De l’infrastructure au DMaaS, tendances et perspectives de la gestion de données

De l’infrastructure au DMaaS, tendances et perspectives de la gestion de données

La donnée numérique est un asset critique pour l’activité des entreprises. Elle est indispensable au quotidien pour réaliser les opérations de gestion, les transactions commerciales ou encore piloter l’innovation. La gestion de cette donnée est donc une problématique business de premier plan qui consomme une part importante du temps des administrateurs. Peut-être même trop importante. D’après le rapport sur l’état des lieux de la gestion des données, réalisé par le cabinet Vanson Bourne, les équipes IT passent 40 % de leur temps à installer, maintenir et gérer l’infrastructure de données, soit environ 5 mois par an. La fragmentation massive des données et la complexité grandissante des infrastructures empêchent les responsables informatiques de se consacrer à l’innovation et à la transformation.

Face à cette situation, les DSI sont de plus en plus nombreux à envisager de migrer vers un modèle « as-a-Service ». Le DMaaS (Data Management as a Service), propose les fonctions clés de stockage, sauvegarde et restauration, reprise après sinistre, archivage, test et développement, gouvernance et sécurité des informations, dans un mode cloud qui élimine les contraintes liées à la gestion de l’infrastructure. Près de neuf responsables IT sur dix envisagent le déploiement d’une solution DMaaS. « Le fait d’appliquer un modèle SaaS à ce qui était traditionnellement géré par l’IT semble offrir plusieurs avantages », indique l’analyste dans son étude, qui liste la réduction de la charge informatique bien entendu, mais également la meilleure prévisibilité des coûts, l’évolutivité ou encore l’accès à de nouveaux services à valeur ajoutée.

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Le défi : adresser tous les besoins et tous les environnements

Si tous ces bénéfices intéressent les entreprises, les carences technologiques de certaines offres les freinent aujourd’hui dans leur adoption du DMaaS. Beaucoup de fournisseurs SaaS s’arrêtent à la brique de Backup-as-a-Service (BaaS). Bien que fondamentale, elle ne couvre pas l’intégralité des besoins en termes de gestion des données. 70 % des organisations interrogées par Vanson Bourne craignent de devoir faire appel à de multiples vendeurs pour obtenir l’ensemble du scope fonctionnel, et ainsi générer de nouveaux silos aussi complexes que coûteux. Elles attendent donc de leur partenaire une proposition de valeur complète. Un acteur comme Cohesity, qui a lancé son offre BaaS, et l’a étendue avec une solution de Disaster Recovery as a Service (DRaaS), continuera de proposer d’autres usages complémentaires au fil des mois afin d’offrir un portefeuille complet de data management.

Autre barrière, 69 % des répondants disent vouloir choisir comment leurs données sont gérées et avoir la capacité de prendre en charge certaines données spécifiques en interne. Même si le cloud prend une place de plus en plus prépondérante dans les systèmes d’information, rares sont les compagnies qui font le choix d’y migrer 100 % de leurs données. L’hybridation tend à devenir la norme, avec des workloads qui sont hébergées sur site, dans le cloud ou en périphérie en fonction des besoins propres à chacun. La gestion des données doit donc elle aussi être hybrides. C’est ce que propose Cohesity, avec une technologie capable d’offrir le même niveau de service et la même simplicité, que les données soient dans le datacenter, le cloud public ou dans un environnement SaaS, comme Office 365.

« Les responsables informatiques sont réticents à l’idée de travailler avec des fournisseurs qui n’offriraient qu’un unique service et n’apporteraient pas un support satisfaisant des environnements non SaaS, conclut le rapport. Mais il ne fait aucun doute que le DMaaS est une solution prometteuse. Les organisations sont prêtes à envisager les solutions complètes en termes de cas d’usage et qui facilitent la valorisation d’une ressource qui reste encore aujourd’hui largement sous-exploitée ».

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