De Rennes à Boston, comment Klaxoon imagine le “Future of Work”

De Rennes à Boston, comment Klaxoon imagine le

C’est depuis son nouveau pied-à-terre à Boston que le spécialiste des outils collaboratifs Klaxoon a annoncé, mercredi 16 mars, la nouvelle version de sa plateforme Workshop. A peine quatre mois après le lancement de Workshop Platform, l’entreprise y incorpore 100 nouvelles fonctionnalités pour aider les entreprises à collaborer plus efficacement dans le monde du travail après-Covid.

Pour la start-up rennaise, c’est le bon moment pour imposer sa vision du “Future of Work”. « Nous entrons dans une nouvelle phase. Cette crise sanitaire a mis en lumière les défauts des outils collaboratifs existants, comme l’e-mail par exemple, ou bien le meeting classique, qui a souffert terriblement. C’est aujourd’hui le moment pour Klaxoon d’accompagner des millions d’équipes dans le monde à transformer leurs pratiques », indique Matthieu Beucher, CEO de Klaxoon, à ZDNet.

Pour la start-up française, les entreprises sont dorénavant suffisamment matures pour intégrer dans leurs process des outils de communication numérique plus collaboratifs. Aux oubliettes les e-mails et les réunions sur Zoom ? Pas vraiment. Mais les réunions ne sont pas la panacée, estime le CEO de Klaxoon. Ces formats d’échange « classiques » ne doivent pas faire oublier que la majorité des échanges entre clients, fournisseurs et collègues se font de manière asynchrone, dit-il. « Aujourd’hui, les professionnels aspirent à résoudre des problèmes rapidement. La très bonne nouvelle, c’est que nous sommes plus conscients de ce qu’on peut faire ensemble. Les organisations dans leur ensemble sont amenées à repenser leurs méthodes pour gagner en efficacité. »

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Un hub de collaboration

Engage Edition, la nouvelle génération de la Workshop Platform de Klaxoon, propose 100 nouvelles fonctionnalités dans un seul et même environnement de travail. Klaxoon la décrit comme « sa plus grande mise à jour technologique » à ce jour. Elle offre par exemple une mise à jour de Board, avec 20 % d’espace supplémentaire et une navigation voulue plus intuitive. « Aujourd’hui, les utilisateurs de la Workshop Platform la décrivent comme un “hub”, c’est-à-dire le point de connexion avec leurs collègues, clients et fournisseurs », résume Matthieu Beucher.

La Workshop Platform intègre pêle-mêle un espace de travail numérique, un outil de note “Mémo”, un canal d’échange pour poser des questions, un fil d’actualité pour suivre l’avancement de ses workshops et une page de quiz et de sondages pour évaluer les connaissances de l’équipe et recueillir des avis, entre autres. Au milieu de tout ça, chacun peut faire son choix. Matthieu Beucher insiste sur la capacité de la plateforme à « s’adresser à tous les métiers et les profils au sein d’une organisation ».

Klaxoon revendique aujourd’hui plus de 10 millions d’utilisateurs. Si la start-up du Next 40 compte des entreprises de renom comme Microsoft, L’Oréal, Toyota ou encore Crédit Agricole, les PME ne sont pas mises de côté pour autant. Matthieu Beucher estime que la plateforme s’adapte à tous les types de structures, pourvu que chacun y trouve son compte, et redéfinisse avec créativité ses propres workshops.

La start-up a triplé son nombre d’utilisateurs sur les 18 derniers mois, et a vu le nombre de workshops quadrupler sur la période. Aujourd’hui, près de 40 % des utilisateurs de Klaxoon sont à l’international, aux Etats-Unis et en Europe, principalement.

Klaxoon veut agrandir son équipe de Boston

A présent, Klaxoon convoite surtout le marché américain. La start-up bretonne, qui compte près de 300 salariés, veut ainsi recruter 100 personnes dans son fief de la côte Est. « Nous devons considérer le marché américain, car c’est historiquement ici que sont nés les standards de la communication moderne. C’est un marché gigantesque aussi, avec des entreprises qui sont à la fois complexes, mais surtout qui sont très exigeantes sur les outils qu’elles utilisent et leur impact », explique Matthieu Beucher.

Si le confinement a apporté de nouvelles habitudes de travail à distance, il faut maintenant que ces nouvelles habitudes s’installent sur la durée. Selon le CEO de Klaxoon, la question n’est pas tant de savoir si le monde du travail va devenir hybride, mais c’est avant tout de se demander comment rendre les collaborations virtuelles ou physiques plus efficaces.

« Notre conviction, c’est qu’il y a autant de workspaces que de collectifs. Il y a différentes personnes avec qui nous pouvons travailler en équipe. Il faut permettre aux équipes de créer autant de workspaces qu’ils le souhaitent. »

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