Déconfinement : La réouverture des plages et lacs sera possible au cas par cas avant le 1er juin – 20 Minutes
Une réouverture au cas par cas. C’est la ligne de conduite décrite ce jeudi par le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner en ce qui concerne les plages, les centres nautiques et les lacs pendant l’épidémie de coronavirus.
En marge de la présentation par Edouard Philippe des modalités du déconfinement en France à compter du 11 mai, Christophe Castaner a ainsi précisé que « la règle générale, c’est la fermeture » jusqu’au 1er juin. Toutefois, il sera possible avant cette date d’avoir accès à ces sites « à la demande des maires sur autorisation du préfet » de chaque secteur concerné, a-t-il ajouté.
Concernant les plages, les lacs et des centres nautiques, la règle générale reste la fermeture.
Le préfet pourra toutefois y autoriser l’accès :
✅ sur demande des maires
✅ avec un dispositif et des aménagements suffisants pour garantir la distanciation physique. pic.twitter.com/Rt0TJUSJtV— Christophe Castaner (@CCastaner) May 7, 2020
Plages de galets et criques sablonneuses
« Les maires devront alors présenter un dispositif et des aménagements suffisants pour garantir la distanciation physique. Cette décision est une nouvelle preuve de l’importance que nous accordons au dialogue permanent entre maires et préfets », a précisé le ministre de l’Intérieur, en échos aux nombreuses demandes de réouverture des plages émises par les élus locaux et citoyens.
En confiant au couple Maire-Préfet la faculté de permettre l’accès aux plages, lacs et centres nautiques dans le respect des exigences de sécurité sanitaire, @EmmanuelMacron et @EPhilippePM ont décidé de faire confiance aux responsables des territoires. C’est le bon choix.
— Richard Ferrand (@RichardFerrand) May 7, 2020
Interrogé par des journalistes à la fin de la conférence de presse, le Premier ministre Edouard Philippe a toutefois douché les espoirs des amateurs de criques méditerranéennes : « vous savez tous les territoires ne se ressemblent pas : on peut imaginer que les plages de galets – comme c’est le cas au Havre – qui sont très vastes n’aient pas exactement le même régime d’occupation que des petites criques sablonneuses dans le sud de la France. Et donc il faudra que les élus locaux et les autorités préfectorales entrent en contact et qu’elles réussissent à se convaincre mutuellement qu’on peut prendre cette décision en garantissant le respect des règles sanitaires ».