Covid-19: une dose en plus en cas d’infection chez les personnes vaccinées, recommandent les autorités de… – BFMTV

“Une infection survenant après une primovaccination complète peut être la conséquence d’une immunité insuffisante”, a indiqué la Haute autorité de santé (HAS) dans un communiqué.

Pour les personnes infectées par le Covid-19 après avoir reçu un schéma vaccinal complet, les autorités de santé recommandent une dose additionnelle de rappel six mois après l’infection, si elles y sont éligibles.

“Une infection survenant après une primovaccination complète peut être la conséquence d’une immunité insuffisante”, explique vendredi la Haute autorité de santé (HAS) dans un communiqué.

En France, seuls 1349 échecs vaccinaux “graves” ont été notifiés pour le moment avec le vaccin de Pfizer, majoritairement administré sur le territoire. Ces échecs vaccinaux concernaient essentiellement les personnes plus âgées et/ou présentant des comorbidités, ciblées les premières par la campagne de rappel.

En attendant des données documentant le statut immunologique des personnes infectées après vaccination, la HAS recommande pour le moment “l’administration d’une dose additionnelle 6 mois après l’infection pour les personnes éligibles au rappel et chez qui l’infection est survenue après un schéma vaccinal complet”.

Une seconde dose six mois après l’infection pour les personnes tombées malades après une seule dose

Pour les personnes chez qui l’infection est survenue après une seule dose, elle recommande une seconde dose six mois après l’infection, quel que soit l’âge de la personne et le délai de survenue de l’infection après cette première dose.

Et pour celles infectées avant d’avoir reçu une dose de vaccin contre le virus, elle maintient sa recommandation d’administrer une dose unique de vaccin, quel que soit leur âge. Cette vaccination est à réaliser 6 mois après l’infection, avec le vaccin de Pfizer ou de Moderna.

Toutefois, “consciente que des personnes peuvent avoir besoin d’une dose supplémentaire pour des raisons administratives, notamment pour se déplacer à l’étranger”, la HAS souligne que cette dose additionnelle n’est “pas contre-indiquée et qu’elle peut être administrée aux personnes qui le souhaiteraient”.

J.D. avec AFP

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *