Dans ses voeux, Zemmour fustige le “quinquennat cauchemardesque” de Macron, “fait d’un néant présidentiel” – BFMTV

Dans une vidéo de quelque trois minutes, le candidat d’extrême droite assène par ailleurs que selon lui, “2022 sera l’année de la dernière chance”.

À moins de quatre mois de l’élection présidentielle Éric Zemmour a adressé ses voeux aux Français dans une vidéo, ce vendredi 31 décembre au matin, quelques heures avant ceux d’Emmanuel Macron, prévus à 20 heures. Le candidat d’extrême droite à la présidentielle se targue au début de la séquence, de ne pas parler “la langue de bois habituelle des voeux du Nouvel An”.

“L’année qui s’annonce sera une année très importante, de celles qui restent gravées à tout jamais dans l’Histoire de France”, croit savoir l’ancien polémiste, avant de décliner l’anaphore sur ce qui restera de cette année dans les esprits futurs.

Zemmour dit “adieu” à Macron

“Nos descendants diront de nous, ‘en 2022 ils ont été courageux, ils ont été clairvoyants, ils ont été grands'”, ajoute l’ancien journaliste du Figaro, assis à un bureau, un buste de Napoléon derrière lui.

Éric Zemmour en profite pour épingler l’actuel chef de l’État et son “quinquennat cauchemardesque, fait d’un néant présidentiel”. “2022 sera l’année de la dernière chance, nous ne pouvons pas baisser les bras”, lance-t-il également.

“Adieu la faiblesse, la démission et la soumission, adieu Emmanuel Macron, bonjour la France, la reconquête commence ce soir à minuit”, assure-t-il aussi.

Selon notre agrégateur de sondages, l’Élyséemètre, Éric Zemmour était crédité de 12 à 15% d’intentions de vote au premier tour de la présidentielle dans plusieurs enquêtes d’opinions s’étalant du 13 au 20 décembre. Le candidat se place ainsi hypothétiquement à la quatrième place du scrutin, derrière Marine Le Pen, Valérie Pécresse et Emmanuel Macron.

D’autres candidats à la présidentielle se sont également pliés à l’exercice des voeux en devançant l’actuel locataire de l’Élysée. Marine Le Pen, dans une vidéo, invite “non pas à regarder ou attendre l’élection présidentielle, mais à la faire”.

Anne Hidalgo a déclaré quant à elle vouloir “une France réconciliée dans la justice, une France réunie autour des valeurs de la République, une France pour tous”, réitérant son appel à “une gauche qui doit s’ouvrir”.

Clarisse Martin Journaliste BFMTV

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