Covid-19 : le variant Delta progresse en France avec « 20 % des nouveaux cas », mais l’épidémie continue de reculer – Le Monde
Le double de la semaine précédente. Le variant Delta qui fait des ravages en Russie progresse en France. Il représente déjà « 20 % des nouveaux cas » de Covid-19, mais « on peut y échapper » avec la vaccination et un traçage serré, a assuré, mardi 29 juin, Olivier Véran. « Il ne faut pas baisser les bras », a assuré le ministre de la santé.
« Pour l’instant, le taux d’incidence (nombre de nouveaux cas pour 100 000 habitants) continue de baisser, on est à 18, soit vingt à trente fois moins que lors du pic », a expliqué le ministre sur Franceinfo. « Le variant représente environ 20 % des nouveaux diagnostics, mais en pourcentage, pas en valeur absolue, puisqu’il y a une baisse du nombre de cas », a poursuivi le ministre, en rappelant que Delta (anciennement appelé variant indien) est « plus contagieux et devient progressivement dominant ».
Mercredi, le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, avait chiffré la présence du variant Delta, entre 9 % et 10 % des nouveaux cas de Covid-19.
« Tendance à décliner dans les Landes »
M. Véran a souligné que ce variant devient majoritaire, voire dominant, dans beaucoup de pays, comme au Royaume Uni, en Russie, en Australie ou à Singapour. Le variant Delta, « à l’heure actuelle, a plutôt tendance à décliner, y compris dans les Landes ». Dans ce département où il est apparu en premier en France, le gouvernement a mené « un plan d’action très fort, de “contact tracing” [recherche des cas contacts], de vaccination massive et le taux d’incidence a baissé de 10 % en quelques jours ».
En cas de quatrième vague à l’automne, le ministre a estimé qu’elle serait sans doute « différente » des précédentes, à l’image de ce qu’il se passe au Royaume-Uni, car « la logique voudrait que si vous êtes vaccinés, vous pourrez être contaminé mais ne ferez pas de formes graves ». Idéalement, le gouvernement vise « zéro impact sanitaire, social et éducatif » pour une quatrième vague puisque « avec le vaccin, on a 94, 95 % de réduction des hospitalisations et formes sévères » et une baisse des formes asymptomatiques.
Pour le ministre, le « problème n’est pas là », mais plutôt « ces gens qui hésitent et qui retardent la vaccination, et ces gens-là, qui ne sont pas vaccinés, sont particulièrement exposés face à un variant particulièrement contagieux ».