Démission de Liz Truss : un ancien député britannique “fou furieux” appelle les conservateurs à “ne pas faire, – franceinfo

Dominic Grieve, ancien député conservateur, fustige sur franceinfo “une politique économique complétement absurde” menée par Liz Truss “sans consultation”.
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Radio France

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“Je suis fou furieux”, réagit vendredi 21 octobre sur franceinfo et ancien procureur général sous David Cameron, au lendemain de la démission de la Première ministre britannique Liz Truss, 45 jours après son arrivée au pouvoir. Selon lui, c’était “inévitable”, car “la décision du Parti conservateur de la choisir était un très mauvais choix”.

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Pour Dominic Grieve, il y a eu une volonté d’agir “rapidement” et de façon “exceptionnelle” pour “faire grandir l’économie” britannique, mais cela a effrayé les marchés mondiaux qui “ont décidé qu’ils n’avaient aucune confiance en cette politique”. L’ancien élu conservateur fustige “une politique économique complétement absurde” menée par Liz Truss “sans consultation”.

“Le Parti conservateur a complétement perdu le Nord”, poursuit Dominic Grieve, même s’il rappelle que “ce sont les militants, les membres du parti, qui ont fait ce choix”. Il appelle le parti à “se remettre en marche sur des bases très différentes” pour “ne pas perdre des centaines de parlementaires aux prochaines élections”.

Alors que les parlementaires vont devoir, dans les prochains jours, choisir un nouveau candidat, le politicien britannique leur demande de “ne pas faire, une nouvelle fois, des bêtises”. Concernant la possibilité que l’ex-Premier ministre, Boris Johnson, puisse faire son grand retour, l’ancien député conservateur estime que “rien n’est impossible” mais que ce serait “le suicide du parti”.

Dominic Grieve estime par ailleurs que le Brexit, qui devait permettre au Royaume-Uni de retrouver son indépendance et sa souveraineté, a finalement fragilisé le pouvoir politique au profit du pouvoir de la finance et des marchés. “C’est une leçon très dure, c’est le grand malheur de ce qu’il s’est passé au Royaume-Uni dans les dernières années, c’est la poursuite d’une fantaisie et l’électorat commence à s’en rendre compte”, résume-t-il.

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