DIRECT. Affaire Fillon : “Je n’ai reçu aucune instruction du pouvoir exécutif”, assure la procureure généra… – Franceinfo

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10h52 : “Je pense que dans l’esprit de Madame Houlette [il y a] une confusion avec une pression psychologique, ce qui est normal car c’était une enquête lourde de conséquence.”

L’audition de la procureure générale de Paris se poursuit. Elle reconnaît qu’au moment des révélations sur l’affaire Fillon, en février 2017, “n’importe qui, même un procureur aguerri, aurait ressenti une pression, car “c’était un coup de tonnerre sur le plan des échéances électorales”. “Mais il ne faut pas confondre la pression psychologique et des pressions illégitimes”, insiste Catherine Melet-Champrenault.

10h21 : Rappelons dans ce contexte que les relations entre Catherine Champrenault et Eliane Houlette ne sont pas au beau fixe depuis que l’ancienne procureure financière est visée par une enquête pour “violation du secret de l’enquête”, ouverte en septembre 2019. En effet, comme l’a révélé Le Monde, c’est Catherine Melet-Champrenault elle-même qui a saisi le parquet de Paris après avoir reçu des éléments mettant en cause la magistrate.

10h16 : “Nul ne peut dans un Etat de droit exercer un pouvoir sans en accepter le contrôle”, avait ajouté, à la fin de son propos liminaire, Catherine Champrenault. Elle est désormais interrogée par les députés.

10h10 : a procureure générale de Paris dit n’avoir reçu “aucune instruction du pouvoir exécutif” dans l’affaire Fillon.

10h35 : @François : Ce n’est pas vraiment ce qui est suggéré, car n’oublions pas la séparation des pouvoirs. Parmi les pistes pour renforcer l’indépendance des parquets, et donc celle du PNF, la présidente de l’Union syndicale des magistrats propose plutôt de “mettre fin aux remontées d’information ou à tout le moins engager une réflexion sur les cas exceptionnels dans lesquels elles pourraient être admises”.

D’autres préconisent la création d’un procureur général de la nation. De quoi éviter que l’application de la politique pénale ne se retrouve entre les mains d’un ministre de la Justice qui change au gré des mandatures et des remaniements.

10h10 : Idée : La composition du PNF devrait être validée par l’Assemblée Nationale qui est élue par le peuple français et non des désignations “d’amis” ?

09h43 : Dans la foulée, la commission entendra à 11 heures le ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner. Vous pourrez également suivre cette audition dans ce direct.

09h43 : En cause : l’ancienne patronne du parquet national financier a dénoncé, devant cette même commission, des “pressions” procédurales de sa hiérarchie dans la conduite de l’enquête sur des soupçons d’emplois fictifs visant les époux Fillon. Ce qui n’a rien d’illégal, puisque le Code de procédure pénale prévoit toujours que les parquets informent les parquets généraux sur les enquêtes en cours dans des affaires particulières.

09h41 : La commission d’enquête parlementaire sur l’indépendance de la justice auditionne à nouveau la procureure générale de Paris, Catherine Champrenault. Vous pouvez suivre ce qu’elle déclare en direct et en vidéo sur notre site.

09h44 : “Dissoudre le PNF n’est pas la solution. Il faut redéfinir le rapport de dépendance des parquets au politique.”

“Je comprends que les personnalités politiques s’emparent du sujet mais c’est une manœuvre politicienne”, déclare auprès de franceinfo Eric Alt, magistrat et vice-président d’Anticor.

09h44 : Le champ d’action de ce parquet spécialisé, qui compte 17 magistrats et six assistants spécialisés, concerne trois types d’infractions. Sa création représente “une avancée majeure dans les atteintes à la grande délinquance économique et financière”, fait valoir l’institution, que nous avons contactée.

09h44 : Le parquet national financier (PNF) est sous le feu des projecteurs politico-médiatiques depuis plusieurs semaines. Cette arme majeure et récente de la lutte antifraude a vu le jour en 2014, dans le sillage du scandale Jérôme Cahuzac. Avec ma collègue Catherine Fournier, je vous explique comment fonctionne cette institution au cœur de la controverse, et dont l’existence est remise en cause par une partie de la classe politique.

Les bureaux du parquet national financier sont installés depuis deux ans au 20e étage du tribunal de grande instance de Paris, porte de Clichy.

(MATHIEU MENARD / HANS LUCAS / AFP)

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