DIRECT. Joggeuse disparue en Mayenne : l’ado a bien menti, ce qu’elle a dit aux enquêteurs – Linternaute.com

DIRECT. Joggeuse disparue en Mayenne : l'ado a bien menti, ce qu'elle a dit aux enquêteurs JOGGEUSE DISPARUE. L’audition ce vendredi 12 novembre de la jeune fille qui avait disparu en début de semaine en Mayenne a été l’occasion de révélations : l’adolescente a effectivement avoué avoir menti sur son kidnapping et sa séquestration…

L’essentiel

  • La jeune joggeuse disparue puis retrouvée en Mayenne ce lundi a bel et bien menti au sujet de son enlèvement. Lors d’une audition fixée ce vendredi 12 novembre, la jeune fille de 17 ans a confirmé les doutes des enquêteurs : elle a avoué aux enquêteurs n’avoir été ni enlevée, ni séquestrée. De nombreuses zones d’ombre subsistaient après son premier témoignage, entre son incapacité à décrire physiquement ses agresseurs, l’absence de camionnette verte sur les caméras de vidéosurveillance ou dans les récits des témoins et autres incohérences. Toute traque du ou des potentiels kidnappeurs a été abandonnée sur le terrain.
  • Disparue lundi 8 novembre dernier, la jeune joggeuse avait été hospitalisée après s’être réfugiée dans un restaurant de kebabs et de snacks de Sablé-sur-Sarthe. Elle avait raconté avoir été enlevée et avoir réussi à échapper à ses ravisseurs. Elle était depuis retournée à son domicile.
  • Suivez les dernières informations sur l’audition et les explications de la joggeuse dans notre direct.

En direct

17:58 – Qu’est-ce qui a pu inciter la joggeuse de Mayenne à mentir ?

De nombreuses questions restent en suspens suite aux révélations de ce vendredi 12 novembre. Bien que la jeune fille est saine et sauve et que les habitants de Mayenne peuvent se rassurer sur l’absence de kidnappeur d’adolescentes dans le département, la question de ce qui a poussé la jeune fille à mettre en scène son enlèvement et à mentir pendant plusieurs heures demeure. Ou était-elle pendant les vingt-quatre heures de recherches ? Pourquoi celle qui était présentée comme une jeune fille équilibrée et insérée, sportive et sans histoires, a-t-elle affabulé de la sorte sur sa disparition ? Faut-il désormais se pencher sur son histoire familiale, sur un potentiel harcèlement scolaire pour expliquer ses mensonges ? Une chose est sûre, l’enquête pour répondre à ces interrogations va se poursuivre, comme l’a indiqué la procureure de la République de Laval dans son communiqué : “L’enquête nécessitera de réunir les éléments relatifs à sa personnalité, susceptibles d’éclairer les raisons de son comportement pour l’heure inexpliqué.”

17:47 – Des soupçons sur le récit de la joggeuse de Mayenne depuis plusieurs jours déjà

Cela faisait déjà plusieurs jours que des soupçons pesaient sur le récit avancé la jeune fille de 17 ans, disparue puis réapparue. Récit de la fuite flou et ambigu, incapacité de la jeune fille à identifier ses supposés agresseurs et le modèle de camionnette dans lequel elle avait été enlevée, égratignures suspectes… De nombreuses zones d’ombre avaient effectivement été pointées du doigt. Les fuites d’informations sur ces éléments laissaient donc déjà à prévoir ce revirement de situation dans l’affaire de la joggeuse de Mayenne. Le 11 novembre, déjà, Le Parisien rapportait ainsi que “de nouveaux éléments corroborent les premiers doutes des enquêteurs. Il y a de plus en plus d’incohérences mais il faut être prudent”. L’absence de témoins ayant aperçu la camionnette verte et l’incapacité des inspecteurs à repérer cette camionnette sur les caméras de vidéosurveillance faisaient partie de ces doutes. Les suspects mentionnés par l’adolescente, toujours pas été identifiés quelques heures avant l’audition du 12 novembre, également. Aucun détail non plus sur la maison où l’adolescente affirmait avoir été séquestrée, pas plus que sur le trajet qu’elle aurait parcouru après sa supposée fuite. Enfin, le mobile de l’enlèvement posait aussi question. Les modalités des violences physiques laissaient également planer le doute, notamment parce que la joggeuse de 17 ans avait mentionné des coups de poing, là où ne semblaient y avoir que quelques égratignures. Enfin, la négligence des potentiels ravisseurs – qui lui auraient confisqué téléphone et montre GPS pour les laisser à l’orée d’une forêt, en évidence – posait question aux enquêteurs.

17:35 – Que risque la joggeuse de Mayenne ?

Dans son communiqué, la procureure de la République de Laval Céline Maigné affirme que la joggeuse de 17 ans, qui a menti sur son enlèvement et sa séquestration, va faire l’objet d’une procédure de “dénonciation d’infraction imaginaire”. La dénonciation d’infraction imaginaire est inscrite à l’article 434-26 du Code Pénal, qui stipule que “le fait de dénoncer mensongèrement à l’autorité judiciaire ou administrative des faits constitutifs d’un crime ou d’un délit qui ont exposé les autorités judiciaires à d’inutiles recherches est puni de six mois d’emprisonnement et de 7500 euros d’amende”. 

17:30 – Les parents de la jeune fille ont été informés de son affabulation

Dans son communiqué, la procureure de la République de Laval, Céline Maigné, indique que les parents de la joggeuse de 17 ans l’ont prise en charge et qu’ils ont été “informés de ses déclarations”.

16:59 – Pourquoi la joggeuse a-t-elle menti ?

Pour l’heure, aucun élément ne permet d’expliquer pourquoi la jeune fille de 17 ans a menti sur son enlèvement et sa séquestration. A la fin de son communiqué, Céline Maigné, procureure de la République de Laval, indique : “L’enquête nécessitera de réunir les éléments explicatifs relatifs à sa personnalité, susceptibles d’éclairer les raisons de son comportement pour l’heure inexpliqué”. Pour rappel, celle qui est surnommée “la joggeuse de Mayenne” était jusqu’ici présentée comme une jeune fille équilibrée et insérée (sportive, elle était même membre des jeunes sapeurs-pompiers).

16:51 – La jeune fille de 17 ans qui a simulé son enlèvement sera poursuivie pour ses affabulations

La procureure de Laval, Céline Maigné, a annoncé dans son communiqué que la jeune fille disparue lundi 8 puis retrouvée mardi 9 novembre, qui a donc simulé son enlèvement et sa séquestration, “fera l’objet d’une procédure pour dénonciation d’infraction imaginaire”.

16:48 – L’adolescente dit être “désolée” pour les conséquents moyens déployés

Dans son communiqué, la procureure de la République de Laval note que, pendant son audition, celle qui est surnommée la joggeuse de Mayenne a affirmé “être désolée d’avoir causé une mobilisation importante”. Pour rappel, au plus fort du déploiement, 200 gendarmes étaient mobilisés pour les recherches de la jeune fille (le mardi 9 novembre, dans l’après-midi).

16:45 – Quid des blessures de l’adolescente lorsqu’elle est arrivée à Sablé-sur-Sarthe ?

L’adolescente, pendant son audition de ce vendredi 12 novembre avec les enquêteurs en charge de l’affaire, a affirmé que ses blessures étaient “d’origine accidentelle”.

16:43 – La joggeuse a “découpé son tee-shirt avec une paire de ciseaux” pour faire croire à son enlèvement

Dans son communiqué, la procureure de Laval précise également comment l’adolescente a volontairement fait passé sa disparition pour un enlèvement. La jeune fille a avoué aux enquêteurs avoir notamment “découpé son tee-shirt avec une paire de ciseaux”.

16:40 – Le communiqué de la procureure de Laval confirme l’affabulation de la joggeuse de Mayenne

Cela a été confirmé dans un communiqué de presse de la procureure de la République de Laval, Céline Maigné, qui précise que l’adolescente “a indiqué avoir menti, ne pas avoir été enlevée et s’être rendue à Sablé-sur-Sarthe à pied”.

16:35 – La joggeuse de Mayenne avoue avoir menti et n’avoir pas été enlevée

L’audition de ce 12 novembre a confirmé les doutes des enquêteurs : la jeune fille de 17 ans, disparue au cours d’un jogging le 8 novembre dernier, a avoué avoir menti et n’avoir été ni enlevée, ni séquestrée. D’où les nombreuses zones d’ombre du premier témoignage qu’elle a fourni : entre l’incapacité de l’adolescente à décrire physiquement les agresseurs mentionnés, l’absence de camionnette verte sur les caméras de vidéosurveillance ou dans les récits des témoins et autres incohérences, la jeune fille va devoir se montrer plus précise, son témoignage servant de base au travail des enquêteurs.

16:19 – L’audition de l’adolescente est terminée

Après plusieurs heures, l’audition de la joggeuse de Mayenne s’est terminée, aux alentours de 16 heures, a indiqué Ouest-France. Convoquée en milieu de matinée, jeune fille de 17 ans a du répondre aux questions des enquêteurs sur les nombreuses zones d’ombre dans son récit sur sa disparition. Une communication du parquet de Laval est prévue plus tard dans la journée.

15:37 – Le procureur général de la cours d’Angers rappelle la primordialité du secret professionnel

Dans un communiqué de presse, le procureur général de la cour d’Angers a rappelé que “l’enquête pénale est couverte par le secret et que toute personne qui concourt à la procédure est tenue au secret professionnel” et que “seul le procureur de la République peut rendre publics des éléments objectifs tirés de la procédure ne comportant aucune appréciation sur le bien-fondé des charges retenues contre les personnes mises en cause”. Un moyen de répondre aux accusations d’affabulation qui pèsent sur les épaules de la joggeuse qui avait disparu avant de réapparaitre vingt-quatre heures plus tard ?

14:47 – La joggeuse de Mayenne actuellement entendue par les enquêteurs à Château-Gonthier

C’est à Château-Gontier-sur-Mayenne que la jeune joggeuse de 17 ans qui avait disparu pendant plus de 24 heures est actuellement entendue par les enquêteurs de la compagnie de gendarmerie locale. Pour rappel : cette nouvelle audition a pour but de lever le voile sur ce qui s’est passé pendant la journée et la nuit où ses parents, sans nouvelle d’elle depuis qu’elle était partie courir, avaient alerté les forces de l’ordre sur sa disparition. Des doutes subsistent, pour l’heure, sur le récit de l’adolescente, qui affirme avoir été enlevée et séquestrée.

12:27 – Une communication du Parquet de Laval aura lieu aujourd’hui

La procureure de la République de Laval, Céline Maigné, a annoncé qu'”une communication interviendra ce jour, sous un format non défini pour l’heure et à un horaire qui sera fixé dès que possible”, afin de tenir la presse et le public au courant des dernières informations sur l’enquête en cours sur les causes de la disparition de la jeune joggeuse de 17 ans en Mayenne.

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Il aura fallu attendre près d’une semaine. La joggeuse disparue le lundi 8 novembre en Mayenne avant d’être retrouvée le lendemain à Sablé-sur-Sarthe a avoué, vendredi 12 novembre, lors d’une audition de plus de quatre heures, avoir “menti” dans la première version qu’elle avait livré aux enquêteurs. L’adolescente assurait avoir été enlevée alors qu’elle faisait un jogging, par deux hommes l’ayant mise dans une camionnette verte. Après avoir été séquestrée dans une maison selon ses dires, elle serait ensuite parvenue elle-même à fuir des ravisseurs, frappant l’un d’eux, et aurait marché jusqu’à un restaurant de snacks. A l’époque de ces déclarations, le maire de Sablé-sur-Sarthe Nicolas Leudière, avait promis que les efforts déployés initialement pour retrouver la jeune femme seraient maintenus “pour retrouver le ou les auteurs de cet acte abject”, à l’antenne de RMC. “C’est un soulagement pour tout le monde, je l’ai vu dans le regard des gendarmes et également pour ses parents et sa famille, je pense qu’ils ont vécu des dernières 24 heures très dures”, avait-t-il alors ajouté. Finalement, il n’y aura donc pas de coupable à retrouver, les recherches ont été suspendues.

La décision d’ouvrir une enquête pour enlèvement et séquestration mardi 9 novembre, avant que la jeune fille ne soit retrouvée, laissait à penser que la piste du rapt était privilégiée par les enquêteurs en charge de l’affaire. Effectivement, au cours de la conférence de presse que la procureure de la République de Laval, Céline Maigné, avait donné mardi 9 aux alentours de 17 heures, elle avait déclaré : “Cette qualification d’enlèvement et séquestration est punie d’une peine délictuelle dans l’hypothèse où l’auteur des faits libère volontairement et rapidement la personne retenue”, semblant s’adresser à un éventuel ravisseur. La même procureure a écrit ce vendredi dans un communiqué que “la jeune fille a indiqué avoir menti, ne pas avoir été enlevée et s’être rendue à Sablé-sur-Sarthe à pied”. “Selon elle, les blessures sont d’origine accidentelle. Elle aurait notamment découpé son tee-shirt avec une paire de ciseaux”, a poursuivi le parquet, précisant que la jeune femme serait “désolée d’avoir causé une mobilisation importante”.

Le lundi 8 novembre 2021, en fin de journée, la disparition d’une adolescente de 17 ans était rapportée en Mayenne. La jeune femme n’était pas rentrée de son jogging, qu’elle avait l’habitude de faire entre les communes de Saint-Loup-du-Dorat et de Saint-Brice. Selon les premières indications, celle-ci avait “quitté son domicile aux environs de 16 heures sur la commune de Saint-Brice”, avait alors précisé la procureure de la République de Laval, Céline Maigné. La joggeuse avait l’habitude de courir environ une heure, selon les témoignages cités par les autorités. Ne la voyant pas rentrer, lundi 8 novembre 2021 au soir, son père a signalé sa disparition à la gendarmerie vers 18h40. Il s’est ensuite rendu lui-même sur le parcours qu’elle empruntait habituellement. A la lisière du bois, il a découvert sa montre GPS, son téléphone portable et ses écouteurs, qui présentaient des traces de sang. Aussi, France Bleu Mayenne observe que l’application qu’elle utilisait pour enregistrer son temps de parcours, afin de le publier ensuite sur les réseaux sociaux, s’est brusquement arrêtée ce soir-là. Le Parisien a eu accès à une capture d’écran de cette application, où le parcours de la jeune fille était détaillé : à partir de 15h49, la jeune femme aurait couru 1,23 km avant que l’application ne s’arrête à un croisement. Au lycée, où elle est scolarisée, les élèves et les professeurs ont été informés de la situation à leur arrivée en classe et sont extrêmement choqués.

A la suite de cette disparition, les effectifs de forces de l’ordre mobilisés étaient considérables. Mardi 9 novembre, en début d’après-midi, c’étaient pas moins de 200 gendarmes de Mayenne, du Maine-et-Loire et de la Sarthe qui étaient mobilisés. Un escadron, une unité équestre, un hélicoptère venu de Rennes, deux équipes cynophiles et une brigade fluviale de Nantes ont aidé à rechercher l’adolescente. Dès lundi 8 au soir, l’enquête avait été confiée à la section de recherches d’Angers et à la brigade de recherches de la compagnie de gendarmerie de Château-Gontier sur Mayenne. Mardi matin, vers 10 heures, un chien avait été amené au domicile de la famille et a également suivi le chemin que la jeune femme emprunte habituellement pour courir. Malgré le large dispositif déployé, la procureure Céline Maigné avait par ailleurs rappelé que “les investigations en cours” ne faisaient “que commencer” et étaient “nombreuses”, précisant qu’elles se déroulaient sur un terrain “à caractère difficile car étendu”, sur 190 hectares. Dans ce contexte, une enquête pour enlèvement et séquestration avait été ouverte.

La jeune joggeuse a finalement été retrouvée, 24 heures plus tard, le mardi 9 novembre. L’adolescente s’était “réfugiée” dans un restaurant de kebabs de Sablé-sur-Sarthe, 10 kilomètres de l’endroit où elle avait disparu. Elle serait arrivée ensanglantée, ses vêtements de sport pour partie déchirés. Ce sont les gérants du kebab qui ont contacté les gendarmes, la jeune fille étant en état de choc. La procureure de la République de Laval a confirmé qu’il s’agissait bien de la joggeuse disparue. Cette dernière a par ailleurs tenu une conférence de presse, mardi 9 novembre vers 17 heures, pour faire un point sur l’enquête et annoncer la requalification en enquête pour “enlèvement et séquestration de mineur”.

Cependant, ce vendredi 12 novembre, la piste de l’enlèvement est tombée à l’eau, alors que les zones d’ombre du dossier s’accumulaient peu à peu. Le Parisien rapportait le 11 novembre que de nouveaux éléments corroboraient les premiers doutes des enquêteurs sur la version initiale de le jeune femme. “Il y a de plus en plus d’incohérences mais il faut être prudent. Elles pourraient aussi s’expliquer par l’état de la jeune femme au moment de sa première audition très brève”, expliquait alors une source proche de l’enquête. L’absence de témoins ayant aperçu la camionnette verte et l’incapacité des inspecteurs à repérer cette camionnette sur les caméras de vidéosurveillance, ainsi que l’impossibilité pour la joggeuse de se se souvenir du modèle de la camionnette, de sa marque ou de sa plaque d’immatriculation, ajoutaient à ces doutes. En outre, les suspects mentionnés par l’adolescente n’étaient toujours pas été identifiés quelques heures avant l’audition du 12 novembre – et la jeune fille de 17 ans n’était pas parvenue à les décrire, alors qu’elle n’avait jamais parlé de cagoule visant à dissimuler leur identité ou de bandeau qu’ils lui auraient mis sur les yeux. 

Aucun détail non plus dans son récit sur la maison où elle affirmait avoir été séquestrée, pas plus que sur le trajet qu’elle avait parcouru de sa supposée fuite jusqu’au restaurant où elle avait été retrouvée mardi 9. Enfin, le mobile de l’enlèvement, s’il a eu lieu, posait aussi question – la jeune fille, selon Le Parisien, n’avait jamais fait état de violences sexuelles. Pas plus que de violences physiques, du moins, pas dans la mesure dans laquelle elle en parlait : la joggeuse de 17 ans aurait mentionné des coups de poing mais ne semblaient avoir que quelques égratignures. Enfin, la négligence des potentiels ravisseurs, qui lui auraient confisqué téléphone et montre GPS pour les laisser à l’orée d’une forêt, en évidence, posait question aux enquêteurs.

L’identité de l’adolescente de 17 ans n’a pas été dévoilée par les autorités judiciaires ou la procureure de Laval. Les seuls éléments communiqués dépeignent le portrait d’une jeune fille sportive et entourée qui n’a aucunement le profil d’une fugueuse. “Elle faisait du sport régulièrement, avec son papa, qui lui, faisait du foot”, témoigne l’un de ses voisins auprès de Ouest France. Le Parisien décrit également, sur la base d’un témoignage d’un de ses camarades de classe, une jeune fille qui “courrait régulièrement, adorait ça et avait une sacrée foulée”. L’adolescent avait précisé au quotidien : “On avait couru ensemble et on avait pas mal échangé car je suis pompier volontaire et elle est de son côté membre des jeunes sapeurs-pompiers”. Scolarisée dans le lycée Raphaël Elizé de Sablé-sur-Sarthe (Sarthe), l’adolescente est actuellement en classe de terminale. Son père travaille dans une usine de la même ville et est très investi dans une association sportive locale.

Durant sa prise de parole du mardi 9 novembre, la procureure de la République de Laval avait listé quelques éléments du profil de l’adolescente disparue, expliquant notamment que celle-ci ne présentait pas “de particularité notable”, qu’elle était “parfaitement intégrée”, “entourée” et “sportive”. Ces précisions sur sa personnalité détonaient avec l’hypothèse d’une affabulation, aujourd’hui néanmoins confirmée. Décrite également ses proches comme une jeune fille parfaitement insérée, équilibrée et très sportive, certains de ses camarades de lycée la perçoivent même comme réservée.

Selon RTL, lundi 8 novembre au soir, un homme de 42 ans, en état d’ébriété très avancé, a contacté la gendarmerie à de nombreuses reprises, réclamant des nouvelles sur la disparition de l’adolescente de 17 ans. Arrêté le soir même au regard de ce comportement considéré comme “suspect”, il est passé par une cellule de dégrisement avant d’être placé en garde à vue. Le potentiel “suspect” était, selon LCI, connu pour des faits de droit commun. Mai aucune information ne permettait d’établir un lien entre l’homme et la jeune disparue.

Ce mercredi 10 novembre au matin, l’homme a été relâché. Dans un communiqué, la procureure de la République de Laval, Céline Maigné, a expliqué que “les investigations réalisées ont permis d’éclaircir les éléments ayant motivé cette mesure et d’écarter l’implication de la personne mise en cause”.

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