Coronavirus : L’obligation du port du masque en entreprise pourra être adaptée, selon Elisabeth Borne – 20 Minutes

La ministre du Travail, Elisabeth Borne, lors d’une visite le 30 juillet chez Safran à Vélizy-Villacoublay. — Dicom/ Revelli Beaumont/SIPA

Le port du masque du masque dans les entreprises pourra donc bien faire l’objet de dérogations. La ministre du Travail, Elisabeth Borne, a souligné dimanche que certaines activités professionnelles étaient « difficilement compatibles » avec la « règle de base », « très simple », qui « s’impose à tous » à partir de mardi dans les entreprises.

Discussions avec les partenaires sociaux

« On va recenser avec les partenaires sociaux » les « activités qui, par nature, sont difficilement compatibles avec le port du masque » et « on regardera les réponses qu’on peut apporter », a déclaré la ministre sur BFMTV. Le Haut Conseil de la santé publique (HCSP) « a défini une série de mesures sur la ventilation, les volumes des espaces », les protections en plexiglas, la distance entre collègues, a-t-elle énuméré.

En fonction de la mise en place dans les entreprises de ces mesures il sera possible d’« avoir des assouplissements au caractère systématique du port du masque », selon la ministre. Ainsi, dans des locaux avec « une très bonne ventilation » ou « dans des grands volumes », les personnes pourront retirer le masque. « Évidemment, si vous êtes tout seul dans votre bureau, vous n’êtes pas obligé de mettre un masque », mais « dans les circulations, les salles de réunion, il faut porter le masque », a-t-elle noté.

Le cas des garages

Parmi « les cas particuliers », Elisabeth Borne a évoqué « les ateliers », comme « les garages », où « vous êtes amenés à faire des efforts physiques » et où les salariés pourront être « dispensés du port du masque » si « l’atelier est bien ventilé », avec « les collègues (qui) sont loin ». Dans « les bureaux partagés, les open spaces », « si on a toutes les bonnes règles », les salariés pourront « à certains moments retirer le masque », par exemple pour « souffler dix minutes ». Ou si « vos collègues sont partis à la cantine, vous êtes quelques-uns à être restés, vous pouvez retirer votre masque ».

Le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez, a pour sa part souligné sur LCI que son syndicat avait « fait des propositions » pour enrichir ce protocole sanitaire. « Il faut organiser le travail différemment », par exemple avec « des temps de pause plus réguliers », et « regarder spécifiquement métier par métier », a-t-il estimé. Demandant au ministère « un guide le plus cadré possible » pour « protéger réellement les salariés », le syndicaliste souhaite également « des sanctions » contre les entreprises ne respectant pas les consignes sanitaires.

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