Corps retrouvé dans l’Hérault: le compagnon d’Aurélie Vaquier mis en examen pour “meurtre aggravé” – BFMTV

Le cadavre d’une femme a été retrouvé mercredi. Les examens médicaux-légaux ont permis de confirmer de façon “quasi-certaine” qu’il s’agissait du corps d’Aurélie Vaquier, enseveli sous une dalle en béton. Son compagnon a été placé en détention provisoire.

Le compagnon d’Aurélie Vaquier a été mis en examen ce vendredi matin pour “meurtre aggravé” et placé en détention provisoire, a annoncé le procureur de la République de Béziers lors d’une conférence de presse ce vendredi après-midi. Cela fait suite à la découverte du cadavre d’une femme mercredi, à Bédarieux, dans l’Hérault, lors d’une perquisition au domicile du couple.

Ce lieu, décrit comme un “vaste logement au rez-de-chaussée d’un immeuble sans jardin”, est notamment composé d’une “grande surface en cours de travaux”. A cet endroit, “les enquêteurs se sont intéressés à une petite estrade en bois car elle était recouverte de nombreux cartons posés sur un matelas, une moquette et un parquet flottant. Dessous, ils ont découvert une sorte de sarcophage bétonné. Ils ont alors extrait le corps d’une femme”, a détaillé Raphaël Balland.

“L’autopsie réalisée le 8 avril a permis de confirmer qu’il s’agissait de manière quasi-certaine du corps d’Aurélie Vaquier en raison de deux tatouages spécifiques – dont l’un portant le nom de son chat – et de piercings. Un examen dentaire était aussi parfaitement concordant. Un examen génétique aura lieu pour confirmer définitivement cette identité”, a précisé le magistrat.

Le mis en cause nie les faits reprochés

Interpellé dans la foulée de cette découverte, le compagnon de la disparue a affirmé devant les enquêteurs qu’il “n’était pour rien dans le décès et la dissimulation du cadavre. Il pense qu’elle a été tuée par une autre personne”, a relayé le procureur de la République, ajoutant qu’il était connu des services de police pour des infractions routières et pour des vols.

Le compagnon de la victime avait signalé sa disparition le 23 février, plus de trois semaines après qu’elle ait, selon lui, donné signe de vie pour la dernière fois, le 28 janvier. D’après ses dires, elle aurait quitté le domicile conjugal sans aucun moyen de paiement ou de locomotion, avec uniquement son téléphone portable et quelques vêtements. Certains proches avaient ensuite reçu un message étrange évoquant le désir de se retirer pour écrire, mais ils n’ont jamais cru à un départ volontaire. Les faits incriminés sont passibles de la réclusion criminelle à perpétuité.

Ambre Lepoivre Journaliste BFMTV

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