Covid-19 : fin de l’isolement obligatoire, jour de carence pour les arrêts de travail… ce qui change au 1er – LaDepeche.fr

l’essentiel À partir du 1er février, les règles liées au Covid-19 s’assouplissent. Le gouvernement met fin à plusieurs mesures phares qui avaient cours depuis de longs mois pour freiner la propagation de la maladie.

Le Covid-19 est-il vraiment derrière nous ? On pourrait le penser à la lecture des mesures annoncées, à la surprise générale, ce samedi 28 janvier, par le gouvernement. Dans un communiqué, la Direction Générale de la Santé (DGS) justifie ces mesures d’allègement par un “contexte épidémique favorable, marqué par une très faible circulation virale en France métropolitaine et en outre-mer”. Dans l’Hexagone, en effet, le nombre de contaminations détectées a chuté en ce début d’année, passant de 20 000 cas quotidiens il y a quelques semaines à moins de 5 000 actuellement. Dans son communiqué, la DGS évoque également “des stratégies similaires dans l’ensemble des pays européens”.

Fin de l’isolement pour les personnes positives et adieu les tests pour les cas contact

Concrètement, parmi les évolutions prévues, le gouvernement annonce que les personnes testées positives au Covid-19 ne seront plus tenues de s’isoler à partir de mercredi prochain. De même, les personnes cas contact asymptomatiques n’auront plus besoin de se faire tester.  “L’isolement systématique pour les personnes testées positives au Covid-19 et la réalisation d’un test de dépistage au deuxième jour de la notification du statut de contact pour les personnes contact asymptomatiques ne seront plus requis”, indiquent précisément les services du ministère de la Santé.

Autre changement important, la plateforme SI-DEP, permettant d’enregistrer les résultats des tests de dépistage, ne recueillera désormais plus ces résultats qu’avec l’accord des patients. C’est également la fin du téléservice “Contact Covid” de l’Assurance maladie qui permettait l’’identification et la prise en charge des personnes malades du Covid-19 et des cas contacts. Cette mesure n’est pas une surprise, elle était prévue par la loi du 30 juillet 2022 qui organisait la sortie de l’état d’urgence sanitaire.

En outre, le gouvernement entérine la fin du “dispositif dérogatoire de prise en charge des arrêts maladies liés au Covid-19” indique la DGS dans son communiqué. Les arrêts de travail liés à un cas de coronavirus entrent désormais dans le cadre classique, qui prévoit un délai de carence avant le versement d’indemnités journalières par la Sécurité sociale. Créé au début de la crise sanitaire en 2020 «afin de limiter la propagation de l’épidémie», ce dispositif avait été prolongé à plusieurs reprises, dernièrement par le budget de la Sécurité sociale pour 2023, qui prévoyait toutefois la fin de cette mesure «au plus tard» à la fin de l’année. Le gouvernement a donc décidé d’avancer l’échéance.

Les gestes barrière toujours “fortement recommandés”

Si les personnes testées positives ne sont plus obligées de s’isoler pendant cinq jours, la Direction générale de la Santé rappelle qu’il l reste fortement “recommandé aux personnes testées positives au Covid-19, ainsi qu’aux personnes ayant été exposées à une personne contagieuse et susceptible de développer la maladie, de respecter les gestes barrière, de se faire tester et d’éviter le contact avec les personnes fragiles”.  

Si les chiffres concernant le nombre de personnes contaminés est en baisse en France dans certains pays la situation est tout autre. Le nouveau variant XBB.1.5 inquiète les autorités et pourrait faire flamber le nombre de cas journaliers. Il y a deux semaines, 38 pays ont identifié des cas de contaminations au variant XBB.1.5 sur leur sol. Quelque 82% de ces infections ont été détectées aux États-Unis, 8% au Royaume-Uni et 2% au Danemark.

A lire aussi : Covid-19 : contagion, mutation de Delta… faut-il s’inquiéter du variant CH.1.1. qui sévit au Royaume-Uni ?

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