Covid-19 : les taux d’incidence explosent après Noël, y compris chez les enfants à la veille de la rentrée – Sud Ouest

Par Sudouest.fr avec AFP

Les taux d’incidence augmentent brutalement depuis le 26 décembre, dans toutes les tranches d’âge. Les départements de la région, et notamment la Gironde, les Landes et les Pyrénées-Atlantiques, ne sont pas épargnés

Plus d’un million de tests ont été réalisés le 23 décembre, puis le 24 décembre à la veille de Noël et des retrouvailles en famille. Mercredi dernier, le ministre de la Santé Olivier Véran annonçait le nombre record de 208 000 contaminations en 24 heures. Depuis le 26 décembre, les taux d’incidence, dans toutes les tranches d’âge, ont augmenté brutalement. Sur la semaine glissante entre le 24 et le 30 décembre, le taux d’incidence moyen en France bondit à 1518 cas pour 100 000 habitants.

Plus de 58 000 cas ce dimanche

58 432 cas positifs ont été rapportés en 24 heures, un nombre très élevé pour un lendemain de jour férié qui a plus que doublé par rapport au lendemain de Noël (27 697 dimanche dernier). La moyenne sur la semaine écoulée dépasse désormais les 162 000 cas par jour (+131% en une semaine).

Les taux explosent dans la région aussi

En Nouvelle-Aquitaine, les taux d’incidence de trois départements dépassent la moyenne régionale des 1 034 cas pour 100 000 habitants, mais restent cependant en-dessous de la moyenne nationale : la Gironde (1 375), les Landes (1 148) et les Pyrénées-Atlantiques (1 279). 1 133 sont hospitalisés et 252 personnes sont en soins critiques dans la région.

Ça monte chez les seniors et les enfants

Chez les 6-10 ans, à la veille de la rentrée des classes ce lundi, le taux d’incidence au niveau national s’élève à 1 338 cas pour 100 000 habitants. Pour cette tranche d’âge aussi les taux d’incidence dans la région sont moins élevés. C’est en Gironde (1 157) et dans les Pyrénées-Atlantiques (1 173) qu’ils sont toutefois très hauts.

Après les retrouvailles en famille liées à Noël, chez les seniors aussi les taux d’incidence explosent (ils étaient plutôt bas par rapport aux autres tranches d’âge), avec des hausses impressionnantes chez les 70-79 ans(+132%) et chez les 80-89 ans (+134%).

Et Santé Publique France souligne que la prise en compte des jours fériés du 25 décembre et du 1er janvier conduit à une sous-évaluation des chiffres qui resteront sous-évalués jusqu’au 9 janvier inclus.

Pression hospitalière, avenir inconnu

La pression hospitalière a continué de progresser ces dernières 24 heures, avec 19.043 patients hospitalisés (contre 18 811 la veille) dont plus de 3.500 cas graves en soins critiques, selon les chiffres publiés dimanche par Santé publique France.

Les services de soins critiques, qui traitent les formes les plus graves de la maladie, prennent en charge 3.572 patients (3.560 samedi), dont 101 nouvelles admissions. Cet indicateur très surveillé n’a cessé d’augmenter depuis le début de la cinquième vague de l’épidémie en France, en novembre 2021.

Il avait atteint des pics à 6.000 patients lors de la troisième vague, en avril 2021, et à 7.000 lors de la première. Pour l’heure, les autorités ignorent quel sera l’impact sur les hospitalisations de la flambée des infections due au nouveau variant Omicron, très contagieux.

Sur le même sujet
Sur le même sujet
Sur le même sujet

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *