Des drones de la police française neutralisés durant le dernier G7

Des drones de la police française neutralisés durant le dernier G7

La guerre des drones aura-t-elle lieu ? Selon le site d’information LCI, le ciel de Biarritz a été le théâtre – durant le précédent G7, qui se tenait fin août dans le pays Basque – d’un affrontement à distance en forces de sécurité débouchant sur la neutralisation de deux drones appartenant respectivement à la Police aux frontières (PAF) et au RAID, une unité d’élite de la Police nationale française.

Le premier drone, un modèle Matrice 210 de DJI et Axon embarquant caméras optiques, caméras à zoom optique X30 ou X50 capable de visualiser n’importe quel individu sur un rayon d’un kilomètre, était en train de réaliser une mission de surveillance lorsqu’il a été forcé à effectuer un atterrissage d’urgence après avoir été neutralisé, peut-être grâce à un pistolet à ondes électrique.

Rebelote quelques heures plus tard, lorsqu’un drone appartenant cette fois au RAID, se trouve dans la même situation et est obligé de se poser en urgence après avoir été neutralisé via le même procédé. Si les deux services se rejettent aujourd’hui la faute et que l’incident fait grincer des dents jusque dans les couloirs de la Place Beauvau, le ministère de l’Intérieur français, celui-ci met en lumière la fragilité de ces nouveaux dispositifs de surveillance, dont les procédés de neutralisation sont aujourd’hui de plus en plus connus, alors même que le recours à ces appareils est de plus en plus utilisé par les forces de l’ordre pour sécuriser des évènements d’importance majeure.

Abattre des drones dans un rayon de 2 km

En février 2013 déjà, le spécialiste allemand de l’armement Rheinmetall avait indiqué avoir mis au point un prototype d’arme capable d’abattre des drones dans un rayon de 2 km. Celui-ci se fondait sur des tirs lasers capable de percer une poutre d’acier de 15 mm d’épaisseur à une distance de 1 km. À 2 km de distance, il a réussi à abattre plusieurs drones en vol. Dans le même temps, un système intégré de suivi optique et de radar a réussi à détecter et suivre rapidement les engins aériens sans pilote en approche à 3 km de distance, alors que ces engins volaient à plus de 180 km/h.

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