Covid-19 : 7000 nouveaux cas en 24 heures et 28 départements en zone rouge – Le Figaro

Plus de 7000 nouveaux cas de Covid-19 ont été détectés en 24 heures en France, un chiffre en retrait par rapport aux deux jours précédents, où il était proche des 9000 cas par jour, selon des données publiées dimanche par Santé publique France (SPF). 7071 cas positifs ont été confirmés depuis samedi, selon le site internet de SPF.

Vendredi, le nombre de contaminations en 24 heures avait marqué un pic à 8975 cas, un record depuis le début de l’épidémie et des tests à grande échelle en France, et samedi, 8550 cas avaient encore été enregistrés. Si le nombre de cas positifs a donc diminué par rapport aux deux jours précédents, en tout, c’est près de 25.000 nouveaux cas qui ont été détectés en 3 jours. De plus, 58 nouveaux «clusters» ont été identifiés depuis samedi, sur un total de 528 en cours d’investigation, dont 214 dans des Ehpad.

Le taux de positivité (part des cas positifs, au sein de l’ensemble des personnes testées sur 7 jours) continue parallèlement d’augmenter: il a atteint 4,9% dimanche, contre 4,3% en milieu de semaine. Enfin, 3 décès supplémentaires ont été enregistrés dans les hôpitaux au cours des dernières 24 heures, soit 20.225 en tout. En incluant les décès intervenus dans les Ehpad et autres établissements sociaux et médico-sociaux, le bilan total depuis le début de l’épidémie de Covid-19 en France s’élève désormais à 30.701 décès.

Le nombre de patients actuellement en réanimation n’a pas été précisé par SPF, mais l’organisme indique que 1.704 nouvelles hospitalisations ont eu lieu sur les sept derniers jours, dont 288 pour des cas graves en réa.

28 départements, dont 4 en outre-mer, en zone rouge

Sur l’ensemble du territoire, sept nouveaux départements sont passés en «zone de circulation active» du Covid-19, ou «zone rouge», ce qui porte à 28 le nombre de départements où des mesures renforcées contre le virus peuvent être adoptées, a annoncé un décret paru ce dimanche au Journal officiel.

Le Nord, le Bas-Rhin, la Seine-Maritime, la Côte-d’Or – quatre départements qui comptent des agglomérations importantes, la métropole de Lille, Rouen, Le Havre, Strasbourg, Dijon – les deux départements de Corse (Corse-du-Sud et Haute-Corse) et l’île de La Réunion sont concernés par ces nouvelles mesures.

28 départements, dont quatre en outre-mer, sont désormais classés dans cette zone selon ce décret qui entre en vigueur «immédiatement».

Paris et les Bouches-du-Rhône avaient été les premiers à être classés en «rouge» dès le 14 août, au vu de l’intensification de la circulation du virus. Le passage d’un département en «zone de circulation active du virus», appelée aussi «zone rouge», signifie que les préfets disposent de «pouvoirs renforcés» pour prendre des mesures supplémentaires, en fonction des «données épidémiologiques locales».

Décision attendue sur le port du masque à Strasbourg et Lyon

Le Conseil d’État rendra enfin son ordonnance dimanche soir ou lundi après la demande de l’État d’annuler des décisions de tribunaux administratifs de Strasbourg et Lyon demandant d’assouplir l’obligation généralisée du port du masque dans certains territoires.

La justice administrative a enjoint jeudi à la préfecture du Bas-Rhin et vendredi à la préfecture du Rhône d’édicter un nouvel arrêté, excluant les lieux qui ne sont pas caractérisés «par une forte densité de population» ou «des circonstances locales susceptibles de favoriser la diffusion» du coronavirus. Les deux tribunaux, saisis par deux praticiens hospitaliers alsaciens et par l’association lyonnaise «Les Essentialistes Auvergne-Rhône-Alpes», ont également demandé aux deux préfectures de lever l’obligation du port du masque dans «les périodes horaires durant lesquelles aucun risque particulier de propagation de ce virus n’existe».

Le préfet du Rhône et la préfète du Bas-Rhin avaient pris acte des décisions judiciaires et indiqué vouloir modifier les arrêtés préfectoraux avant les échéances fixées par les tribunaux – lundi à 12H00 pour Strasbourg, mardi à 12H00 pour Lyon-. Mais le ministre de la Santé, Olivier Véran, a fait appel.

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