Convention citoyenne pour le climat : Emmanuel Macron est “ouvert” à soumettre certaines propositions à réf… – Franceinfo

Retrouvez ici l’intégralité de notre live #CLIMAT

21h55 : “Vous devez mieux faire blabla, laissez mes potes tranquilles blabla”

21h53 : J’attends de vous…..les petits. Mais les industriels sont libres de saccager.

21h52 : En gros, cette convention citoyenne sur le climat n’a pour but que de trouver des solutions pour les citoyens par les citoyens (colibris) mais non à faire changer de cap le gouvernement, les industriels et la politique agricole! J’ai bon?

21h52 : Dans les commentaires, vous nous faites part de votre scepticisme. Vous doutez que les mesures qui résulteront de cette Convention citoyenne pour le climat ne concernent les industriels et craignez que seuls les citoyens soient contraints de faire des efforts.

21h48 : Référendum, taxe carbone, mécanisme de suivi, CETA… Voici quatre choses à retenir de l’intervention d’Emmanuel Macron devant la Convention citoyenne pour le Climat. Le président de la République a rendu visite aux 150 Français choisis pour plancher sur des solutions pour enrayer les émissions de gaz à effet de serre.

21h23 : C’est terminé pour cette intervention d’Emmanuel Macron devant la Convention citoyenne pour le climat. Référendum, CETA, taxe carbone… je vous résume dans ce article ce qu’il faut en retenir.

(YOAN VALAT / AFP)

21h12 : “Modifier la Constitution, je ne peux pas le faire seul. Si on allait dans ce sens, je devrais demander au gouvernement de proposer un projet de loi constitutionnel. Il devra aller d’abord à l’Assemblée puis au Sénat. S’ils votent ce texte de manière conforme, je peux le mettre à référendum.”

Le président répond à la dernière question, sur une éventuelle intégration des enjeux climatiques dans la Constitution. “Il y a un chemin”, estime-t-il, tout en restant prudent.

21h08 : “On aura toujours besoin de la démocratie représentative. Je le dis parce qu’elle a été beaucoup attaquée”.

21h21 : “La démocratie délibérative telle que vous êtes en train de la pratiquer est une solution à la défiance.”

21h04 : “La démocratie représentative dans ses règles actuelles laisse un espace vide. Elle n’épuise pas le démocratique. Vous avez raison de dire que c’est un problème. La question, c’est comment remettre les colères dans un cadre démocratique.”

Le président répond à une question sur l’épuisement de la démocratie.

21h00 : “La taxe est un outil pertinent, mais à plusieurs conditions : qu’on corrige les situations contraintes et qu’elle soit utilisée pour l’environnemental et le social. Est-ce la seule solution, non ?”

Le président répète sa position sur les conditions qu’il faut réunir pour, éventuellement, mettre en place une nouvelle taxe.

20h56 : Taxe carbone, modification de la Constitution, biodiversité… Emmanuel Macron répond à une dernière volée de questions.

20h47 : “Les cinq milliards de baisse d’impôts qui arrivent au mois de janvier, c’est ça la justice sociale.”

20h46 : Emmanuel Macron est interrogé sur les inégalités, les violences policières et sur la situation politique actuelle. “Au regard de cette actualité, qu’est-ce que vous, vous entendez par ‘justice sociale’ ?”, l’interroge Yolande. Le président de la République répond en soulignant ses “désaccords” avec elle et en défendant sa politique générale.

20h32 : “On a, à son échelle, quelque chose à faire. Le colibri n’éteindra pas l’incendie tout seul, mais sa goutte est utile.”

Le président répond à une question sur l’impact des comportements personnels dans la lutte contre le changement climatique.

20h27 : “On a mis fin à la Montagne d’or”

Le président revient sur le projet de mine d’or en Guyane.

20h27 : Emmanuel Macron est maintenant interrogé sur la biodiversité. “Le combat pour la biodiversité est jumeau de celui du climat”, affirme le président.

20h20 : Emmanuel Macron est interrogé sur la facture de chauffage des Français. “Il y a des dispositifs qui existent. Ce que j’attends de vous, c’est qu’on arrive à sortir avec des mécanismes beaucoup plus simples pour les gens”, rappelle le président.

20h20 : Voici un point sur l’actualité de ce début de soirée :

Emmanuel Macron est “ouvert” à soumettre à référendum certaines propositions issues de la Convention citoyenne sur le climat. Le président de la République s’exprime en ce moment devant les 150 Français chargés de soumettre des propositions pour réduire les émissions de gaz à effet de serre.

L’instauration d’un âge pivot à 64 ans permettrait de faire trois milliards d’euros d’économies dès 2022 et 12 milliards en 2027, indique un document remis aux partenaires sociaux à Matignon. A l’issue de nouveaux échanges, le Premier ministre a indiqué qu’il transmettrait demain des propositions aux partenaires sociaux.

• Le parquet de Paris ouvre une enquête pour “violences volontaires” par des membres des forces de l’ordre sur des manifestants après des faits survenus hier. Franceinfo a recueilli les témoignages de deux femmes blessées hier dans les manifestations, à Lille et à Paris.

Washington annonce des sanctions sur le secteur de l’acier et plusieurs hauts responsables iraniens.

20h09 : La première question est posée par une jeune Guadeloupéenne, qui déplore l’état de son île (déchets, pesticides). “Il n’y a aucune fatalité. De véritables scandales s’y sont tenus. Je pense au sujet du chlordécone”, répond Emmanuel Macron.

20h06 : C’est terminé pour les huit premières questions collectives. Une séance de questions ouvertes s’ouvre maintenant. Vous pouvez la suivre en direct sur notre site.

20h04 : Pour la dernière question du premier round, Emmanuel Macron est interrogé sur la reconnaissance du crime d’écocide, rejeté par la majorité LREM il y a quelques semaines. “C’est un travail qui n’a de sens que si on le fait à l’international. Je souhaite qu’on aille dans ce sens. Je suis sceptique sur l’effet utile si on ne le fait qu’en droit français, je suis favorable à ce qu’on le porte à l’international”, répond le président.

20h01 : “Si vous voulez ma conviction, soit on ira vers une crise profonde de l’économie mondiale, soit on arrivera à réformer notre économie en intégrant le facteur climatique et social. Je me bats pour ça.”

19h58 : “Le défi, c’est de transformer notre organisation au niveau international pour intégrer la composante climatique et environnementale”.

20h07 : N’en déplaise à Greenpeace, la France est un pays démocratique, a une Constitution et des institutions. Donc le président de la République ne peut pas faire ce qu’il veut !

20h07 : C’est un peu de la schizophrénie… Il n’y a pas que sur le climat que les citoyens ne sont pas assez inclus dans les décisions… une réforme en cours demanderait à ce qu’il y ait davantage d’écoute des citoyens !

20h06 : L’accord de Paris n’est pas contraignant et même s’il l’était, il nous mènerait au-dessus de 2 degrés, donc dans le mur. C’est donc complètement fallacieux de prendre l’accord de Paris comme argument et encore plus de dire que nous pouvons faire des accords commerciaux avec ceux qui ont signé l’accord. Du bullshit encore une fois ! On a besoin de relocaliser un maximum pour relever le défi climatique, c’est donc absurde de faire des accords qui vont faciliter les échanges et donc les émissions de CO2.

19h57 : Dans les commentaires, vous êtes partagés sur ce dialogue entre Emmanuel Macron et les citoyens de la Convention climat.

19h55 : Le président est maintenant interrogé sur la compatibilité entre notre modèle économique et la transition écologique. “Je crois que le modèle d’une économie de marché ouverte est compatible avec l’écologie”, répond Emmanuel Macron, avant de critiquer “un capitalisme d’accumulation”. “Je crois dans l’économie de marché”, martèle-t-il.

19h55 : “J’insiste sur écologique et social. Ce que je n’avais pas assez vu, c’est l’impact social sur des citoyens qui travaillent et vivent dans des endroits où il y a peu de transports collectifs.”

Le président poursuit son mea-culpa sur la taxe carbone.

19h54 : “L’acceptabilité d’une telle taxation, si elle était remise sur la table, n’est soutenable que si elle prévoit des mécanismes d’accompagnement pour les plus modestes.”

19h52 : Samyr pose maintenant la question des moyens et demande s’il y aura de nouvelles taxes. Beaucoup de participants s’inquiètent d’un éventuel retour de la taxe carbone. “Vous n’êtes pas là pour être utilisés. On a fait une erreur sur la taxe carbone et j’ai ma part de responsabilité là-dedans”, répond Macron, avant de rappeler qu’elle a été votée avant son arrivée.

19h45 : Sur Twitter, des responsables de Greenpeace critiquent en direct les déclarations du président.

19h42 : “Je vous invite à préciser le calendrier de vos mesures et à chaque fois de bien évaluer l’impact direct et indirect de ces mesures (…) Ma volonté, c’est d’aller vite”.

19h42 : C’est désormais au tour de Francine, que nous avions également interrogée, de poser sa question. Elle pointe l’interdiction lointaine du plastique en 2040 et demande comment s’assurer que les propositions de la Convention ne seront pas renvoyées aux calendes grecques. “Si vous me dites ‘on interdit les bouteilles en plastique dans six mois’, infaisable (…) On a des dizaines de milliers de nos concitoyens qui travaillent dans ce secteur, on a une industrie qui existe, on peut pas du jour au lendemain ‘ton travail n’existe plus’, répond Macron. On ne passera pas du jour au lendemain à un monde sans plastique”.

19h34 : “On est dans une forme de hiatus, catastrophisme contre immobilisme”.

19h33 : “Les gens partagent de plus en plus la conscience écologique. On doit énormément à notre jeunesse et à nos scientifiques. De l’autre côté, il y a des gens qui ont peur face à ces informations. Le hiatus qu’on a à combler, c’est comment construire un monde habitable et heureux en sachant ça.”

19h32 : “La vraie question, c’est comment on articule la démocratie, la prise de décision forcément complexe et le changement de comportement de nos concitoyens. Le pari qu’on a ensemble à résoudre, c’est ça.”

19h40 : William, que nous avons interrogé pour franceinfo cette semaine, demande au président quelles actions il compte prendre pour faire connaître les travaux de la Convention et ses propositions. “Déjà, je suis là”, répond Emmanuel Macron, avant d’inviter les citoyens à réfléchir à la manière de communiquer sur leurs propositions.

19h29 : Sur le sujet brûlant des accords commerciaux, le président de la République rappelle sa ligne : pas d’accord avec les pays qui ne respectent pas l’accord de Paris, signé pendant la COP21 en 2015.

19h28 : “La France ne ratifiera pas un accord avec le Mercosur, parce que le Brésil ne s’est pas mis en situation de respecter l’accord de Paris”.

19h27 : “La France aura toujours cette ligne de dire : nous n’aurons pas d’accord commercial avec un pays qui ne respecte pas l’accord de Paris.”

19h36 : “Nous sommes dans une situation de confiance qui nous permet de ratifier le Ceta.”

19h36 : Emmanuel Macron est maintenant interrogé sur le Ceta, ce traité de libre-échange avec le Canada dénoncé par les écologistes. “On a rajouté un veto climatique qui permet d’activer quelque chose de fort si on divergeait sur le plan climatique. Compte tenu de nos informations, du travail qu’on a fait et du veto climatique, si on décide de ne pas ratifier le CETA, c’est qu’on décide que toute forme d’intégration commerciale n’est plus possible. On ne signerait plus jamais d’accords commerciaux avec qui que ce soit”, répond le président.

19h22 : “Si ce sont des textes de loi qui peuvent passer comme tel, je peux les soumettre à référendum”.

19h33 : La deuxième question porte également sur le référendum. “Je suis tout à fait ouvert à ça. Je m’engage, sur ce qui peut l’être, à faire un référendum”, explique Emmanuel Macron, en rappelant que tout type de loi ne peut être soumis à référendum.

19h18 : “Si vous me proposez de modifier la Constitution, je ne peux pas le passer au référendum. Je devrai le soumettre à l’Assemblée et au Sénat, c’est la règle.”

Le président rappelle que les propositions de la Convention climat devront suivre les règles institutionnelles pour être adoptées.

19h23 : “Pouvez-vous réaffirmer votre engagement à présenter sans filtre nos propositions à la représentation nationale ? Quelles sont les garanties que vous pouvez nous donner ?”, demande un premier citoyen à Emmanuel Macron. “Si ce qui sort de la Convention est un texte quasiment rédigé, précis, qui peut être appliqué, il sera appliqué sans filtre. Le diable étant dans le détail, il faudra mettre en place un mécanisme de suivi”, répond le président de la République.

Franceinfo est partenaire de la consultation “Agissons ensemble pour l’environnement” avec Make.org. Si vous souhaitez y participer, vous pouvez proposer vos idées et voter sur celle des autres participants dans le module ci-dessous.

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