Débat BFMTV: la sortie de l’Otan, seul point d’accord entre Mélenchon et Zemmour – BFMTV

Les deux hommes politiques ont débattu, pendant près de deux heures sur BFMTV ce jeudi, mettant en exergue leurs nombreuses divergences.

“Je ne veux pas qu’on dise qu’en définitive, les idées ne sont qu’une apparence, que nous nous combattrions pour la forme. Les idées sont sérieuses, notre opposition est totale”, posait au début du débat Jean-Luc Mélenchon.

Pendant près de deux heures, le député insoumis, candidat à la présidentielle, et Éric Zemmour, qui entretient le flou sur ses intentions liées au scrutin, ont débattu sur notre antenne. Un échange vif, marqué par de nombreuses passes d’armes, au cours duquel les deux protagonistes ne sont tombés d’accord sur rien, sauf sur un point: la sortie de l’Organisation du traité de l’Atlantique nord (Otan).

“Il n’y a plus d’URSS, il y a toujours l’Otan”

“C’est ma position constante, je pense que nous n’avons rien à faire dans cette alliance militaire, qui d’ailleurs n’a pas de sens: ça a été créé pour faire face à l’URSS. Il n a plus d’URSS, il y a toujours l’Otan”, a fustigé le leader de La France insoumise (LFI).

“Ça s’appelle le traité de l’Atlantique Nord, et ça mène des guerres dans des endroits où il n’y a pas d’Atlantique, ni au Nord ni au Sud. C’est le cas de l’Afghanistan et combien d’autres”, a-t-il poursuivi.

“Je dis ça depuis des années aussi, je pense que l’Otan aurait dû se dissoudre en 1990 quand l’URSS a disparu, et quand le Pacte de Varsovie a disparu”, a renchéri Éric Zemmour.

“Nous sommes tout à fait d’accord là-dessus, l’Otan est devenu une machine à servir les pays qui sont soi-disant les pays qui sont les alliés des États-Unis et qui en fait ne sont que leurs obligés et qui doivent se soumettre et même traiter de façon brutale comme on l’a vu dans cette histoire australienne”, a ajouté le polémiste, en référence à la crise liée au contrat de vente de sous-marins à l’Australie.

L’ancien journaliste plaide pour “rechercher des alliances nouvelles” comme avec la Russie, tout en continuant à travailler “avec les Américains, avec les Anglais, avec les Allemands”.

Clarisse Martin Journaliste BFMTV

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