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DIRECT. Convoi de la liberté en France : les manifestants expulsés des Champs-Élysées, des heurts avec la police CONVOI DE LA LIBERTE. Alors que la manifestation a été interdite par la préfecture de police de Paris, des milliers de participants au mouvement “Convoi de la liberté” tentent de rejoindre les Champs-Élysées, ce samedi 12 février. Un important dispositif policier est mobilisé et de premiers heurts ont eu lieu. Suivez l’avancée du mouvement en direct.

L’essentiel

  • Malgré l’interdiction de manifester dans les rues de la capitale du 11 au 14 février, des milliers de “convois de la liberté” sont arrivés aux abords de Paris ce samedi 12 février 2022. Leur objectif : bloquer les routes de la capitale et manifester tout le week-end. 
  • Plusieurs dizaines de véhicules ont réussi à se rassembler autour de l’Arc de Triomphe, à Paris et ont perturbé la circulation sur la place. Des premiers heurts avec les forces de l’ordre ont eu lieu. “Intervention en cours des forces de l’ordre dans le secteur des Champs-Élysées pour disperser des participants à la manifestation interdite. Aucun blocage ne sera toléré”, a indiqué la Préfecture de Police, ce samedi.
  • Ce samedi, 3 000 véhicules environ tentent d’entrer dans Paris par les différents accès du périphérique. Les policiers ont procédé à plus de 300 verbalisations pour “participation à une manifestation non-autorisée”, selon la Préfecture de Police de Paris. Près de 7 200 policiers et gendarmes ont été déployés “pour faire respecter les interdictions de convois de véhicules”.
  • Venu du Canada, le mouvement regroupe des personnes opposées  à l’obligation vaccinale, aux mesures sanitaires de restrictions et reprenant plusieurs revendications sociales jadis portées par les Gilets jaunes (dont notamment la dénonciation de l’augmentation du coût de la vie et de la diminution du pouvoir d’achat). Avec, en tête, la nécessité de “récupér[er] leurs libertés, leurs droits fondamentaux, l’accès inconditionnel aux soins, à l’éducation et à la culture, le respect des valeurs essentielles de notre constitution”, martèlent-ils. Ils souhaitent ensuite rejoindre Bruxelles.
  • Suivez le Convoi de la liberté français en direct sur notre fil d’informations.

En direct

16:40 – La police repousse les manifestants vers la place de la Concorde

La police occupe désormais une bonne partie de la place de l’Étoile via un cordon de sécurité qui repousse les manifestants vers la place de la Concorde. Les membres du mouvement “convoi de la liberté” sont rassemblés sur cette place depuis plusieurs heures et ont réussi à bloquer son accès.

16:19 – Plus de 300 verbalisations depuis le début de la journée

Selon un nouveau décompte de la Préfecture de Police de Paris, 337 verbalisations ont été effectuées depuis le début de la journée à cause du mouvement “convoi de la liberté” qui souhaite bloquer les accès à Paris.

15:53 – Des manifestants ont réussi à perturber la circulation, la police tente d’évacuer la place de l’Étoile

Face aux manifestants du “convoi de la liberté”, la police tente d’évacuer les abords de la place de l’Étoile. Plusieurs dizaines de véhicules ont réussi à se former autour de l’Arc de Triomphe, à Paris et ont perturbé la circulation sur la place. “Intervention en cours des forces de l’ordre dans le secteur des Champs-Élysées pour disperser des participants à la manifestation interdite. Aucun blocage ne sera toléré”, a indiqué la Préfecture de Police, ce samedi.

15:34 – Le “convoi de la liberté” est un “mouvement de sécession d’une partie du pays qui a un désir de révolte”

Le président du Modem, François Bayrou, a regretté, sur franceinfo, qu’une partie “importante de nos compatriotes ne croit plus rien de ce qu’on lui dit”. Une situation qui serait à l’origine. de mouvements comme celui du “convoi de la liberté”, selon lui. “On voit bien qu’il s’agit d’un mouvement de sécession d’une partie du pays qui ne comprend pas, ne se retrouve pas, et a un désir de révolte”, a-t-il ajouté.

15:18 – La tension monte aux alentours de l’Arc de Triomphe

Des manifestants du mouvement “convoi de la liberté” ont rejoint l’Arc de Triomphe, à Paris. La police tente d’évacuer la foule en les repoussant sur d’autres axes de la capitale.

14:52 – 450 véhicules interceptés à la porte de Saint-Cloud

La préfecture de police a annoncé avoir intercepté un convoi de 450 véhicules au niveau de la porte Saint-Cloud, près de Paris. Le rassemblement a été interdit dans Paris par les autorités.

14:41 – La place de la Concorde bloquée par des manifestants du “convoi de la liberté”

Selon franceinfo, la place de la Concorde à Paris est actuellement bloquée par une centaine de véhicules provenant du mouvement “convoi de la liberté”. Près de 7 200 policiers et gendarmes “sont déployés sur les 3 prochains jours pour faire respecter les interdictions de convois de véhicules”, a indiqué la Préfecture de Police sur Twitter, ce samedi.

14:33 – “Une contestation salutaire”, affirme Natalie Arthaud

Interrogée sur le mouvement du “convoi de la liberté”, la candidate de Lutte ouvrière à l’élection présidentielle, Nathalie Arthaud, a exprimé son soutien, sur franceinfo, ce samedi. “Cette contestation sociale est salutaire. Ils ont raison de se battre et je les applaudis de s’inviter dans cette campagne électorale. Ca fait du bien d’entendre enfin parler des problèmes des classes populaires”, a-t-elle affirmé.

14:15 – Emmnanuel Macron appelle “au calme” pour éviter les débordements

Si parmi les convoyeurs la plupart entendent manifester pacifiquement, les forces de l’ordre craignent que des débordements ne surviennent dans Paris. Emmanuel Macron a appellé au “plus grand calme”. Dans un entretien accordé à Ouest-France, vendredi 11 février, le chef de l’Etat a déclaré : “Nous sommes tous collectivement fatigués par ce que nous vivons depuis deux ans et parfois, cette fatigue se traduit aussi par de la colère. Je l’entends et la respecte. Mais j’en appelle au plus grand calme”.

13:57 – Une cinquantaine de manifestants évacués de la place de l’Étoile

Selon franceinfo, une cinquantaine de manifestants appartenant aux “convois de la liberté” ont été évacués de la place de l’Étoile à Paris, sur les Champs Élysées. Pour rappel, toute manifestation du 11 au 14 février est interdite par la préfecture de police de Paris. 

13:37 – Certains manifestants se regroupent place d’Italie

Alors qu’une partie des manifestants se sont retrouvés place d’Italie, l’une des manifestations prévues ce samedi doit débuter dans les prochaines minutes en direction de la place de la Nation. 

13:23 – Les Champs-Élysées ciblés par les organisateurs ?

Sur les réseaux sociaux, certains organisteurs du mouvement “convoi de la liberté” ont appelé les manifestants à converger vers les Champs-Élysées où des barrières anti-émeutes ont été dressées, et des véhicules ont déjà été interceptés.

13:08 – Les participants du “convoi de la liberté” risquent une amende de 135 euros

La préfecture de police de Paris a indiqué que les organisateurs d’une manifestation interdite par les autorités peuvent être punis par six mois de prison et une amende de 7 500 euros, ce samedi. De leur côté, les participants sont susceptibles d’être verbalisés d’une contravention de quatrième classe, soit 135 euros.

12:53 – Près de 7 200 policiers et gendarmes mobilisés pour éviter tout blocage de Paris

Face au “convoi de la liberté”, près de 7 200 policiers et gendarmes “sont déployés sur les 3 prochains jours pour faire respecter les interdictions de convois de véhicules”, a indiqué la Préfecture de Police sur Twitter, ce samedi. “Un certain nombre de fourrières provisoires a été créé qui (…) permettront avec plusieurs dizaines de véhicules de remorquage de mettre fin à tout blocage. Le Premier ministre Jean Castex a indiqué, sur France 2, vendredi 11 février, que “s’ils bloquent la circulation ou s’ils tentent de bloquer la capitale, il faut être très ferme”.

12:43 – Des milliers de manifestants du “convoi de la liberté” attendus à Paris

Des milliers d’opposants au pass vaccinal venus via le mouvement “convoi de la liberté” sont aux portes de la capitale et tentent d’entrer dans Paris pour manifester malgré l’interdiction par la préfecture de police. Ce rassemblement a des revendications liées à la vaccination contre le Covid-19 et aussi à l’augmentation du coût de l’énergie et du pouvoir d’achat.

En savoir plus

Quelles dates pour le convoi de la liberté en France ?

L’édition française du convoi de la liberté se déroule du 9 au 13 février, en France, puis à à Paris. Des départs de convois d’automobilistes à destination de la capitale ont débuté aux quatre coins de la France dès le mercredi 9 février, et se sont poursuivis ces jeudi 10 et vendredi 11 pour rejoindre la capitale. Le 14 février, ceux qui sont surnommés les “convoyeurs” appellent à rejoindre Bruxelles, capitale belge mais aussi capitale de l’Europe, où ils espèrent une convergence symbolique européenne de plusieurs branches du mouvement du Convoi de la liberté. A noter que Bruxelles, comme Paris, a interdit la manifestation.

Sur les pages Facebook et les comptes Twitter fleurissent les cartes assurant retracer les trajets qu’emprunteront les camions qui participeront au Convoi de la liberté. En voici une à titre informatif, relayée depuis le site Convois France, à prendre avec précaution bien entendu, puisque aucune organisation constituée n’a réellement établi de tracé ni encore demandé d’autorisations aux autorités. Cette carte est actualisée très régulièrement :

Qui est derrière le convoi de la liberté en France ?

A l’origine de l’appel à l’immobilisation ? Des anti pass sanitaire et vaccinal, des antivax et, globalement, des personnalités opposées à la politique menée par l’exécutif. Ses organisateurs précisent, sur les différents groupes Facebook relayant le mouvement, ne cautionner “aucune forme de violence quelles qu’elles soient dans le Convoi de la liberté, afin de respecter l’esprit joyeux du convoi”. L’un des organisateurs, autoproclamé porte-parole du mouvement du Convoi de la liberté répondant au pseudo de Rémi Monde, est l’un des représentants qui se détache : ancien autoentrepreneur en menuiserie de la Drôme, il avait participé à la Nuit Debout (un ensemble de manifestations en 2016 contre la loi Travail). Maria C et Marisa sont également deux noms qui reviennent : la première est infirmière dans les Hautes-Alpes et s’était notamment illustrée sur le plateau de l’antenne locale BFM DICI, en énonçant des contre-vérités sur le Covid-19, indique Franceinfo. La seconde est enseignante à Troyes et une opposante farouche du pass vaccinal. Et parmi les participants ? Antivax, anti-pass sanitaire et vaccinal, opposants à Emmanuel Macron, adeptes d’Eric Zemmour et de Jean-Luc Mélenchon, Gilets jaunes et de nombreux autres adhèrent pêle-mêle au Convoi de la liberté. Auprès du Figaro, le sociologue et professeur émérite à la Sorbonne Michel Maffesoli analyse : “Tous ne sont pas antivax, mais beaucoup en ont marre d’une société de contrôle”. Pour lui, les participants à cette manifestation “ne se reconnaissent plus dans la gestion de l’épidémie”. En outre, le sociologue indique qu’un tel mouvement n’est pas surprenant : “Nous vivons un moment de déconnexion entre le peuple et les élites, définies comme celles ayant le pouvoir de dire ou de faire. Ce n’est pas la première jacquerie de ce genre que nous connaissons”. Pour lui, “les ‘gilets jaunes’ en étaient”, déjà “une expression, les manifestations du samedi ou les rassemblements juvéniles et musicaux aussi”.

Le mode d’organisation, via les réseaux sociaux, n’est effectivement pas sans rappeler celui des Gilets Jaunes en 2018/2019 – pour rappel, les organisateurs des manifestations sur les ronds-points utilisaient énormément les réseaux sociaux afin de mobiliser les contestataires. D’autant plus que, sur ces pages, les revendications sociales déjà soulevées lors du mouvement Gilets Jaunes sont reprises, avec notamment une contestation de la hausse des prix du carburant et, de manière plus générale, de “l’augmentation du prix de la vie”, rapporte Actu Paris. Selon les organisateurs, le Convoi de la liberté vise, en France, à ce que les citoyens “récupèr[ent] leurs libertés, leurs droits fondamentaux, l’accès inconditionnel aux soins, à l’éducation et à la culture, le respect des valeurs essentielles de notre constitution” et disent “stop au sacrifice des enfants et de la jeunesse, cessons la maltraitance subie quotidiennement”. Si certaines personnalités politiques, comme le candidat d’extrême-droite à l’élection présidentielle 2022 Florian Philippot ou encore le soutien d’Eric Zemmour Jean-Frédéric Poisson, ont soutenu le mouvement, la branche française du Convoi de la liberté se revendique apolitique. Les organisateurs dénoncent d’ailleurs la récupération politique dont ils sont victimes.

L’importance de Facebook dans l’organisation du mouvement en France

Le groupe Facebook français “Convoi de la liberté” rassemble 254 000 personnes (son équivalent Telegram, 13 000) au moment où nous écrivons ces lignes, alors que la page “On bloque tout le convoi” a déjà réuni 9 000 personnes sur le réseau de Mark Zuckerberg et 15 000 sur Telegram. “Convoy France” rassemble, pour sa part, 23 000 sympathisants. Les profils observables sur ces pages sont particulièrement hétérogènes, en-dehors des routiers, des “insoumis” aux militants RN, en passant par des gilets jaunes, des restaurateurs, des Anonymous, des “coachs en confiance” ou encore des spécialistes en “vibration” – “opposés aux vaccins anti-Covid-19 et promoteurs de traitements alternatifs contre l’épidémie (hydroxychloroquine, ivermectine…)”, note Le Monde.

Sur les pages, nombreux sont ceux qui promettent de fournir logement, couvertures, boissons et nourriture afin de rassembler le plus de manifestants possibles à Paris. D’autres utilisent les réseaux sociaux afin de proposer (ou demander) du covoiturage pour pouvoir participer au convoi. On note aussi une certaines méfiance à l’égard des médias sur ces pages. En outre, on remarque, depuis la profusion de ces groupes, que de plus en plus d’automobilistes abordent désormais la mention “Je soutiens le convoi de la liberté” sur une feuille A4 ou un sticker sur le tableau de bord de leur véhicule.

Jusqu’ici, il est considéré comme peu probable que la mobilisation ait la même envergure qu’au Canada, souligne le Huffington Post, ne serait-ce que parce que les camionneurs français ne sont que très peu, voire pas du tout, concernés par l’obligation vaccinale – là où leurs homologues outre-Atlantique le sont. En outre, rappelle Franceinfo, les syndicats de routiers ont indiqué qu’ils ne participeraient pas au convoi. Enfin, Christophe Denizot, secrétaire général de la Fédération Sud-Solidaires des transports routiers, qui se désolidarise de ce mouvement, note auprès du Monde que “contrairement au Canada, nous ne sommes pas propriétaires de notre camion, si on participe à ce convoi, on peut se voir retirer notre permis et être viré pour entrave à la liberté de circulation”. Bien que la mobilisation s’annonce moindre, l’initiative est prise très au sérieux par les autorités. Auprès de l’Agence France-Presse (AFP), une source policière assurait ainsi que seraient mis en place, en prévision de la mobilisation, “des dispositifs de vigilance”. “L’évaluation de la menace potentielle fait encore l’objet d’analyses par les services de renseignement, compte tenu du contexte électoral et de la volonté de jouer le mimétisme avec le mouvement canadien”, ajoute la même source. Mardi 8 février, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin se voulait, lui aussi, confiant : “Aujourd’hui, nous n’avons pas de renseignements qui nous démontrent que cela s’organise dans des proportions qui seraient importantes”, affirmait-il.

Ainsi, France Télévisions rapportait mercredi 9 février qu’Emmanuel Macron aurait donné pour ordre de “surveiller tout cela de près”. L’objectif du président de la République, selon le membre de l’exécutif qui a indiqué cela au média ? “Ne pas laisser installer l’idée que la liberté est incarnée” par ces manifestants. Christophe Castanet, président du groupe La République En Marche à l’Assemblée nationale, affirmait pour sa part, jeudi 10 février, comprendre “l’inquiétude  de ceux qui veulent manifester contre les outils de combat contre la Covid-19”. Il s’est également voulu rassurant : “Nous ne sommes pas accros” au pass vaccinal, a-t-il affirmé, espérant que, “quand les hôpitaux ne seront plus sous une pression trop forte, à ce moment-là, il faudra lever les restrictions. Gabriel Attal évoque la perspective de fin mars, je souhaite que nous puissions la tenir”. Et d’assurer : “Personne ne sait qui est à l’origine du mouvement […] Ce sont des femmes et des hommes qui pour certains sont complotistes”.

Quid du mouvement à Bruxelles ?

Les initiatives faisant écho au mouvement canadien se multiplient dans le monde, notamment aux Pays-Bas (Leeuwarden), en Allemagne (Schwerin) ou encore en Australie (Canberra). A Bruxelles, il est prévu que le convoi d’automobilistes qui doit passer par Paris ce week-end déferle également le 14 février.

Qu’est-ce que le convoi de la liberté au Canada ?

Le “Freedom Convoy” naît au Canada à la suite de la mise en place de l’obligation vaccinale des camionneurs. Contestant donc d’abord, en premier lieu, la vaccination imposée, le mouvement s’étend ensuite à la demande de levée de toutes les restrictions sanitaires. Certains manifestants exigent aussi la démission de Justin Trudeau, Premier ministre du pays. Concrètement, ce sont des dizaines de convois de camions qui, empruntant des itinéraires multiples leur traverser toutes les provinces canadiennes, rejoignent ce 29 janvier la colline du Parlement, à Ottawa, afin de faire le siège du Parlement. Les camionneurs y étant rejoints par des centaines de manifestants, le centre-ville est rapidement paralysé. Les capitales du Québec, de Colombie britannique et de l’Ontario sont, elles aussi, investies par des convois de camions. Parmi les routiers, certains arboraient des drapeaux confédérés, nazis ou affichant “Trump 2024”.

Ce dimanche 6 février, le maire d’Ottawa Jim Watson a déclaré l’état d’urgence face à la paralysie de sa ville. L’édile a notamment indiqué que “des milliers de manifestants contre des centaines de policiers, ce n’est pas assez, on doit s’assurer que l’ordre revienne dans notre ville”, ajoutant que des effectifs supplémentaires de forces de l’ordre allaient être déployées. En parallèle, ce même 6 février marquait le deuxième jour de manifestations de soutien aux camionneurs à Toronto, Vancouver ou encore à Québec. Pour le moment, le Premier ministre canadien, Justin Trudeau, exclut toujours toute intervention de l’armée. 

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