Covid-19 : il sera finalement possible de boire ou de manger « rapidement » dans le train – Le Monde
Il y a la règle et il y a l’exception. Il reste possible de manger et de boire « rapidement » en cas de besoin dans les transports collectifs même si cela est interdit, a assuré le ministre délégué chargé des transports, Jean-Baptiste Djebbari, lundi 3 janvier.
« Si vous avez un besoin impératif de boire ou de manger dans le train parce que vous êtes fragile ou simplement parce que vous avez ce besoin physiologique, vous pourrez retirer votre masque (…) rapidement et le remettre tout de suite après », a-t-il déclaré sur BFM-TV. « Ce qu’on veut éviter (…), c’est les phénomènes, qui sont marginaux mais qui existent, de la personne qui retire son masque en mangeant des chips pendant plusieurs minutes, voire plusieurs heures », a expliqué le ministre, avant d’ajouter : « C’est ce genre d’abus-là que nous voulons éviter. »
« Mesure appliquée avec discernement »
Le premier ministre, Jean Castex, avait annoncé le 27 décembre lors d’une conférence de presse que la consommation de boissons et d’aliments serait « interdite dans (…) les transports collectifs, y compris longue distance », à partir du 3 janvier.
Un décret paru samedi au Journal officiel interdit la vente à bord jusqu’au 23 janvier – ce que M. Djebbari a qualifié de « mesure de bon sens » –, mais n’interdit pas la consommation.
La Société nationale des chemins de fer français (SNCF) a cependant suivi les consignes de M. Castex et interdit de boire et de manger à bord de ses trains.
« Sur les trajets longue distance, cette mesure sera appliquée avec discernement, notamment pour les jeunes enfants et pour permettre de se désaltérer », avait toutefois précisé un porte-parole du ministère des transports, le 28 décembre.
La cinquième vague de Covid-19 continue par ailleurs de perturber le trafic des trains régionaux, certains cheminots étant malades, cas contact ou devant garder leurs enfants. Lundi, la compagnie a ainsi annulé 7 % de ses TER, mais l’épidémie n’a pas eu d’impact sur le trafic des grandes lignes et de la banlieue parisienne, selon un porte-parole.