Covid-19: l’émotion de Roselyne Bachelot, qui confie avoir cru mourir “à un moment très précis” – BFMTV

Absente des médias depuis qu’elle a contracté le Covid-19 fin mars, la ministre de la Culture a insisté sur la dangerosité de cette maladie et abondamment salué le personnel médical.

Elle dit aller mieux. Invitée de BFMTV-RMC ce vendredi, pour sa première apparition médiatique depuis qu’elle a contracté le Covid-19 fin mars, Roselyne Bachelot est revenue sur les séquelles de la maladie qu’elle subit encore. La ministre de la Culture a également confié avoir cru, lors de son hospitalisation, qu’elle vivait ses derniers instants.

Tout en laissant échapper un petit rire, elle a reconnu avoir eu peur de mourir “à un moment très précis”. “On se dit que c’est le moment. Vous savez, moi je suis quelqu’un qui essaie d’apprivoiser la mort au maximum. Tous les soirs, je me dis que peut-être c’est le dernier soir”, a ajouté Roselyne Bachelot.

“C’est une saloperie”

Vaccinée le 17 mars contre le Covid-19, la ministre a été hospitalisée une semaine plus tard, avant d’être placée en oxygénothérapie. Une procédure lourde, qui témoigne des effets lourds dont elle a souffert durant cette période.

Roselyne Bachelot a profité de ce court instant de réflexion sur sa propre condition pour tirer la sonnette d’alarme au sujet des “Covid longs”, ces infections qui génèrent des conséquences de longue durée dans le corps humain.

“Il y a maintenant pas loin de 2 millions de Français, dont on dit qu’ils sont guéris, et qui ont leur vie terriblement impactées et qui ne retrouveront peut-être jamais une vie normale. (…) Cette maladie, c’est une saleté, c’est une saloperie”, a-t-elle insisté.

“Protéger ses proches”

Et la locataire de la rue de Valois de salué abondamment les soignants qui l’ont suivie tout au long de son hospitalisation. “J’ai eu autour de moi une équipe médicale absolument extraordinaire. (…) J’en ai une reconnaissance infinie, profonde”, a-t-elle rapporté en y adjoignant un message adressé à la population.

“Il faut se ménager, il faut se protéger, pour soi bien sûr, pour ses proches. Il faut protéger sa capacité à être dans la société, et puis il faut protéger nos soignants. (…) Il ne s’agit pas de culpabiliser qui que ce soit; il s’agit d’expliquer ce qu’est la maladie covidaire. C’est une maladie très grave, qui touche bien au-delà des personnes qui sont décédées”, a ainsi rappelé Roselyne Bachelot.

Jules Pecnard Journaliste BFMTV

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