Covid-19 : l’Assemblée nationale valide le “pass sanitaire” malgré les critiques – franceinfo

Avec cet outil, l’accès à des grands rassemblements ou à certains lieux sera réservé aux personnes présentant un résultat négatif d’un déistage, un justificatif de vaccination ou une attestation de son rétablissement après une infection au Covid-19.
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Une “condition de la liberté” inévitable lors du déconfinement, ou une “impasse” ? Les députés ont validé la création d’un “pass sanitaire” pour l’accès aux grands évènements, lors de l’examen du projet de loi de sortie de la crise sanitaire, lundi 10 mai dans la soirée. 

L’outil, d’abord réservé aux déplacements vers ou depuis l’étranger, subordonnera l’accès à des grands rassemblements ou à certains lieux à la présentation d’un résultat négatif d’un dépistage, à un justificatif de vaccination ou une attestation de son rétablissement à la suite d’une infection au Covid-19.

Cette mesure-phare du texte sur la sortie de la crise sanitaire, introduite par le gouvernement en commission des Lois, a fait l’objet d’un tir de barrage des oppositions, avec à la clef de longues discussions et de nombreux amendements rejetés, y compris des centristes du Modem.

“On nous dit que c’est un projet de loi pour gérer la sortie de cette crise sanitaire et on nous pond la mesure la plus coercitive de contrôle depuis le début de la crise du Covid-19” , a taclé le député La France Insoumise Eric Coquerel. Et l’élu d’ajouter : “Vous ouvrez la boîte de Pandore.” “C’est la condition de la liberté”, a rétorqué le député LREM Roland Lescure.

“Le pass sanitaire doit nous permettre de rouvrir des établissements recevant du public, des festivals, des lieux de rassemblement. Si nous n’avions pas le pass sanitaire, nous devrions attendre beaucoup plus longtemps”, a prévenu le secrétaire d’Etat en charge du numérique, Cédric O. 

Une jauge à 1 000 personnes a également été promise par le gouvernement, mais sans l’inscrire dans le marbre de la loi. Le “marcheur” Pacôme Rupin ou l’élu Modem Philippe Latombe ont dénoncé un “texte trop large” et “pas assez précis”, quand d’autres députés de droite comme de gauche ont réclamé davantage de “clarté dans les critères” (surface, densité, extérieur/intérieur). 

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