Covid-19 en France : 116 nouveaux décès et 4971 patients en soins critiques – Le Parisien

A la veille d’un nouveau coup d’accélérateur sur la vaccination contre le Covid-19, ouverte lundi aux plus de 50 ans, les autorités sanitaires recensent 116 décès supplémentaires dans les établissements hospitaliers français. Toute la semaine, le nombre de morts à l’hôpital a oscillé entre 200 et 300 par jour, un rythme en baisse. Au total, 106 422 personnes sont mortes du Covid-19 depuis le début de l’épidémie, en très grande majorité des personnes âgées, plus fragiles.

Ce dimanche, les services de soins critiques (qui rassemblent réanimation, soins intensifs et surveillance continue) accueillaient 4971 patients, contre 5005 samedi. Cet indicateur, surveillé de très près par les autorités sanitaires, s’éloigne doucement de la barre des 6000 malades dépassée le 26 avril, et du pic alarmant de la première vague du printemps 2020 (environ 7000 patients). En 24 heures, 124 nouveaux patients atteints de formes graves du Covid ont été admis dans les services de soins critiques, contre 191 la veille.

Cette tendance à la baisse s’observe aussi sur l’ensemble des hospitalisations, avec un total de patients Covid s’élevant à 25 797, contre 25 800 samedi. Sur 24 heures, 527 malades ont été admis dans les hôpitaux, contre 844 la veille.

20 millions de primo-vaccinés au 17 mai ?

Sur le front des vaccins, 17 814 854 personnes ont reçu au moins une injection, et 7 765 912 sont complètement vaccinées avec deux doses (soit 11,6 % de la population totale et 14,8% de la population majeure), selon la Direction générale de la santé (DGS).

Si l’objectif fixé par le gouvernement de 30 millions de Français vaccinés mi-juin reste incertain, la barre des 20 millions de personnes ayant reçu au moins une injection mi-mai (contre plus de 17,6 millions actuellement) devrait être atteinte « le 17 mai », estime le patron de Doctolib, Stanislas Niox-Chateau. Selon lui, « on vaccine désormais à flux tendu » mais « le facteur limitant reste le nombre de doses ».

Autre frein, la vaccination « deux à trois fois » moindre « les week-ends et les jours fériés », une tendance à combattre à l’approche de plusieurs ponts (Ascension, Pentecôte), a-t-il insisté, appelant aussi à se « reposer davantage » sur les médecins libéraux et les pharmaciens. La campagne vaccinale pourrait en outre pâtir des vacances estivales, en raison d’un manque de soignants ou du délai de six à douze semaines prévu entre deux injections selon les vaccins.

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