Covid-19 : la Haute Autorité de santé recommande une dose de rappel de vaccin aux soignants – Le Monde

Une professionnelle de santé administre une dose du vaccin de Pfizer-BioNTech contre le Covid-19, à Nantes, le 14 septembre 2021.

La Haute Autorité de santé (HAS) a approuvé, mercredi 6 octobre, l’administration d’une dose de rappel de vaccin contre le Covid-19 pour « les professionnels qui prennent en charge ou accompagnent [des] personnes vulnérables (soignants, transports sanitaires et professionnels du secteur médico-social) », ainsi que pour « l’entourage des personnes immunodéprimées », a-t-elle fait savoir dans un communiqué.

Cette décision fait suite à celle de l’Agence européenne des médicaments (AEM), qui a approuvé, lundi, l’administration d’une troisième dose du vaccin de Pfizer-BioNTech pour tous les adultes de plus de 18 ans, laissant la possibilité aux Etats membres de définir, sur leur territoire, la population qu’ils estiment prioritaire pour cette campagne de rappel.

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3,5 millions de professionnels concernés

Les dernières données publiées confirmant « l’utilité du rappel pour protéger d’une forme sévère de la maladie et apport[ant] des éléments sur son intérêt pour réduire la
transmission du virus SARS-CoV-2 »
, la HAS recommande donc l’administration d’une dose de rappel « chez les professionnels du secteur de la santé et du secteur médico-social mais également à l’ensemble des professionnels du transport sanitaire ».

Cette recommandation – que le gouvernement peut choisir de suivre ou non – concerne environ 3,5 millions de professionnels de ces secteurs, estime la Haute Autorité. A ceux-ci s’ajoutent entre 350 000 et 400 000 personnes qui constituent l’entourage des personnes immunodéprimées, selon les estimations du Conseil d’orientation de la stratégie vaccinale, citées dans le communiqué.

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Ce rappel devra être effectué au moins six mois après la primo-vaccination complète, « l’efficacité vaccinale [baissant] progressivement dans le temps à partir du sixième mois », précise la HAS. Et ce, « quel que soit le vaccin administré et dans tous les groupes d’âge », ajoute-t-elle. Cette dose de rappel doit, en revanche, forcément venir d’un vaccin du fabriquant Pfizer-BioNTech, basé sur la technologie de l’ARN messager.

Pas de généralisation à l’ensemble de la population

Fin août, la HAS avait déjà préconisé une dose de rappel pour les personnes de plus de 65 ans et pour celles à risque de formes graves de Covid-19. Cela concernait alors déjà 18 millions de personnes.

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Avec cette décision, l’instance ouvre la voie à une généralisation du rappel à tous les adultes, même si elle juge, pour l’heure, la mesure prématurée. Même si les circonstances ne « justifient pas à ce stade de recommander l’administration d’une dose supplémentaire en population générale, (…) la HAS souligne toutefois que l’administration d’une dose de rappel deviendra probablement nécessaire au cours des mois qui viennent ».

Le Monde

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