j’ai eu le sentiment que c’était du cinéma. Comme les parents de Maëlys”, lâche l’ancien procureur de Grenoble #Lelandais
11h03 : Il raconte la réaction de Nordahl #Lelandais au moment de la découverte des restes de la petite Maëlys, en février 2018. “Il est revenu au bord du terrain après s’être entretenu avec son avocat. Il s’est mis à genoux et a pleuré en demandant pardon”.
11h03 : “Il m’a prêté son bureau. J’ai demandé à mon adjoint de me laisser seul, je me sentais submergé par l’émotion et je ne voulais pas. J’ai médité quelques instants, j’ai jeté deux trois idées sur le papier et je suis allé tenir cette conférence de presse”, raconte J-Y Coquillat.
11h03 : Il raconte les minutes qui ont précédé la conférence de presse, le jour où les restes de la petite ont été retrouvés. “Quand je suis arrivé à Pont-de-Beauvoisin, j’ai garé ma voiture, le maire m’attendait, je lui ai dit que j’avais besoin de me concentrer”.
11h03 : “L’émotion, je l’ai ressentie. C’est la première fois que je suis arrivé à une conférence de presse alors qu’il régnait un silence de mort. Et j’ai vu des journalistes pleurer. Cette émotion ne m’était pas propre”, déclare-t-il #Lelandais
11h03 : “Cette question me ramène au jour où nous avons découvert les restes de Maëlys. C’était une journée très longue, difficile, et à la fin de la journée (…) j’ai tenu une conférence de presse”, se souvient l’ancien procureur de Grenoble #Lelandais
11h03 : A l’audience, l’ancien procureur de Grenoble, Jean-Yves Coquillat revient sur la découverte du corps de Maëlys.
10h59 : Le mystère sur les derniers instants de Maëlys reste entier, malgré l’éclairage des experts scientifiques. Résumé de l’audience d’hier, par notre journaliste Juliette Campion.
(ELISABETH DE POURQUERY / FRANCE TELEVISIONS)
09h45 : La présidente refuse et le témoignage de Jean-Yves Coquillat, ancien procureur de Grenoble, se poursuit. Elle lui demande toutefois de ne pas donner son avis sur les faits. Il se concentre donc sur l’aspect médiatique de l’affaire. #Lelandais
09h45 : “Je demande une suspension d’audience et d’appeler monsieur le bâtonnier, car nous avons un problème de droit de la défense fondamental”, insiste Me Jakubowicz. #Lelandais
09h42 : “C’est unique dans les annales judiciaires, ça ne s’est jamais vu, je n’ai jamais vu un procureur de la République témoigner sur les faits : il vient régler ses comptes avec la défense”, tance Me Jakubowicz #Lelandais
09h41 : “Jamais, au cours de ma carrière, je n’ai vu une attaque aussi directe : c’est un réquisitoire avant l’heure, qui pose un problème de droit de la défense”, lance Me Jakubowicz.
09h41 : Me Alain Jakubowicz interrompt la déposition de Jean-Yves Coquillat et demande, très en colère, une suspension d’audience #Lelandais
09h41 : “Dans cette affaire vous pouvez chercher des déclarations spontanées : il n’y en n’a jamais eu”, relève Jean-Yves Coquillat. “Nordahl #Lelandais et ses conseils sont d’excellents joueurs de poker”, dit-il. “Ils bluffent” et quand ils ne peuvent plus, ils parlent.
09h41 : Le deuxième point c’est de nier le meurtre : “non je ne l’ai pas tuée, je n’ai pas enlevée cette enfant pour la tuer, elle m’a suivie, elle s’est mise à pleurer et j’ai pété les plombs et je l’ai frappée et je l’ai tuée”, dit-il en reprenant la version de #Lelandais
09h40 : Sa stratégie est claire : “il s’agit de nier l’enlèvement pour éviter d’avoir la qualification de meurtre suivi d’un autre crime, pour éviter la peine maximum. L’idée étant de dire : ‘l’enfant m’a suivie spontanément parce qu’elle voulait aller voir les chien'”. #Lelandais
09h40 : Son “système de défense dépasse largement les capacités de Nordahl #Lelandais, qui est rusé, mais n’a pas toutes les connaissances”, pointe l’ancien procureur de Grenoble.
09h40 : “Nordahl #Lelandais est un menteur, un hâbleur, un dissimulateur, un séducteur et très clairement quelqu’un d’organisé et très adaptable : il s’adapte à toutes les situations. Quand on pose une question à Nordahl Lelandais, spontanément, il ne dira pas la vérité”.
09h46 : Le procès de Nordahl Lelandais reprend ce matin, avec l’audition de l’ancien procureur de Grenoble. Cité comme témoin, il a donné son avis tranché sur Nordahl Lelandais et la stratégie de ses conseils. L’un d’eux, Alain Jakubowicz, s’est emporté et a demandé une suspension d’audience. Refusée.
09h06 : Après huit jours d’audience, Nordahl Lelandais, accusé du meurtre de Maëlys en 2017, va être interrogé aujourd’hui sur le déroulement des événements le soir de la mort de la petite fille. Une journée décisive.